Les îles d'Aran, l'éternel gaélique
Inisheer, la plus petite
Si vous en êtes à votre troisième île, vous allez dire que c’est tout pareil. Eh bien, non, chaque île d’Aran a sa caractéristique et chaque îlien rivalise avec ses particularités. Inisheer, proche de Doolin et du continent, avec 250 habitants et 3 km de diamètre, est aussi la plus familiale.
Plage avec curraghs et pêche aux maquereaux, promenade en bord d’océan, deux pubs à comparer, délicieux craft shop et musée, on y va avec une poussette ou à pied. Le tumulus dévoilé lors d’une tempête en 1885 et les ruines du château O’Brien (XVe s) sont tout proches. Au cimetière, l’église Chaomhàin, saint patron d’Inisheer, est enfouie dans les dunes.
Mais il faudra prendre un vélo ou prévoir une randonnée pour découvrir la fantastique carcasse rouillée du navire Plassy, à l’est de l’île, naufragé en 1960. De quoi inspirer Stephen King ou John Carpenter…
À l’ouest, visitez le centre Aras Éanna, ancienne fabrique de vannerie transformé en centre culturel. Paniers et ceintures sont fabriqués par des Irlandais hauts en couleurs. Alentours, n’oubliez pas la petite église de Ghobnait (XIe s) et le puits sacré de saint Enda, ermite renommé sur Aran, en faisant un vœu. Cela peut servir ! Le tour de l’île complète le séjour, avant un Irish stew et une Guinness mérités.
Texte : Anne-Marie Minvielle
Mise en ligne :