Baléares : quelle île choisir ?

Caló des Moro - Majorque © el lobo - stock.adobe.com

Manque de temps, simples considérations pratiques, coût… on visite (très) rarement toutes les îles des Baléares au cours d’un seul et même voyage. Du coup, la question se pose : laquelle/lesquelles privilégier ? Tout dépend, naturellement, de vos centres d’intérêt et du temps dont vous disposez.

Petit tour d’horizon, suivi des incontournables et de nos coups de cœur, thème par thème, île par île.

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Les Baléares : un archipel, quatre îles principales

Les Baléares : un archipel, quatre îles principales
Minorque © pkazmierczak - Fotolia

Majorque est, de loin, la plus grande des îles et la plus fréquentée. Elle est aussi la plus diversifiée : riche patrimoine culturel (en particulier à Palma), splendides coins de nature, grandes plages urbaines et animées de la baie de Palma et de la côte orientale, criques pour la baignade bien plus discrètes, villages attachants de la Serra de Tramuntana, superbes randonnées, rien ne manque ici. Et si l’île attire beaucoup, on peut encore, par endroits et par moments, s’y tailler son propre coin de sérénité, loin des foules.

Cabrera, juste au sud de Majorque est inhabitée. C’est même la plus grande île déserte de Méditerranée ! Ancienne zone militaire, elle est devenue réserve naturelle. À ne pas rater si on a du temps.

Au nord, Minorque joue la carte nature et repos. Moins accidentée, plus terroir, elle conjugue agroturismos de luxe et belles calas (criques) exposées (au nord) ou enrobées de pins et d’eaux turquoise (au sud). Pas de grandes stations balnéaires, juste quelques plages un peu plus construites sur la côte sud. Et deux belles villes à chaque extrémité : Maó, influencée par les Britanniques, et la belle Ciutadella, très XVIIIe. Signe particulier : d’impressionnants vestiges de villages et constructions de l’âge du bronze.

Eivissa © jovannig - stock.adobe.com

Au sud, Ibiza reste, dans l’inconscient collectif, un des bastions européens de la fête. Le covid a largement entamé cette effervescence et beaucoup de boîtes ont fermé. Elles rouvriront sans doute tout aussi vite… La vieille ville fortifiée d’Eivissa, classée au Patrimoine mondial (superbe !), mérite toute votre attention avant de partir en quête des plus jolies calas émaillant les côtes (nombreuses mais vite envahies) ou des recoins secrets pour une balade nature (au sud-ouest et au nord-ouest, en particulier).

Tout au sud, la petite dernière, Formentera, reste attachée au souvenir des grandes rock bands anglo-saxonnes qui en firent la renommée dans les années 1960. Si elle ne compte qu’une unique petite station balnéaire, l’île s’est pas mal développée depuis et paraît même envahie en haute saison, avec un ballet constant de voitures et de scooters. Il vaut vraiment mieux y aller avant ou après, surtout pour profiter de son exceptionnelle plage de Ses Illetes — la plus belle de l’archipel, assurément.

Baléares : quelle saison choisir ?

Baléares : quelle saison choisir ?
Amandiers à Selva - Majorque © ladistock - stock.adobe.com

La saison commence généralement au moment de la Semana Santa, période fervente à Majorque, durant laquelle se multiplient les processions (du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques), conduites, comme en Andalousie, par des pénitents coiffés de longs chapeaux pointus. Il est toujours difficile de se loger durant la Semana Santa, ce qui oblige à prévoir son séjour bien en avance.

De mi-avril à début juin, le printemps est radieux, avec beaucoup de soleil et des températures encore douces. Les champs de l’intérieur, au vert pétulant, se couvrent par endroits de tapis de marguerites blanches et jaunes, de coquelicots, d’arbres fruitiers en fleurs. Les îles sont encore assez calmes. Par contre, pour la baignade, c’est un peu tôt (en avril, la mer ne dépasse pas 15°C !).

L’été est chaud, très chaud et noir de monde. Les Espagnols adorent, les visiteurs venus du nord un peu moins… Les embouteillages sont alors fréquents, notamment aux abords des plages et des criques et se garer peut demander une patience d’ange. Mais la baignade est désormais bien agréable et, pour faire la fête, vous ne rencontrerez jamais autant de monde au même moment !

Soleil encore ardent, mer chaude, la fin de l’été et le début de l’automne sont des moments privilégiés pour visiter les Baléares, même si, après les températures caniculaires, la végétation est souvent grillée. Septembre est un mois encore très achalandé et se loger n’est pas si facile. En octobre, la fièvre retombe, avec notamment la fermeture des boîtes à Ibiza (célébrée par les closing parties).

L’hiver, jadis saison morte, attire désormais davantage. Pour éviter le gros des foules, bien sûr, mais aussi de plein droit, à partir de fin janvier, lorsque fleurissent les amandiers. On en parle moins que des cerisiers du Japon, mais on aime presque autant (si ce n’est que les fleurs sont plus blanches que roses) !

Baléares : quelle île choisir pour les amateurs d’art et de culture ?

Fondation Miro à Palma, chartreuse de Valldemossa, vestiges talayotiques à Minorque, vieille ville d'Eivissa à Ibiza... Les atouts des différentes îles des Baléares pour les amateurs d'art, d'histoire et de cuture.

Art et culture à Majorque

Art et culture à Majorque
Cathédrale © Balate Dorin - stock.adobe.com

Ici, Palma attire les regards avec sa muraille vénérable, sa cathédrale et sa Llotja gothiques, son castell de Bellver, son palais royal (Almudaina), ses palais baroques et ses élégants édifices modernistes. La capitale regorge de musées intéressants, dont plusieurs explorent l’histoire ou se consacrent aux arts : Museu de Mallorca, Museu Diocesà, Palau March, Museu Fundació Joan March, Museu es Baluard, etc. Immanquable, aussi : le site de la Fundació Miró, regroupant un grand centre d’exposition (autour des toiles du maître), sa maison et son atelier — conservé en l’état où il se trouvait au moment de sa mort.

Au-delà, on aime bien le musée de La Granja, à Esporles, une sorte de conservatoire des arts et métiers d’autrefois installé dans une ferme millénaire nichée dans un joli coin de nature. Et aussi les extraordinaires jardins d’Alfàbia, d’héritage maure, et leur demeure au plafond à caisson almohade du XIIe s…

Chartreuse royale de Valldemosa Balate Dorin - stock.adobe.com

Dans un autre genre, la chartreuse royale de Valldemosa (XIVe-XIXe s) reste incontournable avec ses deux musées évoquant notamment le séjour qu’y firent George Sand et Frédéric Chopin en 1838-39. Des concerts (d’œuvres du compositeur polonais, bien sûr !) y sont organisés dans le palau del rei Sanxo attenant.

Plus au nord, la long de la côte ouest, le palais de Son Marroig a été édifié pour l’archiduc Louis Salvador d’Autriche, tombé amoureux du coin. À Soller, le Museu Modernista Can Prunera, sur la place centrale, accueille des expos d’art de qualité dans un bel édifice Art Nouveau conservé en l’état.

Au nord, enfin, le vieille ville d’Alcúdia, même envahie, ne manque pas de charme avec ses deux tours-portes et son noyau de rues anciennes contenues dans ses murailles médiévales. Les ruines de la cité romaine de Pol-lèntia sont ouvertes à la visite (petit musée). Pas bien loin, en pleine nature, le Museo Sa Bassa Blanca regroupe collection de portraits d’enfants classiques et jardin de sculptures contemporaines.

Art et culture à Minorque

Art et culture à Minorque
Torre d’En Galmés © tuulijumala - stock.adobe.com

Minorque est connue pour ses navetas (des tombes collectives) éparpillées dans les champs et ses vestiges de villages, remontant à l’âge du bronze. Généralement abrités derrière une enceinte aux rochers cyclopéens, ils sont constitués autour d’un ou plusieurs talayots (tour ventrue) et abritent souvent une taula, une « table » posée sur de hauts menhirs, sans doute utilisée à des fins cérémonielles. Parmi les plus impressionnants, citons Talatí de Dalt, Torre d’En Galmés et Torralba d’en Salord.

Les amateurs de belle architecture déambuleront à loisir dans le charmant centre historique de Ciutadella, aux beaux palais de pierre ocre. Deux se visitaient avant la crise du covid, renseignez-vous !

À Maó, on peut explorer l’intéressant musée local et le Centre d’Art et d’Histoire Hernández Sanz, installé dans la riche et belle demeure de commerçants du début du XIXe s. Un saut de water-taxi à travers la baie et, hop, on s’enquille le parcours fléché explorant la forteresse de La Mola.

Art et culture à Ibiza

Art et culture à Ibiza
Cathédrale d'Eivissa © Dima - stock.adobe.com

On ne s’y attend pas, mais Eivissa est avant tout une cité historique, pétrie par 26 siècles d’histoire depuis l’arrivée des Phéniciens. Superposant remparts maures et murailles redessinées par des architectes italiens, Dalt Villa (la « ville haute ») s’affirme comme la plus belle citadelle méditerranéenne de la Renaissance avec celle de La Valette (à Malte). Le petit Centre d’Interpretació Madina Yabisa – La Cúria revient sur son histoire et le Museu Puget permet de pénétrer dans l’un de ses palais, devenu musée d’art. Mais le plus beau, à notre sens, est le musée Diocésain de la belle cathédrale gothique (au clocher rectangulaire !). De précieuses et rares œuvres d’art sacré du XIVe au XVIe s y sont joliment mises en valeur.

Colonie artistique tout au long du XXe s, Eivissa rend hommage aux peintres dans son Museu d’Art Contemporani d’Eivissa, où l’on peut d’ailleurs apercevoir 2 toiles d’un célèbre faussaire…

Le proche quartier du puig des Molins abrite une nécropole punique et son musée (Unesco). Successeurs des Phéniciens, les Carthaginois plantèrent leurs pénates à Ibiza durant près de 5 siècles, jusqu’à en être délogés par les Romains. Le musée regroupe une collection d’objets fascinants, dont d’innombrables offrandes funéraires, des œufs d’autruche décorés et des amphores-cercueils. On file ensuite sous terre visiter l’hypogée de la Mule, où différents sarcophages se recroquevillent dans des alvéoles rocheuses.

Baléares : quelle île choisir pour la plage ?

Baie de Palma, plages branchées d'Ibiza, criques secrètes, dunes de Formentera... Focus sur les plages des différentes îles des Baléares pour faiire votre choix.

Plages à Majorque

Plages à Majorque
Port de Sóller © David Brown - stock.adobe.com

Destination plage par excellence, la baie de Palma regroupe le gros des infrastructures balnéaires de Majorque, plutôt envahissantes à notre goût (et même assez repoussantes vers Magaluf). Même tableau du côté des baies de Pollença et d’Alcudia, au nord de l’île — propices néanmoins à la pratique du kitesurf. On leur préfère une station plus familiale comme Port de Sóller, idéalement située au pied de la superbe Serra de Tramuntana.

Sur la côte orientale, l’essentiel des criques et plages sont (plus ou moins) bétonnées. Parmi nos préférées, bien que très fréquentée, la longue Cala Agulla (aux portes de la station de Cala Ratjada), au sable très fin, est adossée à une vaste pinède. Même (plaisant) topo du côté de S’Amarador, dans le parc naturel de Mondragó, aux portes de la jolie bourgade de Santanyí. Seule construction : un chiringuito (kiosque).

S’Arenalet d’Albarca © Tolo - stock.adobe.com

Les stations de Porto Cristo (plus au nord), Cala Figuera (plus au sud) et Cala Pi (côte sud) sont très fréquentables. Quant à Cala d’Or, si le lieu a été conçu pour le tourisme, on y échappe aux édifices trop massifs et les plagettes sont parfaites pour la baignade (y compris avec de jeunes enfants).

Dans le genre sauvage, on trouve au sud-est de l’île, entre es Trenc et es Caragol, diverses plages de sable atteintes par des bouts de pistes ou des sentiers. Ambiance marais saumâtres en toile de fond pour la première, en partie naturiste. Plus sauvage encore ? La (presque) secrète Cala Barques (30 mn à pied), rocailleuse mais au cadre divin, sur la côte orientale, et la grande S’Arenalet d’Albarca, sableuse, avec camping et refuge, mais accessible seulement à pied, dans le parc naturel de la Península de Llevant, au nord-est de l’île.

Plages à Minorque

Plages à Minorque
Cala en Turqueta © Paolo Gallo - stock.adobe.com

Aucune grande station balnéaire et peu de béton à Minorque, si l’on excepte les résidences hôtelières et villas du côté de la Cala d’Alcalfar, Cala en Porter, Son Bou et Cala Galdana. Et encore, à Son Bou, la belle plage de sable, la plus longue de l’île, reste-t-elle largement vierge de constructions (regroupées à l’arrière-plan)…

Si l’on veut se baigner, c’est au sud qu’il faut aller, de préférence. Dans toutes ces stations, mais aussi dans les criques plus tranquilles desservies seulement par des pistes ou par le chemin littoral. Nos préférées se nomment Binigaus, Mitjana, Trebaluger, Macarella, Turqueta et Son Saura. Au programme : pins et eaux turquoise translucides.

Au nord-est la plage d’es Grau, dans le parc naturel de s’Albufera d’es Grau, se prête bien à la baignade avec des enfants. Aux portes de Maó, misez sur la Cala de Sa Mesquida, en gardant à l’esprit qu’elle est aussi naturiste. Au nord-ouest, les Calas Pregonda et Algaiarens sont sublimes.

Plages à Ibiza

Plages à Ibiza
Sant Antoni de Portmany © Balate Dorin - stock.adobe.com

Les fêtards se contentent souvent de la plage d’en Bossa (où se regroupent beach bars et boîtes) ou de celle de Talamanca, de part et d’autre de la vieille ville d’Eivissa. Nous, on préfère le calme (relatif !) de celle de Ses Figueretes, plus proche du centre, avec son petit quartier balnéaire pépère.

L’île compte 2 grandes stations balnéaires. Santa Eulària des Riu, sur la côte est, est la plus agréable, avec sa belle plage (artificielle et très urbaine) et son puig de missa coiffé par une vénérable église fortifiée. La clientèle y est plutôt retraitée. À l’ouest, Sant Antoni de Portmany attire plutôt une foule jeune et anglo-saxonne, qui a colonisé la plupart des commerces et des bars (très festifs), notamment du côté du Café del Mar et du Mambo à l’heure du sunset. L’ambiance y est souvent survoltée. La plage n’est pas extra, mais l’hébergement est ici d’un excellent rapport qualité-prix sur cette île par ailleurs très chère.

Pour plus d’intimité, il faut miser sur les plus belles calas entaillant les côtes, tout en sachant qu’aucune, ou presque, n’échappe à la foule et aux problèmes de parking en plein été… Certaines sont sableuses, d’autres caillouteuses et presque toutes sont plantées d’un ou plusieurs chiringuitos (kiosques) où, à la belle saison, on dévore du poisson frit à belles dents (mais uniquement en ayant réservé, vu l’affluence…).

Cala Saladeta © pkazmierczak - stock.adobe.com

Nos plages préférées ? Beaucoup sont au sud et au sud-ouest. La grande Ses Salines, toute de sable mais très fréquentée. Sa Caleta, bondée mais mignonne comme tout, coincée entre deux pans de falaises ocres. Les Platjes de Comte et surtout la discrète es Racó d’en Xic, exclusivement nudiste, conjuguant eaux turquoise et falaises rayonnantes. L’arc de cercle sableux de Cala Bassa, avec son camping sympa. Et, au nord de Sant Antoni : la Cala Saladeta, atteinte en 5 mn à pied depuis la Cala Salada (décidément trop envahie).

Au nord, la Cala Benirràs, au sable brun, voit se réunir de nombreux musiciens et fêtards le dimanche.

Les plus grandes plages se trouvent au nord-est de l’île, mais elles sont pour la plupart assez (voire très) construites, comme à Es Figueral (sympathiques hébergements abordables) et Cala Sant Vicent. Même tableau à Cala de Port Sant Miquel, au nord de l’île (avec une petite plage parfaite pour la baignade mais envahie). Un peu plus loin, Cala Portinatx (et surtout S’Arenal Petit) est un peu plus tranquille.

Plages à Formentera

Plages à Formentera
Ses Illetes © borjalaria - stock.adobe.com

Comment ne pas craquer devant la longue (très longue) langue de sable fin prolongeant l’île à sa pointe nord ? Côté ouest se déroule la plus belle plage des Baléares, Ses Illetes, aux dunes moutonnantes. Côté est, la platja du Llevant n’a pas grand-chose à lui envier. Seul souci : en plein été, le secteur est envahi et les beach bars pratiquent des tarifs ahurissants. À l’aube, le lieu est encore désert (et libre d’accès).

Sur la côte ouest, la Cala Saona est sans doute la plutôt charmante des criques, mais loin d’être vierge. Es Pujols, la seule station balnéaire de l’île, sur la côte nord, aligne 2 plages aux eaux turquoise très peu profondes (parfaites pour les enfants, surtout côté platja des Pujols).

Pour le reste, les « plages » se limitent surtout à une étroite bande de sable et/ou de rochers soulignant le littoral sud. La platja de Migjorn bénéficie d’une bonne réputation depuis que les plus grandes rock bands des sixties s’y firent dorer la pilule (Pink Floyd en tête), mais le ressac peut être violent et, honnêtement, on a vu mieux.

Baléares : quelle île choisir pour la randonnée et la nature ?

L’une des plus belles randos du monde à Majorque, les cami de cavalls de Minorque, de quoi se ressourcer après la fête à Ibiza ou à Formentera…

Randonnée et nature à Majorque et Cabrera

Randonnée et nature à Majorque et Cabrera
Serra de Tramuntana © Tolo - stock.adobe.com

C’est l’une des plus belles randonnées du monde. Épousant une bonne partie de la Serra de Tramuntana, le GR 221, alias Ruta de Pedra en Sec (pour ses multiples murets de pierre sèche) court tout au long de l’échine de la chaîne montagneuse, entre villages d’altitude, terrasses plantées, chenaux d’irrigation, garrigue, bois et cols.

La section la plus fréquentée s’étire entre Deià et Pollença, sur 77,5 km (5 jours de marche), interrompus de refuges bien équipés. Une autre section court entre Esporles et Estellencs, au sud de la Serra, sur 17,5 km.

Sa Dragonera © Dmitrii - stock.adobe.com

Par beau temps, on peut s’attaquer à la célèbre rando du torrent de Parreís, plus courte et néanmoins exigeante (5-6h) : des montagnes à la mer dans le lit étriqué d’un cours d’eau capricieux. La balade, entrecoupée du franchissement de gros rochers glissants, est à éviter impérativement par temps pluvieux.

Parmi nos autres balades préférées : une longue descente vers la falaise percée de Sa Foradada depuis Son Marroig (env 2h30 A/R) ; une excursion à la journée sur l’île déserte de Sa Dragonera (parc naturel), atteinte en bateau depuis Sant Elm ; une marche soutenue jusqu’aux ruines du Castell del Rei (3h), au nord de Pollença ; une balade le long de la côte du parc naturel de la Península de Llevant entre Cala Estreta et S’Arenalet d’Albarca (2h-2h30 par sens). Et pourquoi ne pas embarquer pour la grande île sauvage de Cabrera ? Les plus assidus y rejoindront le phare Ensiola (4h de marche), sur la côte ouest.

Randonnée et nature à Minorque

Randonnée et nature à Minorque
Cala Macarella © ramonespelt - stock.adobe.com

Moins accidentée que Majorque et Ibiza, Minorque se prête parfaitement à la randonnée à pied, en VTT ou à cheval, en particulier au fil du camí de Cavalls (GR 223), qui effectue le tour complet de l’île en 185 km. Il est bien sûr possible de n’en parcourir que certaines sections, sachant qu’un réseau complémentaire de sentiers permet de sillonner l’essentiel de Minorque sans guère s’approcher du goudron. On ne saurait trop vous conseiller de parcourir au moins quelques kilomètres le long du littoral sud-ouest, entre les calas Turqueta et Trebalúger. Les criques enrobées de pins, aux eaux translucides, y sont divines.

Randonnée et nature à Ibiza

Randonnée et nature à Ibiza
Torre des Savinar - Es Vedrà © Noradoa - stock.adobe.com

Pour une courte balade, reliez donc la plage de Ses Salines à la tour de guet (XVIe s) de Ses Portes, ou gagnez au couchant le mirador d’Es Vedrà (avec grimpette optionnelle à la Torre des Savinar pour un panorama encore plus plongeant, mais sans les enfants). Plus exigeant, le tour et l’ascension de Sa Talaia, le point culminant d’Ibiza (475 m), aux portes de Sant Josep, prend environ 5h. Partez à la fraîche !

Quelques jolies randonnées moins connues permettent d’approcher les recoins les plus secrets de l’île. On aime particulièrement le val de Buscastell, aux étroites terrasses plantées, comme autrefois, faisant la cour à une timide rivière, un chenal et des bassins d’irrigation. On y trouve même des cerisiers !

Plus sauvages encore : une randonnée (peu fréquentée) jusqu’aux Torres d’en Lluc (env 4h), dominant merveilleusement la mer, ou une descente jusqu’aux rivages caillouteux de la Cala d’Aubarca — où l’on découvre une belle arche marine. L’amphithéâtre de falaises nappées de pins y est splendide.

Randonnée et nature à Formentera

Randonnée et nature à Formentera
S'Espalmador © Tolo - stock.adobe.com

L’île est sillonnée de sentiers et de pistes cyclables qui permettent d’éviter l’essentiel du réseau routier. Mieux vaut toutefois garder à l’esprit que, en été, il fait chaud, très chaud, sur cette île basse et généralement écrasée de soleil.

Pas de grandes randonnées ici, plutôt d’agréables petites balades, par exemple du côté de Can Marroig (dans la réserve naturelle), jusqu’à la tour de Sa Gavina (1h30 A/R).

Envie d’une robinsonnade ? Renseignez-vous pour savoir si la liaison par petit bateau avec l’île (déserte) de S’Espalmador a été relancée. Au menu : sable presque blanc, eaux turquoise et peu profondes, notamment au nord-ouest, là où une lagune se forme devant l’îlot de Sa Torreta. Divin.

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