Aran maintenant
Anne-Marie Minvielle

Sur ces îles, parents et voisins étaient, pour la vie, enfermés dans leur monde social. Après le nouveau regard ramené d’Amérique par les îliens émigrés, après l’aménagement des ports supprimant la nécessité des curraghs, ces légers bateaux à fond plat, pour atteindre le cargo en mer, après l’avènement de la télévision, les habitudes ont changé.

Chaque île a son école, son bureau de poste, sa supérette. L’eau douce, bien qu’utilisée avec économie, coule au robinet. Mais son souci reste présent avec la récupération de l’eau de pluie, la séparation du sel et de l’eau de mer. De petites éoliennes ont été installées sur Inishmaan, l’électricité est partout. Les ordures sont recyclées. Mais presque tout vient de la « mainland », deux ou trois fois par semaines, en cargo.

Les trois îles mythiques, vivent maintenant du tourisme. « C’était ça ou les jeunes seraient partis… », commente le dynamique Joe Watty sur Inishmore. Ainsi Michael, le berger, a vendu ses brebis. Ainsi les derniers toits de chaume sont parfois des leurres sur des toits en tôle. Ainsi les curraghs symboliques deviennent l’attraction des festivités. Les pêcheurs se sont transformés en « guides » et conduisent des minibus ou des poney-cabs plus couleur locale. On attrape le client comme on attrapait le poisson.

La fréquentation touristique, avec 45 000 visiteurs annuels, dont 2 000 quotidiens sur Inishmore en été, menace le charme solitaire de ces îles. Mais faut-il les transformer en réserve ? Heureusement la protection de la nature et une sévère réglementation immobilière préservent leur environnement.

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Texte : Anne-Marie Minvielle

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