Sri Lanka, des plages du Sud aux plantations de thé
Les plages de la côte Sud
La route qui longe la côte sud en direction de Matara passe à proximité de la baie d' Unawatuna (photo), à 5 km de Galle. Il suffit de faire un petit détour, et on y est. Son nom pourrait être celui d’une jolie crique tahitienne, même si sa plage n’est pas d’un bleu turquoise transparent comme en Polynésie. Néanmoins, elle est de celles qui font rêver sur les cartes postales et brochures touristiques.
En 2004, le tsunami transforma soudain en cauchemar ce site idyllique. Le paradis se changea en enfer et de nombreux locaux et étrangers y trouvèrent la mort. Depuis ce désastre, la vie a repris ses droits, la station a été reconstruite, et le tourisme est reparti de plus belle.
Le charme indéniable d'Unawatuna tient à son site : une baie aux dimensions raisonnables terminée par une pointe rocheuse coiffée d’un beau dagoba blanc, sorte de monument blanchi à la chaux en forme de cloche bouddhique.
À 4 km après Weligama et à 10 km avant Matara, voilà Mirissa une plage non pas paradisiaque mais belle tout simplement, comme il n'en existe plus beaucoup dans l'île. Quel nom poétique et enchanteur ! Le site n'a pas volé ce nom qui sonne si bien dans ce paysage préservé.
À 3 km à l'ouest de Matara, la plage de Polhena a connu aussi le même épisode dramatique. Près de 110 habitants (sur les 3 000 que comptait ce faubourg) sont morts lors du tsunami de noël 2004. La catastrophe est encore fraîche dans les mémoires. Il suffit d’écouter les récits des propriétaires des hôtels, même si certains ne veulent pas en parler.
À Matara, aujourd’hui, on peut donc se baigner toute l'année sans danger car la baie est protégée par une barrière de corail. Avec masque et tuba, un plongeur peut passer des heures à observer poissons et coraux. La plupart des petits hôtels économiques vous proposent de vous accompagner sur la barrière de corail. Inutile d'y aller les jours de grande marée ou de pleine lune : les fonds sont tellement agités que l'on n'y voit rien, la mer étant mauvaise et redoutable.
- Intro
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- Fiche pratique
Texte : Olivier Page
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