Bonjour
Fin aout 2015 , j’achète un vol sur le Portugal. Le 25 septembre 2015 la compagnie annule ce vol prévu le 25 octobre.
Explication: “” Ryanair a le regret de vous informer que suite à une recherche opérationnelle, les vols cesseront d’opérer à compter du 25 Octobre."" ( recherche opérationnelle ? … comprenne qui peut)
En cherchant sur le net je lis que la compagnie est dans son droit si elle annule un vol 15 jours avant le départ, et qu’aucune indemnité n’est possible. Seul le prix payé sera remboursé…
Qu’en pensez-vous?
Gilles
C’est ainsi, c’est un règlement européen, que dis-je, une décision de justice européenne !
Il est évident qu’une annulation induit une recherche d’une solution alternative et probablement un prix supérieur à celui payé à la compagnie qui se désiste mais il a bien fallu fixer une limite de temps à la durée où l’annulation ne peut se faire sans indemnisation et c’est deux semaine.
Personnellement, j’estime ce délai un peu juste pour que le voyageur puisse ne pas trop être pénalisé financiairement.
Il serait logique qu’une indemnisation soit prévue en cas d’annulation survenue un certain temps après la réservation.
Par exemple, si un vol est annulé plus de trois mois après que la réservation a été faite, une indemnisation devrait être due.
Mais il faudrait une décision politique européenne en ce sens …
Autre problème, c’est le remboursement… S’il peut être rapide lorsque la compagnié rembourse directement l’acheteur ( j’ai eu plusieurs fois le cas, argent de retour entre 24 heures et une semaine), lorsque le vol a été commandé par l’intermédiaire d’une agence en ligne, ce remboursement qui transite par eux met de nombreux mois avant de parvenir à son destinataire final, le voyageur, et les frais accessoires, taxes, frais de payement par cate et autres, sont perdus. Raison de plus de ne pas passer par ces intermédiaires !
Cela veut dire que le segment n’est pas jugé rentable, ou que sur un certain nombre de vols sur ce segment, le taux de remplissage est très insuffisant.
Compte tenu des marge très faibles pratiquées par des low cost, il est clair que ça risque plus de leur arriver chez elles que chez d’autres. Il leur faut impérativement remplir les avions sinon à 100% du moins plus que convenablement, faute de quoi bouillon assuré.
Cela dit d’autres compagnies pratiquent ainsi, quand un vol est presque vide: on vous reporte sur le lendemain, la veille, etc.
D’autres encore qui constatent qu’une ligne de révèle peu ou pas rentable attendent la fin de la saison commerciale pour modifier ou supprimer des fréquences, afin d’honorer leurs engagements (AF vers le Brésil sauf Rio et SP en ce moment, par exemple)
D’accord la jurisprudence est respectée, mais on note quand même le déséquilibre. Si nous, on ne peut plus voler à la suite d’un imprévu survenu 15j avant le vol, on perd le billet low cost, on perd souvent une grande partie de son prix en compagnie classique (sauf en flexible). Si elle décide de ne plus nous faire voyager, elle n’a qu’à rembourser, aucune perte pour elle.
Et c’est évident qu’à 15j du départ, pour trouver un tarif intéressant, c’est peu évident.
Bonjour,
Ce qui s’applique dans ce cas, c’est l’article 5 du règlement 261/2004 du 11 février 2004 du Parlement Européen et du Conseil :
“Article 5 Annulations
1 : En cas d’annulation d’un vol, les passagers concernés;
a)…
b)…
c) ont droit à une indemnisation du transporteur aérien effectif conformément à l’article 7, à moins qu’ils soient informés de l’annulation du vol;
i) au moins deux semaines avant l’heure de départ prévue,
ou
ii) de deux semaines à 7 jours avant l’heure de départ prévue si on leur offre un réacheminement leur permettant de partir au plus tôt deux heures avant l’heure de départ prévue et d’att’eindre leur destination finale moins de 4 heures après l’heure d’arrivée prévue, ou;
iii) moins de 7 jours avant l’heure de départ prévue si on leur offre un réacheminement leur permettant de partir au plus tôt une heure avant l’heure de départ prévue et d’atteindre leur destination finale moins de 2 heures après l’heure prévue d’arrivée”
Donc, si annulation du vol par la compagnie 1 mois avant le décollage, et quelque soit le motif d’annulation (ou même sans motif indiqué d’ailleurs), pas d’indemnisation. On est seulement en droit d’être remboursé (moins frais d’agence si, en dépit des conseils régulièrement donnés sur ce forum, on n’a pas acheté son billet directement à la compagnie aérienne).
Rappelons que ce règlement 261/2004 s’applique à tous les vols au départ de l’Union Européenne ainsi qu’aux vols à destination de l’Union Européenne, mais exclusivement dans ce dernier cas, s’il s’agit d’une compagnie européenne.
Pour plus de détails voir mon blog :
Cordialement
tu peux pas avoir des tarifs supers serrés, et vouloir encore que la cie assure quand meme un vol deficitaire…
C est le risque que tu prends avec les low cost
Sur ne cie régulière tu pourrais demander un geste commercial en prouvant ton prejudice, mais là…tintin!
Salut
Suite.
On a reçu un mail de Ryanair qui nous dit que le remboursement (intégral) interviendra dans 5 à 7 jours… Je vous tiendrai au courant.
Mais pour retrouver un vol Clermont-Ferrand / Porto au prix qu’on avait payé à Ryanair et à 3 semaines du départ … mission impossible.
Je ne comprends pas trop la raison d’annulation de ce vol.
Je ne crois pas que la cause d’annulation du vol soit dû à un mauvais remplissage de l’avion.
A Toussaint, ces 2 dernières années on a utilisé ce vol, et … aller comme retour l’avion était complet. (Il y a une forte communauté portugaise à Clermont-Fd) .
Ceci dit, pas grave, on s’en remettra.
Heureusement on achète TOUJOURS directement auprès des compagnies aériennes et on évite soigneusement tous les courtiers. Donc on sera entièrement remboursé, mais sans le moindre geste commercial de la part de Ryanair, et message laconique, “désolé, vol annulé”.
Et heureusement bis, on ne perd aucun frais de réservation, on ne réserve jamais rien en général, et on ne verse jamais le moindre centime pour une réservation avant de partir… en général.
Merci pour vos infos.
Gilles
un manque d’avions sur ce créneau. Ces compagnies bossent à flux tendus, s’il y a une grande visite à avancer, il faut supprimer des rotations.
Salut
Explication tout à fait plausible en effet…
Il y a des décennies, le vendeur essayait de fidéliser, de conserver ses clients, son fond de commerce… et le slogan publicitaire de l’époque était “le client est roi”. Aujourd’hui, avec de plus en plus de boîtes, le slogan c’est devenu “l’argent du client est roi, le reste on s’en branle”…
Ceci dit … pour l’instant Ryanair est dans les clous dans sa relation client: délais annulation respectés, information (certes laconique) donnée, contact mails réels.
Salut
Gilles
Sans compter que dans sa rotation, cet avion ne fera pas que ce vol: il en assurera cinq ou six avec le même équipage, voire le double avec un remplacement. Alors même si ce segment est plein depuis Clermond-Ferrand, si d’autres sont en déséquilibre, on le sacrifie. S’il arrive plein au Portugal mais que dans l’autre sens il est vide, aucune rentabilité.
Rien sans doute, en terme de services, n’a plus baissé en valeur constante (rapportée au niveau de vie moyen) que le transport aérien.
Des vols long-courrier qui coûtaient 5 ou 6 salaires minimum il n’y a pas si longtemps que ça coûtent un demi smic de nos jours.
Comme on n’a pas diminué - e c’est heureux! - les exigences en matière de sécurité (ça ne fait que s’améliorer), comme le kérosène non plus n’est pas bradé, comme il faut toujours deux pilotes et des PNC, comme le prix des avions est si élevé qu’il faut pour rentabiliser l’investissement les faire tourner à flux tendus ou peu s’en faut, forcément il faut rogner sur les coûts - et pas seulement chez les low cost mais chez elles c’est forcément plus saignant.
Par conséquence , la législation est appliquée à la lettre sans geste commercial (volez en classe affaires ou en première sur une compagnie dont vous êtes client régulier avec des tas de miles sur votre carte, vous en aurez des tas et si un vol est annulé on vous bichonnera pour trouver une solution palliative), voire pas appliquée spontanément (des fois qu’un couillon ne réclame pas, toujours ça de gagné… c’est pareil avec les objets manufacturés: oubliez de faire jouer la garantie, on ne vous la rappellera pas!)
Quand j’entends des gens qui font 10.000 km AR pour 800 euros et qui râlent parce qu’il n’y a plus la coupe de champagne offerte comme avant (cet avant magnifié où pas même en rêve ils n’auraient fait un tel voyage: ceux qui le faisaient sont de nos jours en classe affaires et là ils ont leur coupe) qui se plaignent de ne pas pouvoir dormir quasiment allongés tout en estimant que 800 euros c’est encore trop, j’avoue que selon mon humeur, ça me fait rigoler ou ça m’agace.
Je suis un petit fonctionnaire en retraite, et je vais tous les ans au Brésil ; je fais un autre grand voyage. Il y a quarante ans, j’aurais pris le train en seconde pour passer un mois à Palavas les flots, hors saison, bien content en plus! Et nous somme snombreux dans ce cas.
C’est comme la bouffe. Allez chez Fauchon, vous pourrez goûter à tout avant de vous décider, vous pourrez même vous faire livrer à domicile sans frais (si grosse commande) etc. Allez chez Lidl, vous suerez dans un hangar pas climatisé, vous pousserez un chariot qui grince, vous prendrez vos affaires dans des cartons à même le sol mais… vous mangerez pour 200 euros par mois. Deux logiques respectables qui correspondent aux goûts de chacun, à leurs moyens également bien sûr! (il y a des riches radins qui vont chez Lidl, des gens modestes qui sans aller jusqu’à Fauchon vont dans des commerces assez huppés et chers pour y trouver plus de bons produits).
La plupart des clients veulent payer toujours moins; ça ne les gêne pas, souvent, que pour ça certains fournisseurs exploitent les personnels de façon odieuse (mais ils gueulent s’il n’ont pas leur augmentation annuelle et si on rogne sur leurs avantages acquis: ce sont toujours les autres qui sont des nantis, des privilégiés**). Eh bien les compagnies s’adaptent en proposant un modèle fondé exclusivement sur le prix.
** bémol pour les pilotes mandarins d’air-france scandaleusement assis sur une situation de féodaux qui va faire crever la compagnie. Cela alors même que les personnels au sol et les PNC ont accepté des efforts énormes
Effet balancier… les clients des LC réclament désormais un peu plus de services, et progressivement ces compagnies les mettent en place (choix du siège, tarification plus transparente, sites d’achats moins truffés de pièges à fric etc.) Du coup la fourchette des écarts de prix diminue, surtout que les compagnies classiques bougent dans le sens opposé.
Si ca se trouve, d’ici quelques années on verra des low cots offrir une “classe affaires” au rabais et alors peut être que des “super low cost” surgiront avec encore moins de prestations que de nos jours.
C’est le fournisseur qui s’adpte à la clientèle et pas le contraire.
à la justesse de tes propos,
que l’actuel client voyageur, ne connait pas le fait qu’un tarif aérien actuel est , en effet, x fois moins cher qu’il y a 25ans,
et qu’avec cela, le service ne peut plus suivre !
Je pense que l’avenir verra des gros porteurs remplis à raz avec des tarifs canons et service minimum( comme actuellmt) et des vols ultra rapides ,avec du service et des tarifs adaptés
Avoir une flotte ultra standardisée, qui permet de grandes économies d’échelle pour les entretiens à venir.
Et changer très souvent les avions, quitte à les revendre dès qu’ils vieillissent. Ainsi on a les plus modernes, donc moins de risques de pannes qui font perdre des liaisons quand ces dernières s’enchaînent quasiment sans discontinuer - et on a surtout les moins gourmands en carburant (les 737 de maintenant ont peu de choses à voir avec les tout premiers zincs de ce modèle).
Pour les avions ultra rapides (donc supersoniques) je suis un peu sceptique. L’expérience du Concorde a durablement dégouté le secteur et ce même avant le drame.
Il me semble qu’avant de gagner du temps sur le trajet lui même, on pourrait réfléchir pour en gagner sur les embarquements et débarquements (formalités incluses), sur des moyens commodes et rapides de joindre les aéroports et les villes
Et en vol, pour ceux qui voyagent pour travailler, améliorer les moyens de communiquer facilement et en temps réel (c’est en cours). Le cadre qui file à New-York pour une réunion décisive recevrait les dernières informations pendant son trajet et pourrait finaliser son argumentaire.
Pour les classes éco, il y a sans doute des progrès à faire sur le confort des sièges (sans pour autant diminuer le nb de ces derniers) surtout pour le long courrier.
Déjà le bagage à main passé de cinq à dix kilos, “impossible” il y a peu, c’est un progrès énorme.
Un fauteuil éco pas rembourré avec des noyaux de péches, pour dix heures de vol, me semble plus utile que 15 films en option (il y a un truc qui s’appelle “livre” qui peut occuper qui ne veut pas dormir et qui peut en remplacer 12 sur ces 15) et de toute manière on n’aura jamais de gastronomie en haute altitude. Alors chouiner sur les plateaux repas… Pour ma part ils seraient remplacés en classe éco par des sandwiches contre 30 euros de réduction que ça ne me gênerait pas si on a de quoi boire (sur longue distance, c’est indispensable pour éviter la déshydratation)
C’est comme les poissons volants. Il y en a, mais ce n’est pas la loi du genre (Audiard)
C’est le tout premier prix d’appel, avant que ça ne grimpe vite avec le temps au point parfois, pour les dernières vendues, d’être… plus chères que celles des compagnies “normales” (même si là encore ce n’est pas la loi du genre: il faut être honnête, en général ça reste moins cher même en ajoutant les options dont celles “obligatoires” comme la taxe pour payer par carte alors qu’on ne peut pas faire autrement)
C’est facile à calculer. 200 places à 50 euros pour un vol de 2h, une fois déduits les taxes et frais divers, ça mettrait l’heure de vol à 5.000 euros et ça ne peut pas couvrir les frais (salaires des PNT PNC même s’ils sont très bas, kérosène, amortissement de l’appareil qui demeure un capital très cher à rentabiliser à tout prix, personnel au sol même s’il est nettement plus réduit que chez les autres etc.) Alors faire des bénéfices avec ça…
C’est un peu comme si l’hypermarché du coin faisait une pub pour son rayon boucherie. “Entrecôtes à partir de 2 euros le kg!” Il y en aurait bien entendu à ce prix (sinon: publicité mensongère). Le premier kilo venu ainsi, puis on passerait à 5 euros puis à 10, 12, avant de finir peu s’en faut au même prix qu’ailleurs. Et toujours avec une découpe plutôt mal torchée, une absence de parage, un emballage règlementaire mais le strict minimum.
Et si je dis à mon boucher de quartier (qui tient à me revoir, pas par amitié pour moi mais dans son intérêt bien compris) que “la semaine dernière c’était de la semelle immangeable” il s’excusera et… fera un geste commercial. A l’hyper, on me dira (si j’ai de la chance) “ah désolé msieur, et là je vous mets quoi?”
Ce sont deux mondes opposables, mais il ne sert à rien de dénigrer l’un au profit de l’autre, juste informer pour que chacun trouve son modèle qui lui convient - quitte à stigmatiser les entorses aux lois et règles, “hors contrat”
Payer même très cher parce qu’on a négligé d’imprimer sa carte d’embarquement avant? C’est normal, c’était dans le contrat (mais si un client apparemment averti signale que bien que compétent en informatique cela lui était impossible faute d’avoir souscrit à une option facultative, c’est un scandale)
Payer cher pour un bagage en soute? On le sait avant: on voyage ainsi ou on va ailleurs, chez d’autres concurrents si ça ne nous convient pas (c’est pour ça que moi qui ne voyage pas léger, je prends très peu de LC européennes).
Bagage à main qui dépasse le gabarit, donc soute? Il y a une règle, on la respecte. Si tout le monde dépasse “un peu”, plus d’embarquement possible. Certes il y a des fois de la tolérance, que ce soit dans d’autres compagnies ou la même sur d’autres vols, mais la tolérance ne donne pas droit à des “avantages acquis”
Payer pour manger ou boire dans l’avion? Idem on le savait et quand on recherche le moindre prix, on veut avant tout être déplacé d’un point A vers un point B en respectant les horaires et la sécurité. Si on prend le métro, on n’a pas la clim ni la petite bouteille d’eau fraîche comme dans les voitures à la demande et il faut marcher pour aller jusqu’à la station la plus proche…
Ne pas avoir envie de se déplacer à Beauvais pour partir de “Paris”? Respectable. On prend des compagnies qui décollent d’Orly ou de Roissy mais comme elles paieront des taxes plus élevées, ça se répercute forcément sur les prix.
En revanche ce que je n’encaisse pas, ce sont les obstacles pour faire valoir ses droits dès lors que la compagnie est apparemment dans son tort. Numéros scandaleusement surtaxés pour aboutir à… rien, courriels qui reçoivent pour réponse “nous sommes débordés, nous vous répondrons dans un mois minimum” etc.
Pratiques qui hélas ne concernent pas que les LC même si c’est plus fréquent chez elles.
Salut
Evidemment lorsque j’achète chez Ryanair, je connais et accepte leurs conditions. Je n’ai jamais eu de pbms avec eux, mais je respecte scrupuleusement leurs conditions… et je ne m’en plains pas. Vol entre 60 € / 80€/ 100 € ces 3 dernières années, Clermont-Fd Porto AR… que demande le peuple.
Anecdote: cette année vol à 84 €, tentative d’achat vers 22h, mais je fais une erreur dans le numéro de carte, et logiquement paiement refusé, mais après pls tentatives , bien sûr erreur corrigée, … impossible d’acheter ce vol avec ma carte: le site ne veut plus entendre parler de ma carte. Le lendemain, 8h , le prix est passé à 100 € et le site ne veut plus de ma carte . On paiera sans pbm avec la carte de ma compagne. Mais 16 € d’augmentation dans la nuit…
Gaffe pour les bagages, ils contrôlent vraiment: ils ont un gabarit , et si le sac ne rentre pas, il faut payer. C’est pour ça que j’ai une veste avec de grandes poches: trousse toilette, app photo, romans, guides, cartes, médoc, tablette, etc… Sur place je sors mon magnifique sac plastique Intermarché… qui était plié en 4 dans mon sac cabine.
Gilles
Pour ma part, je n’y souscris pas en Europe mais je la comprends.
Vous vous êtes planté avec votre numéro de carte… et Ryanair ne veut plus la connaître. A la limite je dis bon point pour elle, vous êtes ainsi protégé contre un piratage éventuel, tout comme la compagnie.
16 euros dans la nuit en plus? Si le vol s’était rempli encore plus vite, ça aurait sans doute été beaucoup plus, yield management et loi de l’offre et de la demande obligent. S’il n’y avait eu aucune demande, ça serait peut être resté au prix indiqué. Sans doute qu’avant des gens ont payé 50 euros voire 20, après vous, d’autres paieront 150.
Essayez de calculer la recette moyenne par heure de vol à 100 euros lepassager pour Clermond ferrand Porto, une fois déduits les taxes d’aéroport, mettez ça en rapport avec les frais (amortissement des avions, entretien, kérosène, personnel en vol et au sol, impôts même si RA fait tout pour ne pas en payer, etc.). O’Leary n’est pas Mère Theresa, il fait voler pour faire des bénéfices.
Bagage à main contrôlé strictement? Pour que le modèle LC soit rentable, il faut limiter au minimum les temps d’embarquement débarquement et si chacun exagère, ce n’est plus possible. (carte pas imprimée, bagages pas aux normes etc)
Le scandale, c’est quand on tolère des excès pour les premiers et que pour les derniers à entrer, qui sont réglos, on impose le placement en soute parce que les coffres sont pleins.
Et on pourrait aussi standardiser les tailles des bagages à main différents d’une compagnie à l’autre.
Cordialement
Bonjour
Ryanair nous a bien remboursé au centime près, et dans le délais de 5 à 7 jours qu’ils mentionnaient …mais on n’ira pas au Portugal… Pas grave on ira en auto dans le Maeztrasgo, et … on vient d’acheter un vol Lyon Heraklion (Crète) … Aegean est une Cie très sérieuse, et c’est une affaire, puisque nous sommes toujours obligés de voyager pdt les vacances scolaires (boulot) et que pour ces périodes les tarifs flambent…mais … c’est pour dans 6 mois en avril…
Merci à tous pour les infos.
Gilles
Le probleme est un casse tete : si on pend la taille totale des espaces disponibles et que l’on divise par le nombre total de passagers on arrive à des dimensions difficilement acceptables par les passagers.
Les compagnies tablent sur le fait que les avions ne sont pas toujours pleins, et que tout le monde n’a pas besoin de toute la place.
En fait il faudrait diviser la totalité de la place par le nombre de passagers du vol.
Mais qui peut estimer le nombre de passagers à l’avance (à part ceux qui sont complets longtemps à l’avance)?
De plus on pourrait difficilement échapper à des remarques telles que : à l’aller on m’a laissé passer avec des bagages hors normes, mais au retour on a refusé, pourquoi?..
Si on veut etre rigoureux, on pourrait regarger Transavia : 40x45x25 (ça ne fait pas beaucoup, en particulier pour le 45 cm) et Transavia ajoute : de mettre ce bagage sous le siege devant soi (mais là, c’est au détriment de la place pour les pieds ! on n’a déja pas trop de place)
Bonjour,
voici un petit relvé de prix concernant mes derniers voyages avec les LC.
Février 2014 CDG/Casablanca Easy jet 70€ A/R (hors période scolaire).
Février 2015 CDG/Porto Easyjet 75€ A/R (hors période scolaire).
Avril 2015 CDG/Budapest Easyjet 160€ A/R (période scoloire,retour un Samedi matin).
Aôut 2015 Beauvais/Marrakech Ryanair 162€ A/R (période scolaire+supplémént bagage en soute).
Février 2016 CDG/Lisbonne Easyjet 98€ (hors période scolaire).
Avril 2016 Beauvais/Barcelone Ryanair 72€ (période scolaire).
What else?
je priviligie les LC car je ne recherche pas de services+.
Pour m’enmenerd d’un point A à un point B ca me va très bien.
Je n’ai jamais rencontré de difficultés en voyagant avec les lc,car je respecte les CGU.
Vincent.
Qu’appeler vous services+.
je pense que les compagnies “historiques” n’apportent rien de plus, bien au contraire :manque de respect des clients, aucun respect des horaires, etc…
Tels que boissons offertes,revues de presse…
Vincent
En ce qui me concerne, voilà trois semaines que j’attends un remboursement de Corsair suite à une annulation de vol, et pourtant c’était bien un achat en direct. Au total ils se seront fait de la trésorerie sur mon dos à hauteur de 2.700€ et pendant 5 mois, sans même un mot d’excuse ! Je ne suis pas près de m’adresser de nouveau à eux !
Bonjour,
Il faudrait commencer par le commencement : à lire les deux messages que vous avez rédigé sur ce sujet, vous n’avez toujours pas réclamé le remboursement par lettre recommandée avec AR !
Et si ça ne suffit pas, vous vous adressez au Juge de Proximité (procédure très simple, gratuite, et ne nécessitant pas d’avocat). Et soyez assuré que là, ils bougeront…
Pour connaître le menu détail de la procédure à suivre, allez voir là :
Cordialement
je vais le suivre de ce pas !
Bonsoir
j’ai suivi votre conseil ; j’ai envoyé un courrier LRAR le 16 novembre, auquel je n’ai eu aucune réponse ; je passe donc maintenant à la saisine du juge de proximité…
J’incite tous les voyageurs à se montrer plus que réservés à l’égard d’une compagnie aérienne aussi peu commerciale !!:
Bonjour,
Faisant suite à une lettre recomandée avec AR formant demande d’indemnisation forfaitaire en application du règlement 261/2004 ou de la jurisprudence qui s’y rapporte (refus d’embarquement, annulation ou retards importants), un délai de réponse de l’ordre de 2 mois, ou même un peu plus, n’est pas rare.
Lorqu’il s’agit d’un retard important, c’est quasiment toujours un refus.
Depuis que j’ai créé mon blog,
un seul internaute m’a fait savoir avoir été indemnisé après l’envoi d’une seule lettre recommandée.
La plupart du temps, on invoque n’importe quoi en déclarant qu’il s’agit de “circonstances extraordinaires” et que dans ce cas, ils n’ont pas à indemniser.
Mais les textes applicables posent une condition toujours “oubliée” par les compagnies aériennes : elle doivent vous prouver la survenance des circonstances extraordinaires évoquées.
Donc, ça peut valoir une seconde lettre recommandée.
1 seul internaute m’a signalé avoir été indemnisé après l’envoi d’un second courrier recommandé réclamant la preuve.
Tous les autres (100%), qui ont pris le peine de m’écrire pour m’informer du résultat après avoir fini leurs démarches, m’ont informé avoir été indemnisé après la convocation à l’audience, mais AVANT la date de celle-ci, quasiment toujours en échange de la signature d’une clause de confidentialité.
Donc ne lâchez rien !!!
Retournez visiter mon blog : je l’ai mis à jour avec plein de cas précis de refus d’indemnisation au 1er courrier recommandé, avec les réponses à faire dans un 2ème courrier recommandé.
Enfin, si pas de réponse après 2 mois et demi, vous saisissez le Juge de Proximité.
Bien cordialement et bon courage.
Bonjour,
Et pourrait on exiger de la compagnie qu’elle propose une autre solution sur le fondement du a) et du b) ?
Ces deux paragraphes ne sont pas réservés aux annulations à moins de deux semaines. Je pense donc qu’ils s’appliquent à toutes les annulations non ?
Je vous remercie de votre eclairage
Bonjour,
En cas d’annulation d’un vol par la compagnie plus de 14 jours avant l’heure de départ prévue, pas de droit à indemnisation.
Le passager a seulement le choix entre accepter le reroutage proposé ou le remboursement.
Il a aussi droit, DANS L’ATTENTE DU VOL DE REROUTAGE s’il l’a accepté, (si l’attente n’a pas lieu chez lui bien sûr) à assistance, et notamment à restauration et rafraïchissement “en suffisance” + si une nuit, ou plus, sur place, hôtel et taxi pour y aller et en revenir.
Strictement RIEN de plus.
Cordialement
Je vous remercie très vivement pour votre réponse.
Notre compagnie vient d’annuler uniquement le vol retour (8 octobre)
- elle maintient le vol aller (30 septembre)
- aucun autre vol retour n’existe sur le même aéroport (ce qui pose un problème pour récupérer notre véhicule !) : c’était la seule compagnie à effectuer les vols pour cette destination et ils sont tous annulés à compter du 1er octobre.
La compagnie ne propose aucune solution, aucun autre vol, strictement rien à part un remboursement du vol retour annulé et une réduction de 25 euros sur notre prochain vol chez eux !
Il me semble que l’on est en droit d’exiger une proposition, y compris chez une autre compagnie, avec prise en charge du surcoût lié au changement, qu’en pensez-vous ?
Je suis désolée de vous demander votre avis mais les textes me semblent clairs et pourtant la compagnie semble les ignorer ce qui me surprend un peu…
Merci encore !
Bonjour,
Vous faites erreur.
Si l’annulation est faite plus de 14 jours avant les seules obligations de la compagnie sont
- le remboursement (aller ET retour), ou,
- si le passager l’accepte, un vol de remplacement.
Mais le règement 261/2004 du parlement européen et du conseil ne fait pas obligation de proposer un vol de remplacement ! Il n’oblige qu’à fournir des INFORMATIONS à ce sujet. Mais vous nous dites vous même qu’il n’existe aucune alternative au vol annulé…
Cordialement
Bonjour,
J’ai réservé un vol pour 2 pers Bruxelles / New-York. On nous prévient environ 20 jours avant le vol, que le retour New-York / Bruxelles est annulé (pas de raison évoquée)
On nous propose un remboursement du retour seulement OU un report de vol, sachant qu’avec cette compagnie, il n’y a qu’un vol par jour voire moins…
Ma question : Si on accepte de prendre un retour le lendemain, mais que le vol est plus cher que celui qu’on avait réservé, la compagnie peut elle nous faire payer la différence ?
Bonjour,
habituellement, le réacheminement proposé par la compagnie qui a annulé le vol, au moyen d’un autre vol, se fait sans supplément à payer.
Plus de 14 jours avant, pas d’indemnisation pour annulation du vol, quelque soit le motif d’annulation.
le passager a le choix entre
- accepter le réacheminement proposé par la compagnie (sans supplément)
- exiger le remboursement total (ALLER ET RETOUR si acheté simultanément)
Cordialement