À Prague, sur les traces de Chatwin
Infos pratiques
Fascinés, vous le serez à votre tour en parcourant la Prague mystérieuse...
- Le quartier juif : de l'ancien ghetto enserré entre la
vieille ville et la Vlava, restent l’Hôtel de Ville, un ensemble de synagogues
et le vieux cimetière, où est enterré le Rabbi Löw. On peut acheter un ticket
pour la visite de tous les sites ou acheter un ticket séparé pour la synagogue
Vieille-Nouvelle, la plus ancienne synagogue d’Europe encore debout.
Musée Juif, Service réservation : U Stareho hrbitova. Tél. : 222
317 19. E-mail :
rezervacni.centrum@jewishmuseum.cz
- Le château de Prague : ville dans la ville, cet ensemble
monumental bordé de jardins somptueux est un passage obligé. Au programme :
la cathédrale gothique de Saint-Guy, la ruelle d’Or, ruelle des alchimistes...
Les amateurs pourront admirer les merveilles de la Renaissance flamande ou italienne
ayant appartenu à Rodolphe II à la galerie du château.
Centre d'information du château : troisième cour face à la cathédrale
Saint-Guy. Tél. : 224 373 368. Internet : www.hrad.cz
Pour ceux qui veulent arpenter la Prague de Chatwin...
- Incontournable les innombrables cours et passages historiques
qui traversent la vieille villev centre historique, en particulier dans Karlova
et Celetna. Au début du siècle dernier, tous les passages étaient accessibles
et on affirmait alors qu il était possible de traverser la ville sans emprunter
une seule de ses rues...
- Les tout aussi nombreux signes-enseignes, situées sur les maisons
de Mala Strana en particulier dans la rue Nerudova, et, dans la vieille ville,
sur Karlova et Melantrichova. Système d’identification des maisons jusqu’au
XVIIIe siècle, ils ont souvent une signification ésotérique.
...Et quelques conseils de lecture
- Utz, de Bruce Chatwin (1989), Éditions Grasset, 1990, 181 p.
- Le Golem, de Gustav Meyrink (1912), Éditions Stock, 1998, 320 p.
- Praga magica, d’A.M. Ripellino, un véritable voyage initiatique à travers
Prague. Paris, Presses Pocket, collection « Terre humaine », 1993.
Texte : David Alon
Mise en ligne :