Bonjour Gérard, Actuellement je posséde une Fantier Caballero 125 Scrambler.
J’ai écris un petit texte sur mon projet Paris-Oulan-Bator.
Il résume l’état d’esprit, je te le copie ainsi qu’une foto de ma moto.(Si tu as la patience de le lire )
…“Je m’appelle Rémy Rault, j’ai 65 ans, je suis artiste peintre et motard. De Paris ou je réside, je vais parcourir 10 000 km au printemps 2023, En solo sur Fantic Caballero Scrambler 125 cc., en direction de l’Orient et ainsi rejoindre la capitale de la Mongolie, Oulan-Bator. Le poème symphonique de Borodine a bercé mon enfance « Dans les Steppes de l’Asie Centrale »et je rêvais loin, quelle évocation merveilleuse, Je veux offrir ce cadeau à l’enfant rêveur que je fus, que je suis. Parcourir les steppes de l’Asie centrale, enfin, jusqu’en Mongolie, à moto, quel bonheur, quelle chance ! La Mongolie ; parce que c’est loin, très loin, frontière fantasmée entre ici et ailleurs. Ces immenses espaces sauvages et mystérieux. Que vais-je découvrir, que vais-je ressentir, que vais-je vivre là-bas si loin dans cet ailleurs. Je ne sais pas , sans doute le pays le plus mystérieux. Je n’ai pas peur, je veux y être tout simplement. J’ai envie de partages avec les mongoles et que les mongoles me découvrent, me rencontrent. C’est une expérience que je veux vivre, ressentir et le partager. La moto, parce que c’est l’aventure, c’est la liberté, la légèreté, une vulnérabilité visible qui suscite la solidarité. Une invitation à la rencontre. Pourquoi la Caballero Scrambler, parce qu’elle est belle, parce qu’elle est solide, rassurante, confortable, sa polyvalence me portera sur toutes les routes, tous les chemins, toutes les steppes, cette moto me plait et me rassure. La longue route m’attend, le road trip intégral, une progression vers des terres inconnues, mon histoire mêlée aux histoires en cours ailleurs, dans d’autres langues, d’autres parfums, d’autres vents, des regards différents, des convergences éphémères et fertiles, un élargissement culturel, de nouveaux souvenirs en commun, de belles histoires à inventer et à vivre et à raconter. Je tourne la clef vers la droite, j’embraille, j’appuie sur le démarreur électrique, je passe la première et c’est parti, aussi simple que cela…”