Les États-Unis en train, de New York à San Francisco
Le service à bord
En queue du wagon-couchettes du Cardinal, le couvert est dressé. Un wagon-restaurant d'une vingtaine de places accueille les passagers. Dans une odeur de graillon, deux femmes s'activent pour cuisiner et servir les passagers, au petit déjeuner, à midi et pour les repas du soir. Avec le roulis, la tâche est pénible, elles s'en acquittent en se balançant des vannes. L'ouverture du restaurant est annoncée au micro. Pour le soir, un steward passe dans le train pour prendre les réservations. « À quelle heure, voulez-vous dîner : 17h30, 19h ou 20h30 ? ». À midi, c'est la cohue des affamés : « Premier arrivé, premier servi ! »
Au menu du matin : omelette (9 $), œufs brouillés (6 $), petit déjeuner continental (7 $)... A midi : salade végétarienne (6 $), burgers (7,75 $), sandwiches (8 $). Le soir, c'est pâtes (12,50 $), poulet grillé (14 $), poisson (17,50 $)... Les plats sont copieux et bons, de quoi faire passer la vision d'une fourchette pas très reluisante. On y sert aussi de l'alcool (bières, vins) et une quantité de snack à des tarifs raisonnables. Pour les personnes en cabine-couchette, c'est pension complète. Le prix des repas est inclus dans le billet. Attention : les aliments apportés à bord ne peuvent être consommés ni dans le wagon-restaurant, ni dans le wagon panoramique.
Un seul mot : attentif. Le personnel d'Amtrak, presque obséquieux, se montre à l'écoute des voyageurs. Au nombre de quatorze à bord du California Zephyr, les employés font les lits, accueillent les nouveaux passagers, aident parfois à décharger les bagages. S'assurant de votre destination, ils vous réveilleront si vous devez débarquer tôt le matin ou en pleine nuit. Ne pas hésiter à glisser un pourboire au chef de cabine.
Texte : Joel Metreau
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