Je donnais un point de vue, c’est tout, celui d’un type qui pense que voyager dans un pays, ce n’est pas faire le pays, que le contact avec les habitants, c’est un peu ardu parfois, mais que ça faisait partie du voyage surtout en mode sinon routard (il y en a de moins en moins) du moins en mode voyageur curieux.
Il se trouve que je voyage chaque année au Brésil, que j’ai commencé il y a plus de trente ans (et à l’époque je ne connaissais rien des habitudes, de la langue, des spécificités locales d’un pays infiniment plus rustique que de nos jours). Je précise que j’arpente surtout le Nord et le Nordeste, qu’il m’y est effectivement arrivé quelques pépins en si longtemps, surtout que je suis allé dans des endroits que je ne recommanderais effectivement pas à une femme seule, mais je ne vois guère comment une agence m’aurait protégé (elle ne fournissent pas de gardes du corps armés)
En outre sur mes conseils, des tas de gens de tout genre (âge, milieu) ont voyagé au Brésil, et presque tous en sont revenus vivants!^^ (voyageant sans passer par des agences)
A propos de la sécurité au Brésil, j’ai maintes fois répondu à des questions là-dessus, et on pourrait résumer mon opinion par: le Brésil n’est pas la Suisse, on n’y fait pas n’importe quoi, les précautions de bon sens s’imposent le risque nul n’existe évidemment pas mais en Amérique latine on l’accepte - sauf à être plein de contradictions.
Quant au machisme des Brésiliens, c’est pareil. En sachant garder des distances (ce qui ne signifie pas faire preuve de mépris ou d’arrogance), il ne présente pas un caractère particulièrement dangereux.
Je dirais même plus: une femme réellement dans la mouise sera sans doute plus protégée d’agresseurs qu’en France où parfois elles sont agressées sexuellement dans un métro plein au milieu de gens qui regardent courageusement ailleurs.
Et j’ai des copines qui apprécient justement les rapports sociaux au Brésil qui selon elles sont bcp moins dénués d’ambiguïté qu’ailleurs. On veut ou on veut pas, mais si onne veut pas et qu’on n’a pas créé de situation ambiguë au départ, les rapports sont clairs. Et il y a moins de gros lourds qu’ailleurs (même si bien sûr, dans un pays de 200 Millions d’habitants, ça existe): sans doute parce que le mode de société est tel qu’il y a infiniment moins de frustration sexuelle qu’ailleurs:-)
Cela dit bien sûr (mais faut-il le préciser, sauf à des gens au QI négatif?), on ne va pas dans des endroits glauques, la nuit tombée on préfère les taxis officiels aux bus (mais les métros sont en général sécurisés), si on va dans des boîtes on surveille son verre… Que du bon sens, quoi!
Cordialement