Climat
La RD n’est plus ce qu’elle était ! Pas UN seul jour de grand bleu… et du 5 au 10 février, pluies torrentielles… La bonne saison qu’ils disaient ! Température la plus haute 31°, la plus basse 14° dans la montagne. Même à Santiago, où la clim n’était hélas pas reversible, mon épouse a dormi avec ses chaussettes… Il est vrai que nous étions sur les hauteurs de la ville… Donc, petite laine et Kway obligatoires
Sécurité.
À aucun moment, en ville ou en pleine brousse, nous n’avons eu peur. La populations est indifférente, jamais hostile et toujours prête à vous renseigner sauf que les explications (voies très fortes et débit ultra rapide) ne sont pas toujours faciles à comprendre.
ITINERAIRE. Pour faciliter l’utilisation, j’ai choisi la mise en page d’un guide bien connu (éd. 2009).
J’en profite pour préciser que les prix donnés dans ce guide collent bien avec la réalité. Je ne les indiquerai, d’ailleurs que pour les endroits non référencés ou lorsqu’ils ne correspondront pas avec la réalité.
Santo Domingo
Taxi de l’aéroport à la ville historique (zona colonial), un grand pour 4 personnes et des bagages, 30 euros (de 1200 à 1300 pesos).
Hôtel Casa Marion, 35 € (à payer d’avance) avec petit déj (café, 2 croissants). Confortable mais nous aurions aimé un verre d’eau fraîche ou quelques fruits offerts à l’arrivée… Bruyant les 2 premiers jours, beaucoup moins les 2 derniers. N’importe comment, si vous souhaitez passer de bonnes nuits, boules quies obligatoires partout, ou presque : quand c’est pas la musique, ce sont les discussions nocturnes, les disputes, les combats de chien, + le chant du coq (déjà plus acceptable !).
Repas très corrects à la cafet. El Conde. La terrasse est si agréable qu’il faut parfois attendre un peu avant d’y trouver place. Pour un peu plus de luxe et de gastronomie, nous avons testé un nouveau restaurant basque (très bien), 17 € par personne en partageant 3 plats, et pour notre dernier dîner, l’incontournable Osteria de Charly et Christian.
À l’ouest de Santo Domingo
Nous avions prévu une étape à Las Salinas, mais nous avons mis quelque temps à sortir de SD et j’ai préféré filer directement sur Azua. Erreur ! La route est belle et nous sommes arrivés trop tôt… Histoire de visiter un peu, nous sommes partis vers Puerto Viejo. Cette ville ne figure sur aucun guide, et c’était une bonne raison pour aller voir… Nouvelle erreur ! Il n’ y a vraiment rien à voir, pas même la mer que l’on aperçoit au loin, derrière les grilles d’une grande installation industrielle; seulment des grandes cheminées qui fument ! 100 km pour rien. Retour sur Azua et Hôtel San Ramon, triste, triste… Accueil ? C’est quoi ça ? Enfin, les chambres sont correctes même si le mobilier est vraiment très sommaire : pour fêter notre première étape, pas de table : nous avons dû sortit une table de nuit sur la terrasse !
Dîner au restaurant Cira. Très bon mérou (de belles tranches, par la suite nous ne trouverons que des petits “mérous”, plus apparentés aux poissons de roche). Nous y prendrons aussi le petit déjeuner. Service lent…
Peu après Azua, nous avons vu le lendemain sur la gauche de la route des “Cabanas” qui semblent plus accueillantes que le San Ramon… À tester une prochaine fois !
Barahona. Pour notre 2e étape, les hôtels visités ne nous inspirent pas. Même le “luxueux” Costa Larimar : les toilettes juxant la réception sont bouchées ! Pas la peine de payer 60€… Nous continuons notre route jusqu’au Playa Azul. Superbe… 2000 pesos avec le petit déj. Les repas sont évidemment un peu plus chers que dans les restos locaux, nous nous contenterons d’une salade composée dans laquelle l’ajout d’un œuf dur aurait été bienvenu… Piscine agréable mais la plage de sable est… démontée ! Suite au dernier cyclone, elle est recouverte de galets. Le soir nous dégustons notre boisson reconstituante avec amuse-gueule devant le bungalow… Pas longtemps, les moustiques attaquent. D’après la patronne, c’est autour de la piscine que l’on peut échapper à l’appétit de ces petites bêtes. Mais dès le lendemain nous nous approvisionnerons en “serpentins”, pour mettre sous la table, et en bombe pour vaporiser la chambre pendant que nous dînons. Eau chaude… sanitaires parfaits.
Ojeda. Villa Morinda. Cet hôtel ne figure pas sur les guides… À juste titre ! Sur internet, ça paraissait bien mais sur place… Bon, le patron, un Canadien n’était pas là (c’est très souvent le cas des propriétaires d’hôtels), la Dominicaine qui nous accueille est jolie et très sympa. Mais hélas… Il y a une fête autour de la piscine, donc musique à fond la caisse… “Cela ne va pas durer, vers 18 heures, ce sera fini”. OK. Il y a 2 chambres au premier étage, séparées par une salle d’eau. La chasse ne fonctionne pas : un fil de fer trouvé dans la cour (c’est pas ça qui manque) permettra un dépannage sommaire. Ne pas tenter d’ouvrir les portes des armoires : elles vous tombent dessus ! Bof, pour une nuit ç’a ira. C’est quand même 22€50 avec le petit déj. La demoiselle nous préparera un dîner correct que nous prendrons sur la terrasse agréable (malgré le bruit qui persiste; je vais voir : il n’y a plus personne, mais la video continue à tourner… et ne s’arrêtera que vers 20 heures). Vers 2 heures du matin un ivrogne vient chanter sous nos fenêtres. Après quelques moment de patience, je crie un grand “ta gueula” ! Message bien reçu, le bruit s’éloigne… Le lendemain matin, le petit déj. est servi au rez-de-chaussée dans une pièce agréable et impeccable… Il faut revoir les chambre, Monsieur le Canadien !…
Petit retour sur la route de Barahona pour la mine de Larrimar… La piste d’accès ne s’arrange pas : 1 heure pour monter (une douzaine de km) et 3/4 d’h pour en revenir. Intéressant pour voir les conditions de travail (en coopérative) et négocier de belles pierres brutes.
Los Patos, Oasi Italiana. Giordano, le patron, n’est pas là… Mais l’accueil est agréable, les chambres et sanitaires corrects (notre lavabo s’écoulera normalement lorsque j’aurai remis le syphon en bonne position). Le coin est calme. Pas de clim. (l’électricité n’est pas assez puissante mais les ventilos suffisent. La petite piscine n’est pas très limpide mais elle le redeviendra le soir, après le retour du propriétaire qui va la nettoyer. Nous négocions à 1500 la chambre (33,75€) en prévoyant un nouveau passage dans qq jours (puisque nous serons obligés, faute de piste utilisable, de revenir sur nos pas). Excellent baracuda pour le dîner.
Entre Los Patos et Pedernales, nous avons quitté la grande route pour l’Hoyo de Palempico, site très intéressant. mais il ne faut surtout pas suivre les indications routières : 7 ou 8 km avant Pedernales, une panneau annonce Cabo Rojo à droite et l’Hoyo tout droit ! Il faut prendre la première dirrection et lorsque vous serez sur la piste (qui passe dessous la route) prenez à gauche, c’est tout droit… Sinon, vous ferez comme nous, vous irez jusqu’à l’entrée de Pedernales, vous verrez une nouveau panneau, Las Mercedes et l’Hoyo. Bien sûr, on retrouve la piste principale plus loin mais après avoir traversé Las Mercedes (pas grand chose à voir), et demandé le chemin 2 ou 3 fois car la piste, étroite, se ramifie… Les guides disent une heure pour aller, mais il faut compter un peu plus car il y a 70 km… donc 140 A/R. Sur le site, après avoir acquitté les 50 pesos habituels (par personne), vous aurez droit à 7 km de piste plus rustique, à un grand parking et à un sentier “botanique” qui, en quelques minutes vous amène au bord de la falaise. Une immense baraque vide sans même pas un banc (sauf quelques panneaux d 'informations), entourée d’une galerie, vous ouvre ses portes. Vue superbe, très venté !
Pedernales, Hôtel Dona Chava. Bario Alcoa, tél. 809 524 0332. Accueil très sympatique, cadre verdoyant et nuit calme dans de minuscules chambres, avec ventilo. Dîner chez Perez… C’était aussi un hôtel mais lorsque nous avions constaté que les chambres donnaient sur un patio où étaient mises les tables, nous avions eu peur du bruit… En fait, cet hôtel est à vendre et, pour le dîner (poisson rachitique et trop cuit) nous étions seuls !
Petit déjeuner somptueux (3 euros).