Bonjour à tous,
En novembre-décembre 2016, mon ami et moi sommes partis pendant 1 mois à Madagascar, et c’est un grande partie grâce aux différents postes de ce forum que nous avons pu planifier ce magnifique voyage, il est donc temps pour nous aussi de contribuer à ce forum !
Dans ce poste, vous trouverez une description jour par jour de notre itinéraire dans l’Ouest et le Sud de Madagascar, ainsi que des conseils concernant les guides, les restaurants et hébergements.
Guide
Pour ce voyage, nous avons longuement hésité à utiliser les services de taxi-brousse ou à louer les services d’un guide chauffeur. Notre choix s’est finalement porté sur un guide-chauffeur, qui permet de profiter vraiment pleinement de son voyage. Non seulement il est possible de visiter des endroits inaccessibles en transports publics, mais cela vous permet aussi d’avoir de très bons conseils de votre guide-chauffeur concernant des lieux que vous n’aurez pas pensé visiter. Et cela vous permet aussi de gagner du temps si vous êtes un peu court niveau timing. Nous avons donc fait appel à Sata Rasamuelson (http://guidemada.e-monsite.com/ ), qui est juste quelqu’un d’exceptionnel. Dans ce poste, vous trouverez notre opinion concernant Sata ainsi que les opinions plus que positives de nombreuses autres personnes.
Dans les parcs nationaux, il est également nécessaire d’avoir des guides locaux, ce qui permet donc aux populations locales de pouvoir vivre grâce au parc, ce qui est une très bonne chose. Cela veut donc dire qu’en plus de votre guide-chauffeur, vous devrez faire appel à des guides locaux pour la visite des parcs. En général, on vous assigne un guide, mais si votre chauffeur-guide ou vous-même avez une préférence pour un certain guide, il est évidemment possible de s’arranger. Ces guides connaissent pour la plupart très bien la faune, la flore et l’histoire de leurs parcs et sont heureux de partager leur savoir. N’hésitez pas à leur demander si vous avez un souhait particulier (observer une certaine espèce, etc).
Où manger ?
Cela dépend tout de vos attentes et de si vous souhaitez manger local ou non. Dans notre cas, nous cherchions à avoir l’expérience la plus locale possible. De ce fait, nous avons été à chaque fois très satisfaits lorsque nous mangions dans des « hotelys », qui sont des gargottes où l’on vous sert de très bons plats locaux et pour une somme modique (compter entre 1 et 3 euros le plat). De plus, flâner dans les marchés vous permet également de vous préparer de supers pic-nics ou petit-déjeuners : fruits et légumes à profusion, de nombreuses sortes de beignets ou « pains malgaches », yaourts (et oui ! et ils sont délicieux).
La nourriture dans les hôtels est très variable : nous avons eu de très bonnes surprises où les plats étaient bons et locaux, et de moins bonnes, où la cuisine se voulait volontairement européanisée (voir plus bas dans la partie itinéraire pour le nom des endroits que nous avons visités). Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à sortir de son hôtel pour aller tester des options plus locales ! Et si vous avez un chauffeur-guide aussi génial que le nôtre, celui-ci saura très bien vous conseiller.
L’itinéraire
Jour 1 : Arrivée à l’aéroport de Tana
Il faut prévoir pas mal de temps si vous n’avez pas encore votre visa pour pouvoir sortir de l’aéroport. Nuit et repas à la Maison du Pyla. Il s’agit d’une chambre d’hôte juste superbe. Le souper était délicieux : poulet à la vanille, gratin de patates douces etc. et le petit déjeuner succulent également (pain, confiture et yaourt fait maison, fruits). On recommande !
Jour 2 : Départ pour Andasibe (Parc National de Mantadia)
Trajet pour rejoindre le Parc National (PN) de Mantadia à Andasibe. Sur le trajet, nous nous sommes arrêtés aux réserves privées de Pereira et Vakona. Nous ne le savions pas au moment de décider de visiter ces endroits, mais il s’agit en fait de lieu où les animaux sont totalement habitués à l’homme (ou même des anciens animaux domestiques) ou en cage, de manière à ce que les gens puissent les observer facilement. Si vous cherchez une expérience plus « nature », nous ne vous conseillons pas ce genre de lieu. En revanche, il est vrai que c’est une manière sûre et efficace d’observer toutes sortes d’espèces, allant du lémurien au caméléon en passant par les grenouilles.
Jour 3 : Visite Mantadia NP (Andasibe)
A Andasibe, il y a deux parcs : le parc de Mantadia, qui est de la forêt primaire et qui est difficile d’accès (nécessaire d’avoir un 4x4 pour y accéder) ainsi que le parc Analamazaotra, qui est de la forêt secondaire et qui est accessible facilement en taxi-brousse.
Nous avons fait le circuit trekking dans le parc de Mantadia. Il s’agit d’un parcours d’une dizaine de kilomètres assez physique (alternance entre montées et descentes). Nous avons adoré car nous étions seuls tout au long de ce parcours et la faune est réellement sauvage. Nous avons eu la chance d’observer les sifakas à diadème, les indris, et de nombreuses espèces d’oiseaux. En revanche, si vous voulez vous assurez de voir un lémurien sans trop vous fatiguer, il vaudra mieux faire un autre parcours.
Jour 4 : visite de Analamazaotra + VOIMMA (Andasibe)
Parcours facile au sein de la forêt secondaire, qui nous a permis de voir de nombreuses espèces d’oiseaux ainsi que des lémuriens. Le VOIMMA est une réserve naturelle villageoise juste à côté de l’entrée du parc national. C’est une très bonne alternative (ou complément) au parc, car l’entrée est moins cher, et que les revenus vont directement aux villageois qui s’occupent de gérer le parc. Plusieurs parcs nationaux disposent de réserves naturelles villageoises à proximité, n’hésitez pas à vous renseigner.
Pendant ces jours à Andasibe, nous avons logé à Rico Lodge, qui est un hébergement disposant de 4-5 maisonnettes et de quelques tentes. Le cadre, l’accueil, les chambres et la nourriture étaient vraiment top, on recommande vivement. Au niveau du guide local, c’est Francis qui nous a accompagné. Un guide qui connaît bien la faune locale et qui parle un français correct.
Jour 5 : trajet Andasibe-Antsirabe
A Antsirabe, visite du lac Tritriva, qui est un lac d’origine volcanique autour duquel vous pouvez faire le tour en une petite heure. Accès depuis la ville soit en voiture, ou aussi possible à vélo. Sur place, il est possible de faire le tour avec un guide local, mais pas obligatoire. Dans notre cas nous étions accompagné de Jean-Claude, qui a su rendre très intéressante la visite et qui connaissait pleins d’anecdotes à propos du lieu.
Nuit au Green Park. Chambres très bien pour le prix, possibilité de manger au resto de l’hôtel qui est aussi très bon : il y a le choix entre des plats typiques malgaches et une cuisine plus européanisée également.
Jour 6 : trajet Antsirabe-Morondava
Journée entière de trajet. Mais très beaux paysages à admirer en route. Nuit à l’hôtel Trecicogne et repas au même endroit. Les plats malgaches sont très bons, mais aussi possibilité de commander des plats européens.
Jour 7 : trajet Morondova-Bekopaka
Journée de trajet et 4x4 obligatoire, car une grande partie du trajet se fait sur des pistes. Traversée de la rivière en bac. Bekopaka est le village de base pour visiter les Tsingy de Behamara.
Jour 8 : Tsingys de Behamara
Randonnées « Broadway » dans les grands Tsingys. Une magnifique rando d’environ 6 heures qui passe à travers les grottes. Demande un certain physique tout de même (et déconseillé en cas de claustrophobie, certains passages sont très étroits), mais vous permet d’être loin de l’afflux de touristes. Possibilité de faire des randos plus faciles et moins longues également.
Jour 9 : Tsingys de Behamara
Randonnée « Gorges + Manabolobe » d’environ 5-6 heures. Trajet en pirogue jusqu’au lieu de départ de la randonnée. La randonnée permet de monter au sommet des petits Tsingys et d’avoir une magnifique vue. Durant ces deux jours, notre guide a été Armand. Il est vraiment super et très engagé par la cause des guides de la région.
Durant ces 3 jours passés aux Tsingys, nous avons séjourné à l’Orchidée de Behamara. Il s’agit d’un hôtel en dehors du village qui propose des chambres correctes, mais dont le cadre ne nous a pas du tout plu. Cela ressemblait un peu à un club-med dans lequel on n’est pas du tout en contact avec la population locale. De plus, la nourriture servie était totalement européanisée, il n’y avait pas la possibilité de manger des plats locaux. De ce fait, nous sommes allés manger quelques fois dans une gargotte au bout du village, à environ 15 minutes à pied, qui servait de délicieux plats malgaches pour une somme tout à fait modique.
Jour 10 : trajet Tsingy-Kirindy et visite nocturne Kirindy
Kirindy est une réserve connue pour ses Fossas très facilement observables durant la période de reproduction (octobre-décembre). Il est possible de dormir sur place soit dans des dortoirs ou dans des bungalows privés. Le jour de notre arrivée nous avons fait une randonnée nocturne de 2 heures environ, ce qui nous a permis de voir de nombreux lémuriens nocturnes.
Jour 11 : visite Kirindy et retour Morondava
Visite de la réserve durant la journée, durée d’environ 4 heures. La visite permet de voir beaucoup d’oiseaux (mésite variée, couas) et de lémuriens. Nous avons été guidés par Alfonse, qui connaît très bien les lémuriens, mais un peu moins les oiseaux. Retour à Morondava et nuit au Trecicogne.
Jour 12 : trajet Morondava-Antsirabe
Antsirabe est une ville agréable à visiter, avec un très grand marché. Nuit et repas au Green Park. Les chambres sont équipées de douches et WC et le restaurant sert de très bons plats.
Jour 13 : visite Antsirabe + trajet Antsirabe-Ranomafana
Notre chauffeur guide Sata nous a fait découvrir différents artisans à Antsirabe. Nous avons pu visiter l’atelier qui fabrique divers objets à partir de cornes de zébu ainsi qu’une fabrique de maquettes à base de matériel recyclé. Très intéressant à faire.
Nuit à Ranomafana dans le gîte Reniala, qui est situé à côté de l’entrée du parc national, mais à 6 km du village. Le gîte est composé de dortoirs et est tenu par un habitant de Ranomafana vraiment gentil, qui cuisine également de très bons plats malgaches midi et soir et qui pourra vous servir un vrai petit-déjeuner malgache le matin !
Jour 14 : visite NP Ranomafana
Visite du parc national de Ranomafana qui est un des parcs les plus chers de Madagascar avec celui des Tsingys de Behamara (55’000 Ar/personne + guidage 120’000 Ar). Bien qu’étant un des parcs les plus visités du pays, celui-ci ne nous a pas laissé un souvenir impérissable. Il est bien entendu incroyable de pouvoir visiter une forêt humide telle que celle du parc. En revanche, le système utilisé par les guides ne nous a pas convaincu : randonnée dans le parc bien plus courte que prévue, utilisation de téléphones portables par les guides afin de se tenir informé des emplacements où se trouvent des lémuriens. Toutefois, cette opinion est largement influencée par le fait que nous cherchions à chaque fois l’expérience la plus « nature » possible.
Malgré cela, la forêt de Ranomafana héberge de nombreuses espèces aussi rares que charismatiques : vari noir-et-blanc, hapalémur doré, brachyptérolles, philépittes, grenouilles Mantella, scarabée giraffe…
Jour 15 : Trajet Ranomafana-Andrigitra
En chemin, nous nous sommes arrêtés à Fianarantsoa (~1h de Ranomafana) afin d’y visiter la vieille ville (sur les conseils de Sata). Un guide local nous a fait découvrir les lieux durant une visite d’une heure et nous en avons été enchanté (prix :10’000 Ar) ! Nous nous sommes ensuite arrêtés au marché d’Ambalavao afin d’y faire des courses en vue de notre trek dans le parc de l’Andrigitra. Puis, nous avons roulé durant 3-4 heures sur une piste (50 km) afin d’atteindre le parc de l’Andrigitra. Le parc de l’Andrigitra est uniquement accessible en 4x4. Toutefois, si vous n’avez pas de chauffeur-guide, il est toujours possible de faire appel à un chauffeur local uniquement pour ce trajet.
Jour 16 : 1<sup>er</sup> jour de trek dans l’Andrigitra
Après avoir passé la nuit dans le village à l’entrée du parc, nous sommes partis pour le trek dans le parc de l’Andrigitra (entrée 45’000 Ar/jour par personne). Nous étions accompagnés de Philibert, notre guide local, ainsi que de deux porteurs qui ont transporté la nourriture et le matériel pour faire la cuisine et qui nous ont donc cuisiné de bons plats durant le trek. La première journée a consisté en 4 km à travers de magnifiques paysages de rizière, puis 4 km de montée dans la forêt et enfin 8 km sur les haut-plateaux. Cela correspond à environ 7h30 de marche (avec un sac à dos de 20 kg sur le dos) pour atteindre le premier camp (2050 m d’altitude). Les paysages traversés étaient tout simplement magnifiques.
Jour 17 : 2<sup>ème</sup> jour de trek dans l’Andrigitra
Départ à 6 heures pour le Pic Boby (2685 m). Environ 2 heures de marche (4 km) pour y parvenir. Puis redescente au premier camp et enfin 8 km de marche (~3h30) pour arriver au second camp (2000 m).
La visite du parc de l’Andrigitra reste l’une des meilleures expériences de tout notre voyage. Nous n’avons rencontré aucun autre touriste tout du long et les paysages étaient juste à couper le souffle. De plus, Philibert a été un guide plus que parfait : il a une très grande connaissance de la faune et de la flore de la région et a été toujours à notre écoute par rapport au rythme de marche. En revanche, les guides et porteurs de l’Andrigitra sont les moins bien payés de tout le pays (50’000 Ar/3 jours pour le guide et 10’000 Ar/jour par porteur), alors qu’ils travaillent dans des conditions difficiles. Il est donc recommandé d’être généreux sur les pourboires.
Jour 18 : fin du trek et arrivée au Camp Catta
Nous avons terminé le trek durant la matinée et sommes donc redescendus dans la vallée du Tsaranoro (~2h de marche, 7 km). Notre guide Sata nous y attendait et nous a ensuite amenés au Camp Catta (environ 20 minutes de trajet). Le Camp Catta est loin de tout village et il n’est donc possible que de manger sur place (~20’000 Ar le plat, 13’000 Ar le petit-déjeuner, 15’000 Ar le pic-nic). Le cadre est joli et le camp est spécialement connu pour les lémuriens (des makis, Lemur catta, d’où le nom du lieu) qui y ont élu domicile. Si vous souhaitez une expérience locale, nous ne vous conseillons pas ce lieu que nous n’avons que moyennement apprécié.
Jour 19 : Camp Catta
Départ pour une randonnée depuis le camp avec Olivier, un guide local très compétent. Nous avons opté pour la randonnée « Caméléon » qui a pour but le sommet de la montagne portant le même nom, et d’où la vue sur 360° est impressionnante. La randonnée nous a permis d’observer d’autres makis un peu plus sauvages que ceux observés au camp ainsi que de très beaux paysages (durée environ 5-6 heures).
Jour 20 : Trajet Camp Catta-Ranohira (PN de l’Isalo)
Trajet de 4 heures en voiture pour parvenir au village de Ranohira à partir duquel on peut accéder au parc national de l’Isalo. Durant l’après-midi, nous avons visité la VOI (Vondron’olona ifotony) qui est une aire protégée (en-dehors du parc) gérée par la communauté locale. Nous avons fait une randonnée de 3 heures qui nous a permis de découvrir de très beaux paysages ainsi que des piscines naturelles dans lesquelles il est possible de se baigner. Nous étions accompagnés d’Olivier, un guide local qui nous accompagnera également dans le parc de l’Isalo. Nous avons ensuite dîné et dormi Chez Alice, qui est un lieu que l’on recommande fortement ! Les paillotes (33’000 Ar/nuit) sont charmantes et les repas sont incroyables (~12’000 Ar le plat ou 27’000 Ar un menu complet).
Jour 21 : 1<sup>er</sup> jour de randonnée dans le parc national de l’Isalo
Pour ce premier jour de randonnée au sein du parc, nous avons suivi les parcours « Canyon des makis » ainsi que « Piscines naturelles », toujours accompagnés d’Olivier. Nous sommes arrivés à la zone de bivouac 7 heues après notre départ (~12 km, y compris nombreux arrêts). Nous avons trouvé la journée de randonnée un peu courte et le bivouac n’est pas nécessairement utile, car il se trouve à 1 km d’un parking.
Jour 22 : 2ème jour de randonnée dans le parc de l’Isalo
Pour ce deuxième jour de randonnée, nous avons suivi « le Sentier des Crêtes » ainsi que les parcours « Piscines Naturelles » et « Cascade des Nymphes ». Nous avons eu la possibilité de nous baigner dans une piscine naturelle. En revanche, la « journée » nous a semblé un peu courte : uniquement 5 heures de marche (pauses photos et pic-nic comprises). En conclusion, le parc de l’Isalo est magnifique pour ses paysages, mais sa faune reste très peu visible (ce qui ne nous a pas dérangé, mais il est toujours bon de le savoir). En revanche, nous avons trouvé l’expérience chère : guide 120’000 Ar/jour, cuisinier pour le bivouac 40’000 Ar, entrée du parc 110’000 Ar/jour par personne. A choisir, nous recommandons L’Andringitra.
Jour 23 : Trajet Ranohira-Tuléar
Le matin nous avons fait nos courses pour le pic-nic au marché du village de Ranohira puis en chemin pour Tuléar nous nous sommes arrêtés au parc Zombitse-Vohibasia. L’entrée est 45’000 Ar par personne plus 35’000 Ar de frais de guidage. La visite a duré environ 3 heures et est très facile : chemins bien tracés dans le parc et pas de montée. Le parc est également facile d’accès et agréable à visiter sur une demi-journée. Nous sommes arrivés ensuite à Tuléar dans l’après-midi et avons visité le marché que nous recommandons grandement ! Nous avons dîné et passé la nuit « Chez Lala » (22’000 Ar la nuit la chambre double, repas très bon pour 10’000 Ar).
Jour 24 : Trajet Tuléar-Mangily et visite de la spiny forest
Départ pour le village de Mangily dans la matinée. En route nous nous sommes arrêtés vers un petit lac qui est une zone protégée abritant quelques espèces d’oiseaux limicoles. Nous avons ensuite visité la spiny forest, cette forêt sèche de baobabs et de Didieréacées (plantes épineuses endémiques de la région). Le tour était organisé par l’hôtel Solidaire et nous avons été accompagnés par le très bon guide local Albert (25’000 Ar par personne pour un tour d’environ 3 heures). Nous avons ensuite rejoint l’hébergement « Chez Cécile » qui se trouve au bord de plage et avons dîné dans un petit restaurant nommé « Chez Daniel » qui se trouve sur la plage à 100 mètre sur la droite en partant de la place depuis chez Cécile. Nous conseillons fortement ce restaurant (qui est tenu par Daniel et possède quelques tables sur la plage) qui propose des délicieux plats à base de poissons pour 10’000 Ar.
Jour 25 : Mangily
Durant la matinée nous avons visité le Parc Mosa ainsi que les zones humides aux alentours afin d’observer les différentes espèces d’oiseaux trouvées dans cette région. Cette excursion nous a permis de voir beaucoup d’espèces (mésite monias, brachyptérolle à longue queue, coua coureur, de nombreux vangas et limicoles, etc), bien que nous ayons trouvé les techniques un peu invasive (4-5 personnes cherchaient activement les différents oiseaux). 50’000 Ar/personne organisé par l’hôtel Solidaire. Dans l’après-midi nous avons visité la réserve Reniala (grand circuit 25’000 Ar/personne). Dîner à nouveau « Chez Daniel ».
Jour 26 : Mangily
Journée de snorkeling au large d’Ifaty (village voisin de Mangily). La sortie a été organisée par Pedro, un ami de Sata (notre chauffeur-guide), et qui est quelqu’un de vraiment exceptionnel qui était très content et motivé de nous faire découvrir comment les produits locaux sont péchés. Nous avons atteint le spot pour le snorkeling en pirogue, puis Pedro est allé acheter du poisson au marché du village et nous l’a cuisiné sur la plage. Quand nous y étions, Pedro travaillait à l’hôtel nommée « la princesse du lagon », n’hésitez pas à le contacter si vous avez l’occasion. Dîner Chez Daniel et dernière nuit Chez Cécile (25’000 Ar/nuit pour des bungalows au bord de la mer, sanitaires communs).
Jour 27 : Trajet Mangily-Anakao
Au départ, nous voulions aller à Anakao pour pouvoir ensuite visiter le parc national de Tsinampetsoe. Mais son accès s’est révélé beaucoup plus compliqué que prévu et cher car il nécessitait un 4x4 depuis Anakao coûtant 360’000 Ar (et non compris le prix de l’entrée du parc). Nous n’avons donc pas visité le parc et avons pleinement profité de Anakao durant 3 jours à la place.
Le matin, nous avons pris un bateau à moteur depuis Tuléar pour rejoindre Anakao (environ 1 heure, 100’000 Ar/personne aller-retour). Anakao est un petit village de pêcheur que nous avons beaucoup apprécié. Une fois arrivé sur place, nous nous sommes promenés le long de la plage où se trouve aussi des petites échoppes où il est possible d’acheter de quoi grignoter. Nous nous sommes aussi fait aborder par plusieurs pêcheurs qui nous ont proposé de faire des tours en pirogues ainsi que de nous préparer un dîner avec la pêche du jour (ce que nous avons accepté et pas regretté).
Nous avons passé trois nuits à l’hôtel Soalaza (Chez Solange, 35’000 Ar/nuit) que nous recommandons fortement : il s’agit d’un petit hôtel local de quelques bungalows gérés par Solange qui est une habitante du village. De plus, il est aussi possible de manger sur place des repas délicieux et copieux (15’000 Ar/plat). Toutefois, comme mentionné plus haut, il est également bien de faire profiter d’autres villageois et d’aussi aller manger chez eux si vous en avez l’occasion.
Jour 28 : Nosy Ve (Anakao)
Visite de l’île de Nosy Ve qui a été organisée par le cuisinier de « Chez Solange ». Deux piroguiers nous ont amené sur l’île de Nosy Ve (environ 1h). Nous avons ensuite visité l’île qui abrite beaucoup d’oiseaux limicoles ainsi qu’une colonie de paille-en-queue. La cadre est également magnifique avec de longues plages désertes de sable blanc et une eau turquoise. Le repas était également organisé par les piroguiers qui ont sont allés pêcher le jour même du poulpe. Le sortie coûte 25’000 Ar/personne. Le soir nous avons dîné chez un pêcheur qui nous avait abordé sur la plage. Il nous avait préparé la pêche du jour qui consistait en du maquereau en sauce tomate et riz (15’000 Ar/plat).
Jour 29 : Nosy Satrana (Anakao)
Visite de Nosy Satrana avec Stefan, un pêcheur du village rencontrer le jour d’avant. Nous nous sommes rendus sur l’île à pirogue et Stefan nous a préparé un excellent pic-nic à base de poissons pêchés le jour-même. L’île est également très belle (similaire à Nosy Ve). Le soir dîner chez Michel, un habitant du village qui nous à cuisiner le meilleur poulpe que nous n’avons jamais mangé (12’000 Ar/plat) !
Jour 30 : Trajet Anakao-Ranohira
Retour à Tuléar en bateau et visite du marché pour l’achat du pic-nic de midi. En chemin, nous avons fait un arrêt à l’arboretum d’Antiokay qui se trouve à la sortie de Tuléar. Une visite d’une heure nous y a fait découvrir les différentes espèces de plantes de la région (15’000 Ar/personne). En arrivant à Ranohira, nous sommes allés visiter le centre d’interprétation de l’Isalo. Quelques informations intéressantes à propos du parc, mais pas une visite indispensable si vous ne disposez pas de beaucoup de temps. Nuit et repas du soir Chez Alice.
Jour 31 : Trajet Ranohira-Ambalavao + visite parc Anja
Nous avons commencé la journée par un délicieux petit déjeuner malgache (bouillon de riz, porc et beignets, 7’000 Ar) Chez Alice puis nous avons visité la réserve villageoise de l’Anja à Ambalavao (10’000/pers l’entrée + 30’000-80’000 Ar de frais de guidage selon la longueur du parcours). Nous avons choisi de faire le grand parcours qui arrive de l’autre côté de la montagne (environ 4 heures) avec le guide Alex, qui a été super tout au long de la randonnée. La réserve abrite des lémuriens (les makis) qui ne sont pas du tout peureux et la randonnée permet de contempler de très beaux paysages. Cette réserve vaut clairement la peine de s’y arrêter. Nous avons ensuite passé la nuit et dîner à la Résidence du Betsileo. Les chambres sont très bien (40’000 Ar, sanitaires dans la chambre et eau chaude !), par contre la cuisine est correct mais pas extraordinaire avec des plats qui se veulent « fusion » entre la cuisine française et malgache (par exemple bourguignon de zébu, 14’000 Ar/plat). Le patron est par ailleurs français et très accueillant.
Jour 32 : Trajet Ambalavao-Fianarantsoa
Avant de quitter Ambalavao, nous avons visité la fabrique de papier ainsi que la fabrique de soie. Ces visites prennent à elles deux environ 1h et il est très intéressant d’y voir tout le travail manuel. Les visites sont gratuites mais les pourboires sont bien entendus les bienvenus. Nous avons ensuite rejoint Fianarantsoa et fait la visite d’une cave à vin. La visite ainsi que la dégustation durent environ 30 minutes et coûtent 3’000 Ar/personne. Sympa de goûter des vins qui sont très loin de ce qu’on a l’habitude de boire.
Nous avons ensuite visité la fabrique de thé qui se situe à 20 km de Fianarantsoa. La visite dure environ 30 minutes et à la fin une dégustation (et achat) de thés est possible (5’000 Ar/personne). Nous avons trouvé la visite très intéressante car elle nous a permis de comprendre le processus de fabrication du thé à partir de sa feuille jusqu’au sachet (5 kg de feuilles = 1 kg de thé !). En fin de journée nous nous sommes ensuite rendu au marché de Fianarantsoa qui est énorme et qui vaut le détour !
Nous avons passé la nuit et dîner à l’hôtel Raza qui est une maison d’hôte proche du marché et de la gare, tout en restant dans une zone très calme. Les chambres sont très jolies et les sanitaires sont en communs avec les autres hôtes (3-4 chambres au total, 30’000 Ar/nuit). Le repas de soir préparé par nos hôtes était également très bon (2 plats à choix).
Jour 33 : Train Fianarantsoa-Manakara
La ligne de train entre Fianarantsoa et Manakara et la seule en fonction de toute l’île. Elle est utilisée par de nombreux malgaches pour voyager, mais est également utilisée pour le commerce (transport de marchandises qui seront par la suite exportées) ainsi que par les touristes. En principe le trajet devrait durer environ 6 heures. Mais la plupart du temps il faudra compter sur des retards et le trajet s’avèrera beaucoup plus long. Dans notre cas, le départ était prévu à 7h, nous sommes partis à 10h pour finir et arrivés à Manakara à 23h. Il est possible de voyager en 1<sup>ère</sup> ou 2<sup>ème</sup> classe. La majorité des malgaches choisissent 2<sup>ème</sup> classe, où les places assises sont très limitées, alors que la 1<sup>ère</sup> classe (70’000 Ar/personne à partir de 2017) est occupée principalement par des touristes (places assises). Tout au long du trajet, le train s’arrête dans des petits villages pour laisser monter/descendre les passagers mais également pour charger/décharger des marchandises. A chaque arrêt (qui peuvent durer entre 10 minutes et 2 heures), les villageois vous attendent avec plein de bonnes choses à manger et c’est l’occasion de pouvoir partager avec les locaux, il ne faut donc pas hésiter à sortir du train ! Nous avons vraiment adoré cette expérience qui donne également l’occasion d’observer de magnifiques paysages depuis le train. Arrivés à Manakara, nous avons séjourné deux nuits à l’hôtel du Lac Vert (les bungalows sont normalement 55’000 Ar, mais notre guide Sata nous a obtenu un rabais à 40’000 Ar). Les bungalows disposent de sanitaires privés et le cadre est très joli et calme. Le petit-déjeuner est également très bon (bien que pas très local) : confitures et pain maison. Le restaurant était fermé lors de notre séjour, mais on y mange apparemment très bien.
Jour 34 : Manakara (Canal des Pangalanes)
Durant cette journée nous avons visité le canal des Pangalanes en pirogue, accompagnés par Rigobert (40’000 Ar/personne avec le repas compris). La visite du canal est magnifique et nous avons eu en plus le droit à un repas à base de poissons pêchés le jour-même. Rigobert organise également des visites du canal des Pangalanes sur plusieurs jours si vous êtes intéressés. C’est un excellent guide qui connaît énormément de choses sur la culture malgache, la botanique et pleins d’autres sujets également. Nous avons ensuite dîné « Aux Délices » qui proposent de bons plats entre 10’000 et 40’000 Ar.
Jour 35 : Trajet Manakara-Antsirabe
Durant ce trajet qui dure environ 9 heures, nous nous sommes arrêtés en chemin pour faire une visite des thermes de Ranomafana ainsi qu’une visite à l’atelier de maquetterie (travail sur le bois) qui se trouve à Ambalavao. Ces visites ne sont pas essentielles à faire mais cela permet de faire des pauses durant ce long trajet. Nous avons passé la nuit au Green Park à nouveau.
Jour 36 : Trajet Antsirabe-Antananarivo
En chemin pour Tana, nous nous sommes arrêtés à la fonderie d’aluminium afin de voir comme sont produites les cocottes en aluminium utilisées par énormément de malgaches (visite non-officielle avec Sata, environ 5’000 Ar). L’aluminium utilisé par la fonderie provient de diverses pièces qui ne sont plus utilisables (pièces de bords de fenêtres par exemple) et qui sont ensuite fondues pour pouvoir être moulées à nouveau. Les conditions de travail sont extrêmement difficiles (chaleur, poussière).
Une fois arrivés à Tana, nous sommes allés faire un tour à la chocolaterie Roger (délicieux chocolat) et avons dîné et dormi à l’Auberge du Cheval Blanc, qui est un peu en-dehors de la ville mais à 15 minutes à pied de l’aéroport (transfert gratuit en voiture à l’aéroport inclus dans le prix de la chambre, chambre à 55’000 Ar). Le dîner était également très bon, avec un menu proposant divers plats malgaches (12-15’000 Ar/plat).