Les Keys : la Floride, d’île en île

Les Keys : la Floride, d’île en île
Calusa Beach © Simon Dannhauer - Adobe Stock

La Floride ne s'arrête pas à Miami ! Au début du 20e siècle, Henry Flagler, l’un des hommes les plus riches au monde, eut l'idée de relier par une voie de chemin de fer le collier de d’îles coralliennes et d’îlots de mangroves s'étirant, sur quelque 160 km, au bout de la péninsule : les Keys.

On s’y rend désormais à pied sec, par l’Overseas Highway, la « route d’outre-mer » – qui a remplacé la défunte ligne, vite détruite par un ouragan. Terminus : Key West.

Nichée sous les banyans et les fromagers aux énormes fleurs rouges, la ville a conservé le charme de ses vieilles maisons de bois d’un autre âge. On y entretient le souvenir des naufrageurs, des pêcheurs d’éponge et d’Hemingway, qui y vécut de nombreuses années. Un petit paradis tropical, sous le soleil de Floride.

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L’invention de la Floride

L’invention de la Floride
7 Mile Bridge © miami2you - Adobe Stock

La route enjambe les 42 détroits séparant les 43 îles du chapelet des Keys. Des sauts parfois impressionnants : entre Knights Key et Bahia Honda Key, le 7-Mile Bridge (photo) survole les eaux sur plus de 11 km !

D'un côté, les teintes de l'océan varient du cobalt au saphir ; de l'autre, le golfe offre une palette de nuances d'aigue-marine. À gauche, c'est l'Atlantique ; à droite, le Golfe du Mexique. Des deux côtés, du corail à perte de vue, des bouquets de palmiers et de palétuviers. Au-dessus, le soleil et le ciel bleu. C'est le chemin de la « Conch Republic » (République des Conques), le bout de l'Amérique égaré dans les Caraïbes.

La chaussée suit le chemin tracé en 1912 par les hommes de la Florida East Coast Railway Company d'Henry Flagler, l'homme qui a lancé la Floride. Pour y attirer ses premiers clients, il rachète les lignes de chemin de fer existantes et les développe. Un premier hôtel est bâti à St Augustine, puis un second à Palm Beach. Une ville sort de terre, puis deux ; Miami se développe.

Dernier maillon de la chaîne, le tronçon vers Key West, construit au prix d'efforts colossaux, doit faire de cette bourgade une capitale économique : le canal de Panama s’achève et son port semble tout désigné pour recevoir les marchandises en transit.

Malheureusement, en 1935, l'improbable ligne s'envole sous les coups de boutoir d'un ouragan particulièrement violent. Le déclin économique de l'Amérique oblige à l'abandon.

Mythique Key Largo

Mythique Key Largo
Key Largo © Eugene Kalenkovich - Adobe Stock

Emergeant des faubourgs de Miami, la croisière débute au pied d’un premier pont lancé au-dessus de la baie de Floride. Là, un panneau retient l’attention : Crocodile Crossing. Si les alligators abondent, les crocos, les vrais, ne sont guère que quelques centaines à vivre ici, dans l’extrême sud de la Floride.

Bien qu’efficacement protégés, ces discrets mastodontes (atteignant jusqu’à 5 m) voient leur aire de répartition limitée par le climat. Aux premiers frimas, ils s’enrhument, font demi-tour ou passent l’arme à gauche…

Plus loin, c’est un panneau Pelican Crossing qui attire le regard. Au Keys Wild Birds Center, les-dits pélicans, les ibis blancs et les aigrettes blessés se refont une santé entre un pan de mangrove et quelques seaux de poisson distribués quotidiennement. Il n’est pas rare que les malins ratons laveurs y fassent aussi leurs emplettes…

Voici Key Largo (photo)… Une île qui a donné son nom à un film bien connu des cinéphiles. Bogart et Bacall, dirigés par John Huston, y affrontent des gangsters sans foi ni loi dans le huis-clos d’un hôtel local…

Trois ans plus tard, le réalisateur récidive avec African Queen. On y retrouve Bogey, aux côtés de Katharine Hepburn cette fois, dans une mission est-africaine. Le rapport ? Aucun, si ce n’est que le petit vapeur du film, authentiquement africain, a fini sa course… à Key Largo. Restauré, il offre désormais de courtes sorties en mer aux amateurs de nostalgie.

Récifs, coraux et hôtel sous-marin

Récifs, coraux et hôtel sous-marin
Christ des Abysses © Lawrence Cruciana - Shutterstock

Long serpent de terre, Key Largo s’étire sur près de 50 km de long pour 3 km de large au plus. Comme l’ensemble des Keys, l’île est le vestige d’un ancien récif exposé par la baisse du niveau des mers. Un autre a poussé au large : protégé par le John Pennekamp Coral Reef State Park, il forme la plus grande barrière de corail d’Amérique du Nord.

Cap sur 25°07’27” nord et 80°17’48” Ouest. Tancé par la houle légère, le bateau rejoint les Dry Rocks, à cinq bons milles au large. Palmes aux pieds, masque sur le nez, on se laisse bientôt glisser à l’eau pour découvrir un bien étrange locataire : le Christ des Abysses (photo), une statue de bronze ancrée ici en 1965, par plus de 7 m de fond, bras levés au ciel.

Au Jules’ Undersea Lodge, on loge dans une ancienne station de recherche scientifique, posée au fond d’un chenal bordé de mangrove. Pourquoi passer la nuit ici ? Certes pas pour le prix : à 800 $ les 8 heures de sommeil pour deux et un confort plutôt rudimentaire, on trouve mieux ailleurs.

Premier hôtel sous-marin au monde, Jules’ n’est accessible qu’aux plongeurs certifiés ou à ceux qui suivent une courte formation afin de visiter les lieux (95 $ “only” !). Les bagages y sont transportés en valise étanche… tout comme la pizza du dîner !

Une fois sur place, les activités se limitent à l’essentiel : farniente ou observation des poissons par la fenêtre transparente – c’est vous, cette fois, qui êtes dans le bocal.

Islamorada, de pont en pont

Islamorada, de pont en pont
Islamorada © Irina Schmidt - Adobe Stock

Islamorada n’est pas une île, mais une enfilade d’îles – « pourpres », disaient les Espagnols –, qui, semble-t-il, y trouvèrent un grand nombre de serpents violets.

Après un sérieux petit déjeuner chez Mangrove Mike’s, entre musique country et photo de George Bush Sr. (« un gars d’enfer pour une journée de pêche au bonefish », dit la légende), seules deux activités restent au programme : taquiner le tarpon, le marlin, l’espadon, ou visiter l’inattendu Diving Museum, où est exposée l’une des plus fantastiques collections de scaphandres au monde…

Au Mile Marker (borne) 50 : voici Marathon, capitale autoproclamée de la plongée et du lobster reuben (sandwich choucroute-langouste). Les aficionados du grand bleu y explorent Sombrero Reef, veillé par un phare rouge métallique, et l’épave du Thunderbolt, coulée pour créer un récif artificiel. Au programme : corail cerveau, corail doigts (porites), corail laitue (pectinia), requins-nourrices…

Ceux qui n’ont pas le pied marin se contenteront d’aller visiter le Turtle Hospital, installé en bord de route, dans un ancien motel des années 1960. Entre 50 et 100 tortues de 3 ou 4 espèces y sont soignées chaque année.

On y répare les carapaces endommagées par les hélices des bateaux, on tente de retirer les hameçons et les plastiques coincés dans les intestins et, plus difficile, de guérir les tumeurs malignes. Les 9/10e des patientes sont traitées pour des cancers dus à la pollution des eaux marines.

Escale à Key Deer

Escale à Key Deer
Key Deer © hakoar - Adobe Stock

Passé le Seven-Mile Bridge, les constructions disparaissent et le vert prédomine. Revoici les Keys d’antan, bordées de mangrove, de plages de sable corallien (jolie Bahia Honda) et de petits bois touffus juchés sur de hautes racines – une adaptation imparable pour échapper aux inondations de tempête. On parle ici de hammocks (hamacs).

Big Pine Key porte bien son nom : cette grosse île déchiquetée se couvre de pins. Le safari débute au soleil déclinant. Sortant du couvert, les petits cerfs des Keys – endémiques à cette île et à sa voisine, No Name Key – s’aventurent sur le bord des rues et sur les pelouses pour faire le plein d’herbe vitaminée, gorgée d’eau par les arroseurs automatiques.

Même s’il est interdit de les nourrir, les animaux ont pris l’habitude de fréquenter les humains. On les retrouve régulièrement dans les jardins des deux bed and breakfast de l’île et parfois jusque sur le parking du supermarché (aux plates-bandes gazonnées trop tentantes) !

Au Blue Hole, dans le Key Deer National Refuge, deux alligators impavides semblent faire constamment trempette au pied même de la plate-forme d’observation. Au loin, un osprey (balbuzard pêcheur) se perche.

À l’extrémité de Key Deer Boulevard, la rue se perd dans la poussière. Là, sur quelques arbres morts, des vautours aura, identifiables à leur tête rouge et nue, se sont regroupés en ribambelles. L’odeur est insoutenable : un cerf est mort, dans les fourrés. Ils sont une trentaine à attendre la curée.

Key West : Hemingway City

Key West : Hemingway City
Maison Hemingway © Robert Hoetink - Shutterstock

250 km après avoir quitté le continent, le voyage s'achève à Key West (25 000 habitants). Le point le plus méridional des États-Unis, plus près de Cuba que de Miami.

Hemingway posa le pied dans l'île pour la première fois dans les années 1930, sur le conseil de John Dos Passos. « Venir à Key West, c'est comme flotter dans un rêve » lui avait écrit celui-ci. L'endroit lui plut tant qu'il s'y installa.

L'écrivain demeura une dizaine d'années dans ce port où les bootleggers (contrebandiers) débarquaient en fraude l'alcool cubain durant la Prohibition. Entre deux voyages, de fréquentes sorties en mer et de nombreux doubles whiskys, Hemingway y rédigea certains de ses romans les plus célèbres : Pour qui sonne le glas, Un adieu aux armes, Les neiges du Kilimandjaro...

Aujourd'hui, Key West vit à son heure, avec son concours annuel de nouvelles et de sosies – bedaine et barbe blanche plus vraies que nature ! Deux bars se disputent sa clientèle : Sloppy Joe's et le Captain Tony's Saloon.

Au 907 Whitehead, la demeure du romancier, devenue musée Hemingway (photo), fut autrefois l'une des plus belles de l'île, avec sa cheminée, sa cave à vin et sa piscine, la première des Keys – qui coûta trois fois le prix de la maison… Dans le jardin, 45 chats à six doigts se baladent, descendants des dix greffiers du maître.

La République des Conques

La République des Conques
Borne CUBA 90 Miles © Frédéric Prochasson - Adobe Stock

Au bout de la rue, une grosse borne marque l'avancée la plus méridionale de l'île comme des États-Unis. Elle s'orne d'une flèche et d'une inscription : CUBA 90 Miles. Key West est comme un poste avancé en territoire ennemi : le comble du chic.

Cette proximité excite, attire, à commencer par les réfugiés cubains. Les pêcheurs locaux en ont longtemps profité pour leur faire payer très cher la possibilité de débarquer à l'abri de la maréchaussée…

Leur opiniâtreté à défendre la liberté de circuler provoqua d'ailleurs l'un des chapitres les plus burlesques de l'histoire de l’archipel. Tout commença un matin d’avril 1982, lorsque les coast guards installèrent un barrage sur la route des Keys.

Confrontés au silence des autorités fédérales, les édiles locaux, vite privés de leurs ressources touristiques, décidèrent quatre jours plus tard d'une fantastique opération de communication :  proclamer l’indépendance des Keys !

Ainsi naquit la « République des Conques » (Conch Republic). La déclaration instituait le pélican et l'hibiscus comme oiseau et fleur officiels, ainsi qu'une monnaie et des visas de tourisme pour les vacanciers américains…

Les médias la firent connaître aux quatre coins du globe. Au moment où le gouvernement conch fit une demande d'aide étrangère auprès de Washington, le barrage fut enfin levé. Il n'a jamais été revu.

Visiter Key West

Visiter Key West
Oldest House © Mike Virgintino - Shutterstock

Peuplée de maisons de bois matinées de style victorien et gingerbread (pain d’épice), Key West n’a rien d’une ville américaine classique.

Ici, les rues portent toutes un nom, pas de tristes numéros. Noyée sous la végétation tropicale, la cité est à la fois plus petite, plus humaine, plus exotique, plus colorée. Le rose, le turquoise, le vert menthe à l’eau flamboient aux murs dès que l’occasion se présente.

Le jour, on s’y promène à vélo, en kart de golf, ou à bord du Conch Tour Train, qui sillonne le vieux Key West depuis sa mise en service, après la Seconde Guerre mondiale. De l’Audubon House (1849) à l’Oldest House (1829) on découvre des intérieurs d’hier, lorsqu’être pionnier au Keys n’était pas encore une panacée.

Les musées sont légion. Parmi les incontournables, le Mel Fisher Maritime Museum expose une (petite) partie du trésor repêché en 1985 sur l'épave de la Nuestra Señora de Atocha un galion espagnol coulé en 1622 par un ouragan. À bord : 1 041 lingots d’argent provenant des mines de Potosí, d’innombrables coffrets contenant plus de 200 000 pièces, des centaines d’émeraudes colombiennes, des bijoux en or …

L’ensemble, trouvé au terme de 16 années de recherches, a été estimé à plus de 200 millions de dollars ! Certaines pièces historiques sont en vente sur place (une petite fortune). On peut même financer les nouvelles campagnes de fouilles – avec une part du butin à la clef.

Key West, en liberté

Key West, en liberté
Mallory Square © EB Adventure Photography - Shutterstock

Avatar d'un passé de cyclones et de marins, le caractère, ici, a toujours été bien trempé. Pour preuve, ces épitaphes sur les tombes du vieux cimetière : « je vous avais bien dit que j'étais malade ». Et, plus loin : « au moins je sais où il dort cette nuit » !

 Patrie des anti-matérialistes comme des idéalistes, Key West s'est au fil du temps muée en un havre de tolérance ; elle reste aujourd'hui l'une des destinations préférées des gays américains.

Tous se retrouvent dans les shows transformistes de Duval Street et pour Fantasy Fest, le carnaval organisé pour Halloween – paillettes et plumes à profusion pour le concours de costumes de la Parade du Crépuscule.

Les Keywesters, qui n'en sont pas peu fiers, la comparent sans hésiter au carnaval de Rio ! La fête est bercée par le conchtown rythm, cocktail de jazz, de calypso et de blues, épicé de salsa cubaine.

Les autres soirs de l'année, on se rejoint à Mallory Square, sur le Sunset Deck (photo), où se joue, croyez-le bien, le plus beau coucher de soleil du monde. Rien de moins : c'est l’une des fiertés des îliens.

Autour d'une bière ou d’un cocktail, on regarde disparaître le disque orangé au-delà de l'horizon. Jongleurs, acrobates, mimes, cracheurs de feu, dresseur de chats (français), musiciens échoués au bout de la route animent le second acte du spectacle.

Et, lorsqu’il ne reste plus dans le ciel que quelques traces mauves disparates, les spectateurs applaudissent – mais uniquement si la représentation a été assez bonne !

Dry Tortugas, au bout des Keys

Dry Tortugas, au bout des Keys
Fort Jefferson © Varina Patel - Adobe Stock

Là où la route s’arrête, l’hydravion et le bateau prennent le relais. Cap sur les sept îlots des Dry Tortugas, semés à 110 km de l'effervescence du Sunset Deck, à l’orée du golfe du Mexique. L’archipel forme le parc national le plus isolé des États-Unis.

Baignée par des eaux d'un turquoise intense, Garden Island est presque entièrement occupée, depuis 1850, par l'immense fort Jefferson (photo), hexagonal, bâti pour assurer le contrôle de la navigation dans le golfe et la protection de Key West.

Prison pour les fortes têtes, les ivrognes, les voleurs de chevaux et de bétail, la forteresse se mit à accueillir les déserteurs une fois éclatée la guerre de Sécession. Bastion unioniste en pleine mer sudiste, il se trouva isolé de tout, sans ravitaillement régulier. On y mourrait de la malaria, de tuberculose, de dysenterie.

Son hôte le plus célèbre fut pourtant médecin. Son nom ? Le Docteur Mudd, condamné pour avoir, sans le savoir, soigné la jambe cassée de l'assassin de Lincoln… À l'entrée de sa cellule, une inscription faisait jadis écho à l’Enfer de Dante : « Vous qui entrez ici, perdez tout espoir. »

Du haut des murailles, survolées par les frégates et greffées encore de quelques énormes pièces d’artillerie (25 tonnes !), l'œil domine Bush Key, à quelques brasses de la plage dorée et de ses cocotiers (camping autorisé). Entre mars et août, des milliers de sternes, de pélicans, de fous bruns et masqués y tourbillonnent dans les airs.

Fiche pratique

Fiche pratique
© gary yim - Shutterstock

Pour préparer votre voyage, consultez notre guide en ligne Floride

Visit Florida

Site officiel des Keys

Comment y aller ?

Vols directs Paris-CDG-Miami avec Air France, American Airlines, XL Airways.

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Location de voiture conseillée pour parcourir à sa guise les quelque 200 km entre Miami et Key West. Liaisons quotidiennes aussi avec les bus Greyhound.

Climat

La période la plus sèche, qui correspond à la haute saison, s'étend sur la majeure partie de l'hiver, avec des températures douces (20 °C de moyenne) et une eau flirtant en général avec les 22 °C.

Les pluies se concentrent entre juin et août ; elles peuvent être diluviennes. Les cyclones surviennent surtout entre septembre et novembre.

Hébergement

Depuis quelques années, les prix du logement ont beaucoup augmenté. Si on trouve encore des motels dans les 60-80 $ hors saison (été), les prix s'envolent en hiver, particulièrement le week-end – et plus encore les jours fériés.

Plusieurs State Parks des Keys sont ouverts au camping, mais il est nécessaire de réserver plusieurs mois à l’avance (www.reserveamerica.com).

À Key West, le tarif moyen d’une chambre double est de… 250 $. À ce prix, vous logerez probablement dans un superbe hôtel ou bed and breakfast aménagé dans une ancienne maison coloniale ; le choix est vaste, il en existe près d’une centaine. Reste que, là encore, il est impératif de réserver en fin de semaine et en haute saison (hiver).

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Activités

Les Keys – et Islamorada plus particulièrement – sont l'une des capitales mondiales de la pêche au gros : marlin, espadon, wahoo, requin, poisson-scie sont des prises communes, sans oublier le « roi d'argent », le tarpon, qui a fait la célébrité des eaux de Key West. Tous doivent être relâchés pour préserver les espèces.

La plongée aussi est un must, en particulier sur les récifs du John Pennekamp Coral Reef State Park, à Key Largo, où l’on peut voir plus de 500 espèces de poissons et 55 variétés de corail. La plongée sur les épaves, anciennes ou plus récentes, est très appréciée, tout comme les balades en kayak de mer.

Visiter les Dry Tortugas

Pour se rendre au fort Jefferson, deux options s'offrent à vous : le bateau et l'hydravion. Le premier (Yankee Freedom II, www.drytortugas.com ; 170 $) effectue le trajet en 2 h ; le second (Key West Seaplane Charters, www.keywestseaplanecharters.com ; à partir de 295 $) met 35 min en survolant îles, épaves et, parfois, tortues ou requins.

Dans les deux cas, palmes, masque et tuba sont inclus. Attention, Bush Key est inaccessible de février à septembre, durant la nidification. Ceux qui rêvent d'île déserte apporteront leur tente pour camper à l'ombre des palmiers de Garden Island.

Texte : Claude Hervé-Bazin

Mise en ligne :

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