Kalkan, l’ex-grecque
Eric Milet

À la différence de Kaş, Kalkan (photo) est plutôt bling-bling. Avec ses ruelles pavées cascadant jusqu’au port, Kalkan, qui depuis des lustres vivait de l’huile d’olive et du savon, est devenue l’archétype de la cité balnéaire méditerranéenne. Les boutiques de souvenirs y sont légion, et il n’y a pas un rez-de-chaussée où ne soit établi un bar à shisha, un restaurant ou un marchand d’artisanat. Avec ses maisons à encorbellement vampirisées par les grappes de bougainvilliers, ses murs chaulés d’un blanc éclatant et ses terrasses toutes plus colorées les unes que les autres, la belle fleure bon les îles des Cyclades.

Rien d’étonnant, quand on sait que la ville, qui s’appelait autrefois Kalamaki, était grecque. Ce n’est qu’en 1922, suite à un échange de population que ses habitants originels migrèrent vers Athènes ou vers l’Australie ! Côté hébergement, quelques pansiyon tentent de survivre grâce aux voyageurs de passage, car ici, la clientèle, majoritairement britannique, a investi dans l’immobilier. Le soir, les terrasses des cafés, copieusement arrosées de musique live, rassemblent les oiseaux de nuit en partance pour les nightlife torrides.

Kalkan s’avère une bonne base pour rayonner dans la région. À moins d’une demi-heure de route se trouvent les sites antiques de Patara, Letôon et Xanthos, pour ne citer que les plus prestigieux.

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Texte : Eric Milet

Mise en ligne :

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