Sur les chemins de l'olivier, entre Alpilles et Luberon
L'olivier en Provence
Petit calcul rapide pour vous mettre l’huile à la bouche : sur 830 millions d’oliviers cultivés dans le monde, 90 % de ces arbres sont répartis sur le pourtour méditerranéen et en Provence. L’Espagne et l’Italie en totalisent à elles deux près de la moitié. La Grèce les suit de près avec 14 % de la population (on dit comme ça !) d’oliviers. Suivent la Turquie, la Tunisie, le Maroc, tous des pays que les routards ont parcouru cent fois.
Rapprochons-nous. Une terre encore méconnue vous attend, au cœur de l’hiver : la Provence des oliviers, avec 0,5 % seulement de la population d’oliviers, se place dans le peloton de tête des meilleures huiles. Par où commencer son périple sur les chemins de l’olivier ? La Riviera, non… la Drôme provençale, pas vraiment. On a mieux encore : d’Arles à Saint-Rémy, en passant par la vallée des Baux, jusqu’au pied des villages perchés du Luberon.
Vous pouvez combiner, en Provence, le plaisir d’une découverte des oliveraies avec celui d’une visite à un moulinier tout en vous arrêtant sur des sites archéologiques, près d’une chapelle romane ou dans un monastère ceinturés par cet arbre apporté par les Grecs, au VIe siècle avant J.-C. Des lieux qui, sans la présence de l’olivier, nous deviendraient vite étranges, voire étrangers.
Tous ceux que vous rencontrerez, producteurs d’olives et d’huile réalisant une vente directe sur leur exploitation, confiseurs disposant d’un point de vente, mouliniers fiers de raconter l’histoire de leur moulin, restaurateurs engagés à fond dans la préservation des traditions, gardiens de musées ou guides à la faconde ensoleillée, tous vous donneront leur recette pour mieux vivre, grâce à l’huile d’olive. Les uns pour vous protéger du soleil ou pour combattre les digestions difficiles, les autres pour faire briller vos meubles rustiques ou chasser le poids des ans.
Texte : Gérard Bouchu
Mise en ligne :