Pour le(s) motif(s) suivant(s)(5) : J’ai acquis la nationalité française par décret le ………., lors de la procédure de naturalisation je n’ai pas demandé la francisation de mon prénom en ajoutant un prénom. (Décret ci-dessous). Décret n°J’ai demandé d’ajouter un prénom …… Cet ajout est motivé par l’accueil que j’ai reçu depuis mon arrivé en France et la chance que j’ai eue de faire et d’obtenir mon diplôme d’ingénieur et de travailler en France.Mais les problèmes ont commencé lorsque j’ai voulu renouveler mon passeport de mon pays d’origine (Algérie), je me suis retrouvé dans l’impossibilité d’ajouter mon deuxième prénom et aussi dans l’impossibilité d’apporter des modifications sur mon état civil Algérien.En effet, lorsque je me suis présenté au consulat, mon interlocutrice m’a expliqué que, d’une part, le prénom ajouté n’était pas un prénom musulman. Et d’autre part, que le droit algérien n’autorisait pas une modification de l’état civil, même pour un ajout de prénom.Cela pose des difficultés pour les déplacements en Algérie où la totalité de ma famille réside. J’ai également des intérêts patrimoniaux dans le pays qui sont, en l’état, nécessairement impactés puisque l’Algérie ne reconnaît pas ma nouvelle identité. Les difficultés sont multiples. Par exemple :Impossibilité de se faire délivrer un passeport ou une CNI AlgérienneDorénavant pour aller en Algérie je dois faire une demande d’un visa, pour cela il me faut une attestation d’invitation, et un dossier à déposer au consulat d’Algérie en France. Cela impacte énormément mes déplacements en Algérie pour visiter mon père, mes frères et sœurs.Et aussi d’autres problèmes administratifs (Problèmes au niveau des héritages dus aux actes de naissance)Et en cas de mariage ou naissance de mes enfants, je n’aurais plus le droit de les transcrire au consulat d’Algérie en France.En résumé pour l’ajout du deuxième prénom dans mon état civil français, c’est l’équivalence de la perte de ma nationalité algérienne. Je vous prie de bien vouloir m’accorder la suppression du deuxième prénom dans mon état civil française. Cela me permettra de m’épanouir avec ma nationalité française et algérienne.Mon motif pour cette demande est basé uniquement par les problèmes liens à l’impossibilité de porter des modifications à mon état civil algérienne et par les conséquences qui s’ensuivent. Comme la loi de la république française prévois ces types de difficultés, j’appuie ma demande par la Circulaire du 17 février 2017 de présentation de l’article 56, I de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle, rubriques "difficultés liées au prénom au regard des états civils étrangers (le texte comme suit):*Démonstration de la réalité des difficultés (notamment administratives et/ou bureaucratique) rencontrées par le demandeur du changement de prénom en raison de l’existence d’orthographes différentes entre les registres d’état civil française et étranger due au caractère régional de l’orthographe du prénom demandé ou de la non reconnaissance du prénom à l’état civil étranger. Les difficultés peuvent ainsi concerner l’obtention d’une double nationalité, la transcription d’actes d’état civil et/ou la délivrance de passeports.*Pièces jointe :Loi françaises :1 / Circulaire du 17 février 2017 de présentation de l’article 56, I de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle, rubriques "difficultés liées au prénom au regard des états civils étrangers 2/ Document code civil Algérien qui n’accepte pas l’ajout des prénoms Ordonnance n° 70-20 du 19 février 1970 relative à l’état civil (1970) Article 641) Les prénoms sont choisis par le père, la mère ou, en leur absence, par le déclarant.2) Les prénoms doivent être de consonance algérienne ; il peut en être autrement pour les enfants nés de parents appartenant à une confession non musulmane.3) Sont interdits tous les prénoms autres que ceux consacrés par l’usage ou par la tradition.4) L’officier de l’état civil attribue lui-même les prénoms aux enfants trouvés et aux enfants nés de parents inconnus et pour lesquels le déclarant n’a pas indiqué de prénoms. L’enfant est désigné par une suite de prénoms dont le dernier lui sert de nom patronymique. Lien : pour récupérerhttp://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/algerie_loi-diverses.htm#:~:text=Ordonnance%20n%C2%B0%2070-20%20du%2019%20f%C3%A9vrier%201970%20relative,de%20parents%20appartenant%20%C3%A0%20une%20confession%20non%20musulmane. Bon courage,