Climat, saisons et météo Réunion

On est dans l'hémisphère sud : il faut donc inverser les saisons pour s'y retrouver ! Vu la proximité du tropique du Capricorne, le climat de l'île est bien sûr tropical.
Atténuée par l'océan, la température sur la côte varie entre 18 et 31 °C. En revanche, en altitude, elle peut chuter à 4 °C et dépasse rarement les 25 °C. Le thermomètre peut même descendre en dessous de zéro en haute montagne. À 1 800 m, les gelées sont fréquentes, notamment la nuit, en juillet et août.

Prévoir des vêtements légers (short, chemisette, et bien sûr maillot de bain) pour la côte, un pull et un coupe-vent pour la montagne (et de bonnes chaussures de marche).

Pour bien comprendre le climat, il faut tout d'abord distinguer le bord de mer et l'intérieur des terres (en altitude donc), et par ailleurs faire une différence entre la côte sous le vent (c'est-à-dire protégée du vent - la côte ouest) et la côte au vent (exposée au vent - la côte est).

Résultat : la pluviométrie est très inégale sur l’île. Un grand principe : sur la côte ouest, il pleut rarement, tandis qu’à l’est, il pleut très souvent ! La raison est simple : les nuages, arrivant de l’est, « accrochent » en premier les reliefs situés à proximité de cette côte. Sur l’ensemble de l’île, le mois de février est le plus arrosé.
Sachez enfin que La Réunion figure en tête de peloton au niveau mondial pour les records de pluie sur des périodes de 12 heures et 24 heures (1996), et de 72 heures et 96 heures (2007).

De novembre à avril, c’est la saison chaude, mais aussi... celle des pluies. C’est la période où il fait le moins souvent beau : moiteur de l’air et, parfois, des avalasses, pluies torrentielles de courte durée en fin de journée. Beaucoup de nuages dans l’intérieur et en altitude : se lever tôt pour profiter des paysages somptueux.

Décembre est le mois des fleurs (ah ! les flamboyants...), mais aussi le mois des fruits (litchis et mangues José). Revers de la médaille : beaucoup de touristes et des vacances scolaires courant janvier. Les hôtels, les chambres d’hôtes, les refuges qui sont encore ouverts (et ne sont pas eux-mêmes en vacances) affichent souvent complet en janvier.

Se tenir informé en lisant la presse, en écoutant la radio et auprès des services de Météo France. Entre décembre et mars, dès que le temps se couvre, il vaut mieux consulter Météo France avant d'entreprendre une randonnée.

- Le temps en direct, alertes en cours : Tél. : 0892-68-08-08 (0,35 €/mn + prix de l’appel).

- Préalerte : un cyclone est annoncé sur l’océan Indien, il approche suivant l’immuable ligne nord-est/sud-ouest, mais il ne se manifeste pas encore. La vie continue normalement, toutefois il est officiellement interdit de partir en montagne ou en mer. Les habitants doivent vérifier leurs cases, élaguer les branches fragiles, commencer à acheter des produits de base comme des bougies et de l’eau.

- Alerte orange : le cyclone approche des côtes. La météo le confirme. Les écoliers ne vont plus en classe et les paysans doivent rentrer leurs bêtes. Les voitures circulent encore normalement, mais seulement pour assurer les transports nécessaires. Ne pas prendre son automobile si l’on n’est pas obligé de le faire. Si vous êtes sur la côte, ne montez pas dans les cirques, vous y seriez bloqué pendant toute la durée du cyclone sans possibilité de redescendre.

- Alerte rouge : le monstre va bientôt s’abattre sur l’île. Danger imminent ! L’alerte rouge est toujours annoncée par Météo France avec 3h d’avance, pour permettre aux entreprises de fermer leurs portes et aux habitants de rentrer chez eux. Interdiction absolue de sortir, à pied ou en voiture, et même de téléphoner, à cause des chocs électriques que peuvent occasionner les lignes brisées... Patience. Écouter souvent la radio pour se tenir informé de l’évolution du cyclone. La période d’alerte rouge peut durer entre 1 et 3 jours.

La vigilance est conseillée, car les routes sont jonchées de branches et d’arbres cassés, de fils tombés à terre, de pierres détachées des falaises. Gare aux éboulements sur les routes de montagne et sur la corniche à la sortie de Saint-Denis.
Il faut tout de même attendre quelques jours pour retrouver un bleu turquoise sur le lagon et boire l’eau du robinet.

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