Carte d'identité Polynésie française
- Statut : collectivité territoriale d'outre-mer française.
- Superficie : à peine 4 167 km² de terres émergées, dont près d’un tiers pour Tahiti. Le tout réparti en 118 îles (dont 67 habitées) et 5 archipels : occupant une zone maritime de 2,5 millions de km² : les îles du Vent, les îles Sous-le-Vent, les Tuamotu-Gambier, les Marquises et les Australes. Le territoire maritime est aussi vaste que l’Europe occidentale !
- Population : 279 300 (estimation 2020), dont près de 85 % à Tahiti et sa voisine Moorea.
- Capitale : Papeete, sur l’île de Tahiti.
- Densité : 68 hab./km².
- Ethnies : 66 % des habitants de la Polynésie française sont Polynésiens d'origine maorie, 17 % de « demis » (métissés entre Maoris, Chinois et Européens), 5 % d’ascendance asiatique (surtout Chinois) et 12 % d'Européens, dont une grande majorité de Français (répartis en Français locaux, et métropolitains expatriés) et d'Italiens.
- Religions : majorités protestante (35 %) et catholique (34 %).
- Langues : le français, langue officielle, et le reo maohi, la langue tahitienne, très parlée en Polynésie.
- Monnaie : franc pacifique (franc CFP).
- Régime : démocratie parlementaire. La Polynésie française forme un pays d’outre-mer (POM) disposant d’une très large autonomie, fruit d’un statut plusieurs fois redéfini.
- Président de l'Assemblée : Gaston Tong Sang (depuis mai 2018).
Économie
L’emploi en Polynésie française est marqué par la prédominance du secteur tertiaire marchand. Cependant, l’économie traditionnelle polynésienne, basée sur la pêche, le coprah et l'huile de coco, a connu une véritable révolution avec l’installation de l’armée (en 1962), puis celle du Centre d’Expérimentation du Pacifique dans l’archipel (en 1966, fermé en 1996). Ce nom ronflant cache la litanie des essais nucléaires français de Moruroa et Fangataufa.
Cette nouvelle manne a fait tripler le PIB en une décennie. Sous la présidence de Gaston Flosse (1984-2004), le territoire a attiré les subventions, distribuées selon le système du clientélisme. La métropole a permis à la Polynésie française de bénéficier d'afflux massifs de capitaux. L’argent récolté a permis de créer une sécurité sociale généralisée (1995) et de fonder une compagnie aérienne (Air Tahiti Nui).
Outre la filière pêche et le coprah, l'archipel produit des fruits, des fleurs, du monoï et de la vanille. La vanille de Tahiti, réputée chère, est en surproduction. Les subventions nuisent en fait largement à l’essor économique. L’industrie perlière a elle aussi souffert d’une surproduction qui a vu les cours chuter.
Le secteur tertiaire, porté par le tourisme, est le premier contributeur au PIB de la Polynésie française (autour de 85 % du PIB).
Le taux de chômage est élevé (autour de 12,8 % en 2019). L’impact des hauts revenus des popa’a (Blancs) en poste a fait grimper artificiellement le niveau de vie, et a réellement augmenté le coût de la vie.
L'économie de la Polynésie français est en grande dépendance financière vis-à-vis de Paris, mais le PIB reste l’un des plus élevés de la zone Pacifique.
L'année 2018 a été caractérisée par un regain de la consommation, une dynamique sur le marché de l'emploi et dans le secteur automobile, et une reprise des investissements. En terme de commerce extérieur, les exportations se sont contractées, tandis que les importations ont augmenté, creusant le déficit commercial.
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