Le Belize, cocktail tropical

United Colors of Belize

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Les voyageurs qui connaissent l’Amérique centrale, aux influences indiennes et espagnoles, seront dépaysés en découvrant le Belize. Malgré sa taille minuscule et les visées expansionnistes de ses voisins, il a conservé toute sa spécificité, à la fois british et caribéenne, résultat d’un incroyable melting-pot qui se lit sur les visages : plus d’un tiers de la population est mestiza (métisse hispano-maya), un peu moins créole.

Les premiers habitants du coin furent les Mayas, il y a 1 500 ans. À présent, ils constituent presque 10 % des Béliziens. Au XVIIe siècle, les pirates britanniques installent aussi des esclaves noirs et se convertissent progressivement à l’exploitation de la forêt, en particulier pour l’acajou.

Au XVIIIe siècle, ils sont rejoints par les Garinagu, venus de Saint-Vincent dans les Caraïbes : un peuple issu d’un métissage entre des esclaves africains et les autochtones Karibs, eux-mêmes descendants d’indiens du Venezuela. Aujourd’hui, cette ethnie, qui représente un peu moins de 10 % de la population, réside surtout autour de Dangriga, perpétuant ses traditions singulières.

En 1862, le territoire devient colonie anglaise, sous le nom de Honduras britannique. Des migrants libanais ou partis de Chine et d’Inde ouvrent des commerces. Cette mosaïque est complétée, dans les années 1950, par l’arrivée de Mennonites en provenance du Canada et du Mexique. Ils restent en communauté, suivent à la lettre les préceptes de la Bible et parlent un dialecte germanique.

Pour couronner le tout, si l’on peut dire, la Reine Elizabeth II, qui figure sur les dollars béliziens, est chef d’État du pays : même si son indépendance a été proclamée en 1981, le Belize est resté membre du Commonwealth. Sa langue officielle demeure l’anglais… souvent mâtiné d’accents cosmopolites ou de patois créole, le Broken English.

Une nouvelle vague venue des États-Unis atteint actuellement les rivages béliziens, formée par des touristes, souvent en lune de miel, et des retraités voulant vieillir au soleil. Ils retrouvent les bus scolaires jaunes recyclés qui connaissent, eux aussi, une seconde jeunesse au Belize

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Texte : Stéphanie Condis

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