Le Belize, cocktail tropical

Le paradis des plongeurs

Le paradis des plongeurs
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L’autre trésor du Belize n’est pas enseveli sous la chlorophylle mais sous les eaux turquoise et limpides de la mer des Caraïbes. Parallèle aux côtes, la barrière de corail (photo) s’étire sur 300 kilomètres : c’est la 2e plus longue au monde après l’Australie. Elle est constituée de 4 000 îlots, appelés cayes. La plupart demeure inhabitable et recouverte de mangrove, habitat prisé par les poissons et les oiseaux.

Popularisé par le Commandant Cousteau lors d’une mission voilà plus de trente ans, le Blue Hole est le spot le plus célèbre du pays. Ce disque presque parfait, d’un diamètre de 300 mètres, se détache de l’eau translucide par son bleu profond : il s’agit d’un abysse de plus de 100 mètres, créé par l’effondrement d’une grotte calcaire, dont il reste stalactites et stalagmites. Les plongeurs avec un simple masque-tuba ou équipés de bouteilles se régalent aussi en nageant dans la Hol Chan Marine Reserve, entourés de coraux multicolores, barracudas, raies pastenagues, tortues et requins de récifs très peureux, qui restent toujours à distance.

La réserve est facile d’accès depuis Caye Caulker et Ambergris Caye. Cette île est la plus grande et la plus fréquentée, en particulier par les Nord-Américains. Madonna l’a d’ailleurs révérée dans son tube « La isla bonita ». Pourtant l’origine de son nom est beaucoup moins romantique… L’ambre gris est une substance intestinale du cachalot, très odorante, grasse et inflammable, qui flottait autrefois dans ces eaux et se déposait sur les côtes. Si les touristes le savaient, ça nuirait à l’image plutôt chic de l’île… Mais pour l’heure, c’est l’affluence, malgré des prix plus élevés qu’ailleurs, au point de former régulièrement des embouteillages de voiturettes de golf ! Heureusement que, mis à part les vélos, les autres véhicules sont interdits.

En revanche, sur sa voisine Caye Caulker, l’ambiance est beaucoup plus décontractée, sans doute une réminiscence de son passé hippy. Dans les rues de sable, encadrées de maisonnettes colorées, tout le monde se salue, touristes comme autochtones. Si par folie vous marchez un peu vite, vous vous ferez gentiment héler par un rasta s’interrogeant sur les raisons de cet empressement surréaliste à ses yeux. La devise des lieux n’est-elle pas « go slow », mais aussi « no shirt, no shoes, no problem ! »…

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Texte : Stéphanie Condis

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