Grèce - Le pouvoir passe aux mains de la droite
Les élections législatives du 7 mars ont mis un terme à onze ans de pouvoir socialiste ininterrompu en Grèce. Selon les résultats, quasi définitifs, publiés hier matin, la Nouvelle Démocratie (ND, droite) a obtenu près de 45 % des suffrages, ce qui lui assure environ cent soixante-cinq sièges sur les trois cents que compte l’Assemblée. Le Pasok, parti socialiste au pouvoir depuis 1993, n’a réuni que 40 % des votes. Dans la foulée des élections, Costas Caramanlis, chef de la Nouvelle Démocratie et neveu de l’ancien président de la République Constantin Caramanlis, devient le nouveau Premier ministre. À 47 ans, le plus jeune homme politique jamais élu à ce poste en Grèce devra s’atteler à deux chantiers épineux : l’accélération des travaux pour les Jeux olympiques d’Athènes, qui débutent en août, et la poursuite des discussions avec la Turquie au sujet de la réunification de Chypre, avant son entrée dans l’Union européenne le 1er mai.
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