Le Venezuela, grandeur nature

Quoi ? L'éternité (ou presque)

Quoi ? L'éternité (ou presque)
Jean-Philippe Damiani

Après la montagne, les Caraïbes ! Les Andes vénézuéliennes s’échouent dans la mer, prolongées par la cordillera de la Costa et ses sommets surplombant la grande bleue à plus de 2 000 mètres d’altitude. Au pied de la cordillère, les 2 800 kilomètres de côte caribéenne offrent des paysages de carte postale. Eaux translucides et chaudes, soleil de plomb, plages de sable blanc bordées de cocotiers, fonds marins prodigues et limpides : le temps semble s’être dissous.

Le parc national de Morrocoy, à environ 250 kilomètres à l’ouest de Caracas, est l’un des joyaux — encore relativement épargné du tourisme de masse — du Venezuela caribéen. Accessible depuis les villes sans intérêt de Chichiriviche et Tucacas, le parc de Morrocoy comprend une petite formation montagneuse et un archipel d’îlots (cayos) tropicaux saupoudrés à la surface du bleu de la mer. Le golfe de Cuare, bordé de mangrove, sert de refuge à de nombreuses espèces d’oiseaux : ibis, cormorans, flamants roses, hérons, pélicans… Dans les interstices creusés par l’érosion de l’ancienne montagne cerro de Chichiriviche qui longe le golfe, deux curiosités : une grotte couverte de pétroglyphes vieux de 3 600 ans et une calanque ornée d’ex-votos en forme de statues de la Vierge.

Mais l’essentiel du parc Morrocoy se trouve au large, sur les cayos, ces petits fragments de paradis que l’on rejoint en barque, après avoir négocié le prix du passage auprès des pêcheurs locaux. Les îlots de cette somptueuse constellation marine ont chacun leur particularité : lac intérieur salé, eaux totalement immobiles, piscines naturelles fermées par les récifs, barrière de corail (malheureusement endommagée). On peut passer la journée à ne rien faire sur les cayos : juste goûter leur calme et leur beauté.

Un regret toutefois : l’Eden n’étant pas de ce monde, certaines plages (les plus proches des villes) sont souvent jonchées de détritus ; particulièrement après la Semaine sainte, période où les Vénézuéliens prennent leurs vacances en masse. Le respect de l’environnement ne fait pas partie des mœurs locales. Un triste gâchis.

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Texte : Jean-Philippe Damiani

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