Santé et sécurité Venezuela

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Santé

En raison de la crise politique et économique que traverse le pays, de fortes pénuries de médicaments sont constatées à la fois dans les pharmacies, les hôpitaux publics ou encore les cliniques privées. Constituez-vous une bonne pharmacie personnelle, qui doit contenir les médicaments les plus courants et le stock nécessaire en cas de traitement spécifique. 

Sinon, le système de santé est plutôt bon, bien que certains hôpitaux publics manquent un peu d’équipement et d’une petite rénovation. Les patients riches et ceux qui sont couverts par une assurance-maladie privée se font soigner dans les cliniques privées. Il y a une importante pénurie d’infirmières et les médecins ont tendance à s’installer dans les grandes villes. Par conséquent, le service de santé peut être assez précaire dans les campagnes.

Dans tous les cas, partez avec une assurance médicale et rapatriement.

Autrefois, on mourait beaucoup du paludisme (malaria) et du choléra. Ces maladies sont aujourd’hui en recul grâce aux mesures préventives. En revanche, le sida est en hausse dans les grands centres urbains.

Les vaccins

Il est comme partout conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (DTCP, ROR chez l'enfant). Les vaccins suivants sont également recommandés : tuberculose, hépatite A ; et, selon les conditions et lieux de séjour : typhoïde, hépatite B, et rage.

Le certificat international de vaccination contre la fièvre jaune vous sera demandé si vous provenez d’une zone déclarée zone endémique de la fièvre jaune (comme la Guyane), mais dans tous les cas, le vaccin est fortement recommandé pour tous.

Les maladies transmises par les moustiques

La dengue et le chikungunya

La dengue est une maladie virale aiguë qui se propage par le biais d’un moustique qui pique la journée. Le nombre de cas se multiplie. La maladie peut atteindre plusieurs niveaux de gravité. Sa forme la plus grave, la forme hémorragique, est désormais endémique dans certaines régions du Venezuela.

Le chikungunya est également présent.

En l'absence de vaccin, il convient de se protéger des piqûres de moustiques.

Le paludisme

La maladie est présente toute l’année dans les zones rurales, sauf en altitude (1 700 m), notamment dans les États d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida, Miranda, Monagas, Portuguesa, Sucre, Táchira, Zulia, Amazonas et Delta Amacuro.

Là encore, il convient de se protéger des piqûres de moustiques, et éventuellement de prendre un traitement antipaludique.

Le virus Zika

En raison de la présence du virus Zika transmis par des piqûres de moustiques-tigres, il est recommandé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de différer leur séjour, et de se protéger contre les piqûres de moustiques.

Protection contre les moustiques

Portez des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle, utilisez des répulsifs anti-moustiques efficaces sur les parties non couvertes, restez loin des lumières électriques le soir, et dormez sous une moustiquaire pré-imprégnée d’insecticides.

L'hygiène alimentaire

Préférer l’eau en bouteille à celle du robinet évite de prendre des risques (surtout à Caracas où le taux de chlore est trop important). Prévoyez de quoi purifier l’eau en région reculée. Évitez les glaçons. Risques de bilharziose également : voir notre dossier sur l’eau en voyage. Ne pas se baigner dans les eaux douces et stagnantes sans s’être préalablement renseigné sur les risques.
Veiller à manger les aliments bien cuits.

Le mal aigu des montagnes (soroche)

Il est provoqué par l’élévation trop rapide en altitude qui peut se traduire par un simple mal de tête, des vomissements, une gêne respiratoire comme par un œdème pulmonaire aigu. Pour éviter cela, faire le moins d’efforts possible et monter très progressivement, ne pas trop manger, ni boire d’alcool ou fumer.

Petite particularité

- Le chagas est une maladie parasitaire transmise par une espèce de cafard noir qui habite dans les zones rurales, déshéritées des vallées et de l’Amazonie, notamment dans les maisons rustiques. Cette maladie grave est heureusement en nette régression depuis quelques années, et n’a jamais atteint que très exceptionnellement les touristes.

- L’ankylostomiase et l’anguillulose, deux maladies parasitaires dues à des vers qui vont se nicher et causer des dégâts dans les intestins, causant une anémie (les conséquences sont plus graves sur les enfants). L’infection se fait par la peau, le plus souvent en se baladant pieds nus dans la terre humide ou la boue en région tropicale. Plusieurs médicaments existent. Mettez des chaussures !

- Il y a pas mal de serpents - faites particulièrement attention en vous promenant dans les plantations et à la campagne - et quelques poissons vénéneux.

Sécurité

Le ministère des Affaires étrangères déconseille sauf raison impérative la majeure partie du territoire vénézuélien, en particulier les frontières avec la Colombie et le Brésil, l'Arc minier (nord-est de l’État de Bolivar, nord-est de l’État d’Amazonas et une partie de l’État de Delta Amacuro), le Delta d’Amacuro, la péninsule de Paraguana et la péninsule de Paria, formellement déconseillées. Sur place, limitez vos déplacements au strict nécessaire et tenez-vous à l’écart des manifestations.

Faites des stocks d’approvisionnement (eau, nourriture et médicaments), rechargez régulièrement vos appareils de communication, et tenez-vous informé de la situation.

De manière générale, le Venezuela est l'un des pays plus violents d'Amérique latine. Le taux de criminalité y est fort, surtout à Caracas, mais aussi dans les autres villes. Et c’est sans compter les guérilleros colombiens qui enlèvent des ressortissants étrangers.

De manière générale, il est recommandé de se tenir à l’écart de toute manifestation.

En particulier, la plus grande vigilance s'impose dans les secteurs suivants :

  • Caracas, la ville la plus dangereuse du pays, en particulier les barrios ou bidonvilles, le quartier de Chacaito, la zone aéroportuaire de l’aéroport international (Maiquetía) ;
  • l'île de Margarita ;
  • la zone frontalière avec le Guyana et la région de El Dorado /Tumerero ;
  • la zone frontalière avec la Colombie et le Brésil. 

Si vous voyagez au Venezuela, il est conseillé d'informer régulièrement ses proches de ses projets et de sa situation.

Attention : des agressions de ressortissants étrangers ont été constatées sur l'île de Margarita. 

Taxis à l'aéroport

De nombreuses agressions armées ont été signalées à l'aéroport international de Caracas (Maiquetia). N'utilisez que les taxis identifiés, des véhicules blancs avec plaque minéralogique jaune et portant sur leurs portières le logo jaune « Anfitriones de Venezuela ». Ils sont stationnés au premier étage de l'aéroport. Mieux vaut ne pas donner suite aux offres non sollicitées et aux intermédiaires qui vous guideraient vers d'autres niveaux de l'aéroport.

Les taxis se commandent et se règlent d’avance dans des guichets spéciaux dans le hall d’arrivée (pas de négociation des tarifs avec le chauffeur). N’acceptez en aucun cas de monter au niveau supérieur de l’aéroport pour rejoindre un taxi : ceux-ci se trouvent uniquement au niveau auquel s’effectue la sortie.

Criminalité urbaine

La prudence s’impose en particulier dans les quartiers centraux et les quartiers pauvres (barrios) de Caracas, la ville la plus dangereuse du pays et l’une des 3 plus dangereuses du continent. La majorité des crimes sont commis dans les barrios (bidonvilles qui ceinturent la ville), mais aucun quartier n’est épargné.

Les vols à la tire sont fréquents dans les autobus bondés et les stations de métro.

Une fois la nuit tombée, mieux vaut rejoindre ses pénates. Le plus simple, c’est d’observer la population : quand tout le monde part, faites de même. À Maracaibo, la désertion du centre le soir venu est assez impressionnante.

Malgré ces propos alarmistes, on peut très bien boire un verre ou manger au resto dans les quartiers animés de la capitale le soir.

En général, pour le citadin, Caracas semble accessible, notamment grâce au métro. Vous en retirerez un certain sentiment de sécurité en vous déplaçant assez aisément de jour.

Transports

Attention : l'accès à l'électricité est aléatoire dans l'ensemble du pays ; les transports en commun sont affectés par des pannes de courant récurrentes et de longue durée

Le hijacking (détournement de voitures) a augmenté. Sous la menace d’une arme, les agresseurs forcent la victime à sortir de sa voiture et s’emparent de tous ses biens. Lorsque vous conduisez, gardez vos portières verrouillées et vos vitres montées. Utilisez les services de taxi munis d’un permis et d’un système de liaison radiophonique à partir de stations de taxi reconnues qui affichent clairement un numéro d’identification.

Dans les bus reliant une ville à une autre, renseignez-vous au préalable sur le coût du voyage et prévoyez la somme exacte en petites coupures : le personnel du bus rechigne généralement à vous rendre la monnaie, même si vous protestez. Prévoyez d’arriver avant la nuit.

Et il faudra se faire une raison : ne pas faire d'auto-stop !

Les îles et les plages

Des vols et agressions ont été signalés sur l’île de Margarita. Évitez le centre de Porlamar et ne vous fiez pas à l’apparente sécurité des complexes hôteliers. Prudence également sur l’îlot de Coche, les plages El Yaque, celles entre Choroni et Higuerote (est de l'État d'Aragua et État de Vargas), ainsi qu’entre Puerto la Cruz et Cumana (État de Sucre).

Des actes de piraterie sont également régulièrement signalés sur les côtes vénézuéliennes, et aux abords de l'île de Margarita et Testigos. La navigation de plaisance comporte donc des risques. 

En province

La violence, les enlèvements, la contrebande et le trafic de drogue transfrontaliers étant fréquents, mieux vaut être sur ses gardes dans les États de Zulia, Tachira, Barinas, Bolivar et Apure. C’est là que les guérilleros colombiens et les mafias spécialisées dans le trafic de stupéfiants et l’enlèvement viennent cueillir le touriste.

Carte de crédit

À utiliser le moins possible en raison d'arnaques par clonage de cartes, et restez vigilants aux abords des banques lorsque vous vous apprêtez à retirer de l’argent.

Instabilité politique

Les tensions persistent entre le gouvernement et ses opposants. Au Venezuela, les choses peuvent vite déraper. Des manifestations peuvent parfois être accompagnées de violences, et tourner mal avec mise en place d’un couvre-feu, etc. Évitez d'aller au Venezuela en période d’élections, et suivez les infos.

Drogue

Les autorités vénézuéliennes surveillent de près les voyageurs empruntant les aéroports. Outre la douane aux frontières, vous rencontrerez parfois sur les routes des check-points de la garde nationale : ils vérifieront votre passeport et sont en droit de vous fouiller. Les sanctions encourues pour possession ou trafic de drogue sont le plus souvent de 10 ans (même pour de faibles quantités)... Les feuilles de coca, en vente libre dans certains pays andins, sont ici considérées comme des stupéfiants. Les contrevenants encourent 5 à 10 ans d’emprisonnement pour une infusion (mate de coca).

Risques sismiques

La cordillère littorale du Venezuela (et notamment Caracas) constitue une région de forte activité sismique.

Derniers conseils

- Ne pas porter d’objets de valeur.
- Toujours porter un document d’identité sur soi, ainsi qu’emporter une photocopie des papiers.
- Éviter de conduire soi-même à Caracas.
- Éviter les endroits déserts et limiter les déplacements nocturnes.
- Ne retirer de l’argent qu’en plein jour, dans les quartiers sûrs et jamais seul.
- Ne jamais résister à une agression à main armée.
- Ne pas négliger les avertissements des Vénézuéliens : vous en avez peut-être vu d’autres, mais ils ont certainement vu pire.

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