Le Venezuela, grandeur nature

Bienvenue au pays de Bolivar

Bienvenue au pays de Bolivar
Jean-Philippe Damiani

« Que siga la revolución ! (Que la révolution continue !)» La banderole à l’entrée de La Catia (photo), le premier barrio (bidonville) de Caracas en arrivant de l’aéroport, annonce la couleur : rouge. Celle de la « révolution bolivarienne », du nom du héros anticolonialiste Simon Bolivar (1783-1830), le grand libérateur de l’Amérique du Sud qui fait figure ici de légende nationale. C’est de cette figure tutélaire que se réclame le charismatique (et controversé) président Hugo Chávez, au pouvoir depuis 1998, pour mener à bien sa fameuse révolution censée instaurer le « socialisme du XXIe siècle ». La propagande chaviste, dont les affiches pullulent à travers le Venezuela, le proclame à l'envi.

La révolution bolivarienne a plusieurs actifs à mettre à son compte. Parmi ceux-ci, la reconnaissance des droits des peuples indigènes par la constitution et les misiones, des programmes sociaux dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de la formation professionnelle et de l'alimentation. Financés par la manne pétrolière — le Venezuela est membre de l’OPEP —, les misiones font d’ailleurs l’objet d’un tourisme politique : observateurs et volontaires occidentaux se rendent au cœur des barrios pour assister à la « révolution bolivarienne » en marche vers le paradis socialiste.

Toutefois, au bout de quelque temps passé à Caracas, le voyageur — même le moins avisé — est forcé de constater que la réalité est nettement plus contrastée...

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Texte : Jean-Philippe Damiani

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