Mongolie : une virée en auto-steppe
Le Bayan –Ogi (suite)
L'aimag de Bayan-Olgii est un berceau de montagnes aux plis violents, aux arêtes saillantes. Là-haut, des chasseurs emploient des aigles apprivoisés en guise d'arme. Je n'en ai pas encore rencontré. Tout à l'Ouest, il y a le Khuiten Uul et ses 4 374 m, point culminant de Mongolie. Hier soir, providentiellement, un ouaz passa et me téléporta à Olgii au terme d'une infernale nuit de piste. Nous étions seulement cinq. De cahots en troublants soubresauts sur une piste cataclysmique, le chemin s'est déroulé, enroulé, tire-bouchonné. Arraché à une fatigue comateuse, on me réveille pour admirer les lumières de la ville. La civilisation, la halte, le repos. Un passager nous a accueillis tous les trois chez lui.
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- Introduction
- Entre Oulan-Bator et Tsetserleg
- Il n’y a presque rien
- Comme au Far West
- En ouaz, vers Tsulut
- L’hospitalité mongole
- Le meilleur de la Mongolie
- Quatre saisons en un jour
- Uliastai : dans l’immensité
- À 50 km d'Uliastai
- Le stop en Mongolie
- Plus tard, un bled nommé Tsahir (aimag de Gobi-Altai)
- L’infini caillouteux du désert
- À la tombée de la nuit
- Le village de Khoud
- Le Bayan –Ogi
- Le Bayan –Ogi (suite)
- « Ils étaient comme éternels »
Texte : David Giason
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