Il y a un an, par choix nous nous sommes installés à Quito, donc ce n’est pas moi qui en dirais du mal!
Pour l’instant, nous sommes très contents toutefois notre choix de l’Equateur est spécialement lié au fait que nous adorons la nature, en particulier la montagne, et que nous pratiquons très souvent les balades, trekkings et ascensions de sommets.
Pour cela, Quito est géniale car les montagnes et randonnées sont très proches, de plus le sillon entre les Sierras orientale et occidentale où se trouve la Panaméricaine permet de se déplacer rapidement d’une région à l’autre, dans le sens nord-Sud du moins.
D’une manière générale, les routes sont excellentes dans le pays, peut-être les meilleures que j’ai vues parmi les 10 pays où je me suis rendu.
Si vous êtes une Parisienne férue de musées, d’expositions, de cinéma d’art et d’essai, de belles architectures, l’Equateur, ce n’est pas ça.
Il y a certes quelques jolis ensembles coloniaux et quelques jolis petits musées à Quito, à Cuenca, spécialement, mais comparé à la densité architecturale qu’on trouve en Europe, on n’est absolument pas dans le même ordre de grandeur.
Concernant Quito, à part le quartier colonial et quelques quartiers sympas du genre Guapulo, l’architecture est quelconque et même assez laide car il n’y a aucune unité architecturale. Chacun y va de sa couleur et de sa forme.
Cependant, cette médiocrité esthétique est compensée par deux éléments:
Le grand nombre d’espaces verts et surtout la beauté des montagnes environnantes, spécialement le massif du Rucu, qui domine la ville.
Depuis certains quartiers, l’on peut aussi voir le Corazon, l’Atacazo, et surtout les Cotopaxi, Antisana et Cayambe … nevados très majestueux.
Côté sécurité, les risques de braquage au couteau, en Europe occidentale et en Amérique Latine (excepté deux trois pays) ne sont pas comparables.
Entre autres il n’est pas du tout recommandé de marcher dans la ville de nuit ou de se fourvoyer dans certains quartiers qui ont très mauvaise réputation.
Pourtant selon moi, c’est tout à fait supportable et l’Equateur est loin de faire partie des pays les plus violents du genre Salvador, Venezuela ou Honduras.
Chez les Équatoriens, naturellement il y a de tout: Des malappris, entre autres beaucoup de chauffards, mais, d’après mes expériences, c’est surtout le côté ouvert et aimable qui prédomine.
Voilà mon avis après un an d’installation succédant à cinq voyages dans le pays.