Pour nous rendre à Bethléem, nous sommes sorti de la vieille ville de Jérusalem. Près de la porte de Damas, à la gare routière Palestinienne, il y avait une dizaine de bus, on a pris le 231 (± 6.8 Ils = ± 1.6 euro) . Beaucoup d’arabes et une dizaine de touristes dans le bus. Nous avons roulé ± 1/2h. Au terminus de Bethléem, tout le monde descend, nous avons évité de prendre un taxi (les chauffeurs sont assez pressants, il faut les passer), nous avons marché ± 100m, toujours dans la même direction, au feu nous avons tourné à gauche (un hopital fait le coin). Il y a une petit montée avant d’accéder à une zone “commerciale”. La c’est toujours tout droit, vous êtes dans une espèce de souk. Vous devez marcher ± 1,5 kms pour arriver à l’église de la nativité et la goutte de lait. La traversée est assez sympa car ce n’est pas un souk à touristes, on vous laisse tranquille, aucun harcèlement pour acheter, les palestiniens commercent entre eux. Pour le retour, on a fait l’inverse jusqu’au même arrêt de bus, qui retourne à Jérusalem. A l’arrivée au check-point de la frontière, les arabes descendent tous du bus, contrôle des papiers, pas en ordre = refoulé. Les enfants et les touristes (nous étions 6) sont restés dans le bus. Les militaires, mitraillettes au poing, sont entrés pour faire un contrôle. On ne m’a pas demandé mon passeport (mais sachez que vous devez l’avoir avec vous, y compris le “stay permit” remis à l’aéroport). Ensuite, les gens rermontent et reprennent leurs places un par un. C’est le seul moment, où nous avons ressentit les tensions. Ensuite retour à la gare routière. Durée du “trip” : ± 4 h (à noter que nous n’avons pas fait la queue pour accéder à l’étoile dans l’église de la nativité, c’était bondé).