je dirais que ce sont les fileyeurs et chalutiers qui ont vendu leurs bateaux à bon prix aux espagnols qui eux étaient intéressés par leurs quotas, c’est un peu différent .
Comme pour l’immobilier , les bretons se plaignent de ne + pouvoir acheter ( pour les jeunes de maisons ou terrains en secteur cotier ; mais c’est bien leurs parents qui ont vendu leurs biens aux étrangers et touristes + fortunés !
La vente de poisson au cul du bateau est interdite en France depuis longtemps, les pêcheurs pros vendent soit à la criée soit aux restos pour les espèces + valorisées .
Certains pêcheurs pros ont ouvert un commerce de détail indépendant de leur activité de pêche qui effectivement est tenu par leur épouse, mais ne vous faites pas trop d’illusions sur les prix, ils sont au prix du marché .
Au petit port à coté de chez moi il y a un étal de poisson et crustacés locaux et bien les prix sont en saison supérieurs à ceux de Leclerc pour une fraicheur égale ( crustacés vivants et poisson du jour) et les + beaux produits vont direct dans les restos de qualité, pour lesquels le prix est secondaire .
la ressource locale n’est pas épuisée, mais le serait si l’on avait laissé faire ce qui était pratiqué depuis les années 60 et avec les moyens electroniques actuels de détection des bancs, on ne laisse aucune chance aux poisson et ceux pris dans les filets, à moindre valeur, sont morts et rejetés à la mer .
dans la petite pêche locale, les bateaux rentrent désormais à 15.00/ 16.00h de + en +, même au Guilvinec ( 2nd port français en valeur de prod ) il faut voir les bateaux rentrer au port en 2nde partie d’AM .
Les boulangers ne travaillent plus la nuit et les pêcheurs évitent également ces conditions difficiles .