Pologne : Gdańsk et la Poméranie, 5 raisons d’y aller

Pologne : Gdańsk et la Poméranie, 5 raisons d’y aller
Gdańsk © Marcin Krzyzak - stock.adobe.com

De la Poméranie orientale, pas grand-chose ne revient à nos oreilles depuis les années 1980 et la naissance de Solidarność dans les chantiers navals de Gdańsk. Le loulou de Poméranie peut-être ? Même pas, puisque ce cabot intenable est né en Poméranie occidentale, soit en Allemagne.

On ne sait pas ce que l’on rate, car cette région, berceau des Cachoubes, ceinte à l’ouest par l’Allemagne et au nord par la mer Baltique, aligne des paysages étonnants, tantôt offerts par une mère Nature bien généreuse, tantôt bâtis par les chevaliers teutoniques appelés à la rescousse.

Et ce n’est pas tout… Car ses villes, qu’elles soient lieux de villégiature prisés (Sopot) ou creusets d’une riche histoire politique et sociale (Gdańsk) ne manquent pas, elles non plus, de charme. Alors que la gothico-baroque Gdańsk n’est qu’à 2 h 40 de train de Varsovie (moins d’1 h en avion), on vous donne quelques (bonnes) raisons de découvrir la Poméranie.

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Revivre l’épopée de Solidarność à Gdańsk

Revivre l’épopée de Solidarność à Gdańsk
Centre européen de Solidarité - Gdańsk © Patryk Kosmider - stock.adobe.com

Et si la moustache de Lech Walesa n’était que l’arbre qui cachait la forêt des beautés patrimoniales de Gdańsk, cette ville qui a fêté son millénaire en 1997 ? Rendons tout de même à Lech ce qui lui appartient. Le 14 août 1980, Gdańsk est définitivement entrée dans l’Histoire lorsque les ouvriers des chantiers navals Lénine se sont mis en grève pour protester contre leurs petits salaires et le sort réservé à leur collègue Anna Walentynowicz. Et voilà que les yeux du monde entier se braquèrent sur cette petite ville de la Baltique…

La planche en bois, sur laquelle sont écrites, à la main, les 21 revendications des grévistes, est exposée dans l’impressionnant musée dédié à l’histoire de Solidarność (Centre européen de Solidarité), le premier syndicat libre des pays communistes né de cette révolte. D’une très grande richesse documentaire, il remonte aux origines de cette brèche dans le bloc soviétique, sur les contestations ouvrières originelles de 1970, sur l’état de siège déclaré par le général Jaruzelski en décembre 1981 et sur ce formidable tube à essai politique, intellectuel et social que représenta Solidarność, porté par sa figure tutélaire, Lech Walesa, prix Nobel de la paix en 1983.

Le + de routard.com :

Pour vous frotter à l’histoire sociale et politique de Gdańsk, rien de mieux que la filmographie du réalisateur polonais, Andrzej Wajda (1926-2016), notamment L’Homme de fer, Palme d’or au festival de Cannes en 1981, qui revient sur la naissance de Solidarność. En 2013, il récidive (sans la Palme) avec L’Homme du peuple, qui se concentre sur la figure de Lech Walesa (dont il est proche) et qui conclut sa trilogie dédiée au monde ouvrier entamée avec L’Homme de marbre, sorti en 1977.

Visiter Gdańsk, la perle (ou l’ambre) de la Baltique

Visiter Gdańsk, la perle (ou l’ambre) de la Baltique
Grue portuaire médiévale - Gdańsk © VinyLove Foto - stock.adobe.com

Mais Gdańsk, ou Dantzig en allemand, et ce, dès sa conquête par les chevaliers teutoniques, ne rime pas qu’avec Solidarność. L’Histoire s’est amusée avec elle et la ville est passée entre plusieurs mains. Prussienne, allemande, libre, polonaise. La cité a payé un lourd tribut à la Seconde Guerre mondiale et aux troupes soviétiques.

Détruite à 80 %, elle fut reconstruite dans les années 1950-1960. Aujourd’hui, on construit. Les résidences cossues, que regardent d’un drôle d’air la grue portuaire médiévale (fière doyenne du XVe siècle) et les pignons à redents typiques du style flamand, poussent comme des champignons de verre.

La cité n’a pas volé son surnom de « perle de la Baltique ». Alors, on Gdańsk ? Oui ! Vautrée sur le delta de la Vistule, ce qui en fit un port puissant aux XVIe et XVIIe siècles, c’est une ville qui plaît. À la jeunesse polonaise qui investit ses anciens entrepôts ; aux touristes, qui partent découvrir ses nobles édifices et son riche passé de cité hanséatique.

Fontaine de Neptune et la cour d’Artus - Gdańsk © Boris Stroujko - stock.adobe.com

La rue Longue (Ulica Dluga) et la place du Long Marché (Dlugi Targ), formant la Voie Royale (Trakt Krolewski), sont incontournables. Elles ordonnent tout de ce qui se fait de plus beau à Gdańsk : les portes de la ville (Haute, Verte, Dorée) ; les splendides façades des maisons bourgeoises des XVIe et XVIIe siècles qui vous en font voir de toutes les couleurs ; l’iconique fontaine de Neptune, merveille de bronze et de marbre qui veille sur la cour d’Artus, l’ancien cœur commercial de la ville (n’y ratez pas le plus grand poêle de faïence d’Europe) ou sur l’hôtel de ville de la Ville principale aux plafonds richement décorés.

Une parfaite mise en bouche avant l’église gothique Sainte-Marie (ou église Notre-Dame), son orgue, son baptistère, ses fresques et son horloge astronomique du XVe siècle dont le ballet mécanique (la mort aux trousses des apôtres) émerveille, tous les jours, à midi pétante, les visiteurs. En revanche, son triptyque star, Le Jugement dernier d’Hans Memling, a été mis à l’abri au musée national de Gdańsk.

Rue Mariacka et l’église gothique Sainte-Marie - Gdańsk © Tomasz Warszewski - stock.adobe.com

Non loin de Sainte-Marie, la rue Mariacka, régulièrement citée parmi les plus belles d’Europe, aime à arranger ses étals de bijoux et à se parer d’ambre au petit matin. Attention aux contrefaçons toutefois… Si les écrevisses ont participé, un temps, à la prospérité de la région (on les retrouve encore au menu de nombreux restaurants), Gdańsk doit beaucoup à cette résine fossilisée aux teintes dorées.

Et elle le lui rend bien puisque la ville en assurerait près de 65 % de la production mondiale. Un musée lui est même consacré et 840 kg d’ambre sertissent l’une des œuvres phares de la ville, l’autel de la très politisée (soutien à Solidarność) église Sainte-Brigitte.

Le + de routard.com :

Au long quai (balade fortement conseillée !), vous pourrez vous offrir une croisière culturelle et historique de 1 h à bord d’un majestueux galion. Vous découvrirez alors la ville par la Motława et les bras de la Vistule. Ce n’est pas encore un périple à la Ulysse mais vous traverserez plusieurs mondes. Celui des chantiers navals gardés par de placides grues et celui de la presqu’île de Westerplatte où tonnèrent les premiers combats de la drôle de guerre entre les troupes allemandes et les garnisons polonaises en septembre 1939.

Découvrir les châteaux de Poméranie

Découvrir les châteaux de Poméranie
Château de Malbork © Nightman1965 - stock.adobe.com

La Poméranie orientale est constellée de solides châteaux. Honneur au big boss, le château de Malbork (anciennement Marienbourg ou « Ville de Marie »), qu’on a pu qualifier, à raison, de « plus grande montagne de brique au nord des Alpes ». Il est vrai que cette vague rouge de 15 millions de briques qui lèche la rive droite de la Nogat fait sensation depuis sa construction au XIIIe siècle.

Elle est l’un des principaux héritages laissés dans la région par les chevaliers teutoniques et rappelle la splendeur mais aussi la chute de cet ordre de moines-soldats, remobilisés en Europe par Conrad Ier de Mazovie, dépassé par des tribus prussiennes (alors païennes) particulièrement saignantes.

De victoires politiques en conquêtes militaires, les chevaliers teutoniques acquirent un territoire gigantesque avant d’être défaits par une coalition lituano-polonaise lors de la bataille de Tannenberg (aussi appelée Grunwald), le 15 juillet 1410.

Cours du château de Malbork © Florent Oumehdi

Ayant perdu au passage leur grand maître, Ulrich von Jungingen, ils se réfugièrent dans leur fief, le château de Malbork, à 120 km de là. Et on les comprend tant l’ensemble, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1997 et cuirassé de trois enceintes, respire la force tranquille.

Le bas château, le seul autorisé aux femmes au Moyen Âge, accueillait l’arsenal, la fonderie, les écuries, les réserves, la brasserie et la chapelle Saint-Laurent. Dans le château moyen, le centre politique de la forteresse, on reste un long moment dans le Grand Réfectoire, ses fresques, ses voûtes d’arêtes et ses fenêtres gothiques, même s’il s’en faut de peu que le marmoréen palais du Grand Maître ne lui vole la vedette.

Le château haut, cœur religieux de l’ensemble, égrène la salle capitulaire, la salle du chapitre, l’église Notre-Dame et la chapelle Sainte-Anne.

Château de Kwidzyn © ysuel - stock.adobe.com

Le château de Malbork, considéré comme le plus grand château gothique du monde, était l’épicentre d’un réseau dense d’une centaine de citadelles accessibles en une ou deux journées de marche. Ainsi, à 40 km de là, les chevaliers teutoniques bâtirent le château de Kwidzyn (31 PLN avec audioguide) qu’ils hybridèrent à la cathédrale Saint-Jean-l’Evangéliste. Mais la grande originalité de l’édifice, épargné par l’armée soviétique contrairement à Malbork, est sa tour sanitaire (gdanisko) et défensive qu’on a reliée au corps principal par un pont de 56 m de long reposant sur cinq arches et qui abritait… les latrines.

Kwidzyn forme un chapelet de châteaux teutoniques au sud de Malbork avec ceux de Sztum (il n’en reste plus grand-chose), Gniew (le château a été transformé en hôtel mais certaines salles, disons, « thématisées », se visitent) et Nowe (désormais un centre culturel qui n’a plus rien à voir avec son passé).

Château de Bytów © Darek Bednarek - stock.adobe.com

À 120 km de Malbork, le château de Bytów, tout en plan rectangulaire comme la plupart des bâtisses de l’ordre teutonique, étrenne quatre tours d’angle (trois cylindriques, une carrée). Aujourd’hui, il est le siège du musée de la Cachoubie occidentale (17 PLN). Le premier étage permet, avec un peu d’imagination, de bien se figurer la vie au château sous un procureur teutonique. Matez vos pieds, vous verrez juste en dessous de psychédéliques dallages au sol.

À l’ouest, le château de Człuchów arbore encore fièrement la tour (46 m) de son ancien château. Mais c’est presque tout. Largement amputé pour reconstruire la ville à la fin du XVIIIsiècle, il est désormais squatté par le musée régional. Plus à l’est, même destinée pour le ramassé château d’Ostroda, qui n’a jamais eu de tour, mais qui abrite le centre culturel de la ville. Le château de Ketrzyn sert lui d’écrin à plusieurs collections et institutions tandis que celui de Ryn est devenu un hôtel (Hotel Zamek Ryn, 4 étoiles).

Le + de routard.com :

Il n’y a pas que les chevaliers teutoniques dans la vie. Il y a aussi les évêques de Warmie pour lesquels on construisit le haut et gaillard château de Lidzbark Warminski (26 PLN) qui tomba aux mains des chevaliers teutoniques (décidément) pendant quelques décennies.

Flâner le long de la Baltique à Gdynia et Sopot

Flâner le long de la Baltique à Gdynia et Sopot
Sopot - jetée © pkazmierczak - stock.adobe.com

Si Gdańsk tire souvent la couverture à elle, ses deux comparses de la Tricité, Gdynia et Sopot, segment côtier de 40 km le long de la mer Baltique, ont pour elles un accès plus naturel à la mer Baltique.

La ville de Sopot, préservée pendant (et après) la guerre, n’y est pas allée molo (du nom de sa célèbre estacade) pour s’imposer comme le Monte-Carlo, le Deauville ou le Bayreuth (pour Wagner) du Nord : plus longue jetée d’Europe (et ça se paie, 10 PLN) forte de ses 511 m, casino et hôtel de luxe au passé chargé, le Grand Hotel (Sofitel Grand Sopot), et opéra (Forest Opera en pleine… forêt) réputé pour son répertoire wagnérien et son festival international de musique et sens aiguisé de la fête. Avec cette formule, pas étonnant que ses rues, ses plages et ses bars soient bondés l’été.

Il semble loin le temps où les riches familles de Gdańsk, en quête de tranquillité, venaient construire leur résidence d’été ici (comme le manoir Sierakowski). Tout s’est accéléré en 1823 lorsque la ville s’est habilement réinventée en station balnéaire et thermale sous l’impulsion du Dr Jean-Georges Haffner, à l’origine du premier établissement de bains, qui lorgna sur la Suisse et les habitats alpins.

À la fin du XIXe siècle, on encouragea la profusion décorative des façades par d’habiles ristournes fiscales aux propriétaires. Des corniches, des balcons, des tours, des galeries… assez de fantaisie et d’éclectisme pour qu’on parle de « style Sopot ».

Crooked House - Sopot © Florent Oumehdi

Un Sopot et au dodo ? Pas vraiment. Car quand on ne fait pas la fête sur ses plages, on flâne (quand on le peut, ça se bouscule le soir venu) dans la rue Bohaterow Monte Cassino qui distribue deux des curiosités de la ville, l’église néogothique Saint George et la façade sous LSD de la Crooked House (Krzywy Domek, 2004) de Szotynski et Zaleski.

À quelques pas de là, vous ne pourrez pas manquer l’architecture du centre de balnéologie, datant du début du XXe siècle, que l’on doit à Paul Puchmüller et Heinrich Dunkel. L’eau est reine à Sopot : à la Spa House (rouverte en 2009), aux Southern Baths (joli style norvégien tout de bois bâti par, encore lui, Paul Puchmüler) ou à l’aquapark de la ville.

Marina et Dar Pomorza - Gdynia © oleksandr.info - stock.adobe.com

Gdynia, la benjamine de la conurbation, joue sur un autre tempo architectural que Sopot. Plus moderne. Ancrée dans son époque : il n’y a qu’à voir les Sea Towers qui surplombent son front de mer. Il faut dire que tout s’est accéléré pour elle depuis le début du XXe siècle, lorsqu’elle a dû assumer sa croissance XXL et son statut de port maritime.

L’eau, c’est le sang de Gdynia qui irrigue toute sa vie touristique. On pense à son aquarium, aux jolies balades près du square Kosciuszko, à sa marina ou à sa digue Feliks Nowowiejski. Et on n’oubliera pas la très urbaine plage Srodmiescie, la pittoresque falaise Orlowo (entre Gdynia et Sopot) et les découvertes du trois-mâts Dar Pomorza ou du plus compact destroyer ORP Blyskawica.

Le + de routard.com :

Hel n’a rien de l’enfer. Bien au contraire. On n’est pas les premiers à la faire celle-là, ni les premiers, d’ailleurs, à mettre les pieds sur cette presqu’île de 34 km de long qui ravit (un peu trop) les estivants. Plages paradisiaques protégées par un ruban arboré, fokarium et phare. N’en jetez plus. On la tient notre Pologne rêvée.

Profiter des plages et des beautés naturelles de la Baltique

Profiter des plages et des beautés naturelles de la Baltique
Plage de Sobieszewo © Patryk Kosmider - stock.adobe.com

À 15 km à l’est de Gdańsk, découpée par plusieurs bras (humains, aussi, au XIXe siècle) de la Vistule, l'île de Sobieszewo resserre sur 35 km² des écosystèmes variés. Des dunes, des forêts de pins ou mixtes, des étangs et des plages de sable blanc comme celle de Sobieszewo qui caresse le nord de l’île et toise les grues des chantiers navals de Gdańsk. L’été, il y a un peu de monde, mais en cherchant bien et pas très longtemps, vous trouverez des endroits préservés.

Si certains vont sur l’île pour faire trempette ou respirer son air fortement iodé, d’autres aiment à se soûler de nature. La richesse et la diversité des biotopes en font un lieu foisonnant de vie. Que ce soit sur le sentier pédagogique de la réserve naturelle du Paradis des Oiseaux (Ptasi Raj) ou dans celle du Banc de sable aux Mouettes (Mewia Lacha), prisé des phoques de la Baltique. Alors, amateurs de panicauts (plus de 500 plantes différentes), de pluviers argentés (300 espèces d’oiseaux) ou de chiens viverrins, à vos jumelles.

Dunes du parc national de Słowiński © kolorowekadry - stock.adobe.com

À l’ouest de Gdynia, le parc national de Słowiński doit en grande partie sa célébrité à ses dunes de sable mouvantes. On vous rassure, le remous est imperceptible à l’œil nu et ces dunes ne sont pas mues par de gigantesques vers des sables mais par le vent et les vagues.

Classé réserve mondiale de biosphère par l’Unesco depuis 1976, le parc national de Słowiński n’est pas qu’un grand bac à sable. Zones humides, forêts, lacs, rivières offrent des milieux variés à plusieurs centaines d’espèces de végétaux et d’animaux dont deux serpents très graphiques (la couleuvre à collier et la vipère péliade) et non venimeux. Des sentiers pédestres raviront les accros à la marche.

Falaises du parc national de Wolin © Mike Mareen - stock.adobe.com

Deux autres parcs flattent la Poméranie. Le parc national de Wolin, à quelques kilomètres de Miedzyzdroje, taille d’impressionnantes falaises dans le littoral polonais. Le bison d’Europe y côtoie le bufo bufo (le crapaud commun) ou le phoque gris.

On délaisse un moment la côte pour s’enfoncer dans le parc national de Bory Tucholskie (ou parc national de la forêt de Tuchola), à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Gdańsk. Plus de phoque évidemment mais des mammifères « forestiers » comme des loups, des cerfs ou des putois. Des sentiers de randonnées pédestres et à vélo ont été aménagés dans le parc.

Le + de routard.com :

S’il existe plusieurs belles plages en Poméranie (Jastarnia, Ustka, Rewal, Kolobrzeg, Mielno, Brzezno), on choisit celle de Swinoujscie, le point le plus au nord-ouest de la Pologne. Pourquoi ? Pour un coucher du soleil superbe, adossé au phare de Stawa Mlyny.

Fiche pratique

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Office national polonais de tourisme

Office du tourisme de la ville de Gdańsk

Office du tourisme de la Poméranie

Comment y aller ? 

Il n’y a pas de vol direct pour Gdańsk et une escale à Varsovie est à prévoir. SAS, LOT, Air France-KLM proposent plusieurs vols avec correspondance de Paris ou depuis les autres aéroports français.

Vous pouvez également rejoindre Gdańsk en train de Varsovie. Comptez entre 2 h 40 et 3 h 20 jusqu’à Gdańsk Glowny.

– Des trams, bus, trolleys ZTM ainsi que des trains relient les trois cités (Gdańsk, Sopot, Gdynia) de la Triville.

Bonnes adresses

– ARCHE Dwór Uphagena Gdańsk : un peu excentré de la Ville principale, l’hôtel, dans le quartier de Dolne Miasto, a investi l’ancienne résidence d’été de la famille Uphagen qui fut transformée en hôpital au milieu du XIXe siècle. Les nouveaux propriétaires ont conservé ses teintes très indus’ : partout des briquettes, des voûtes, du béton ou des solives. L’hôtel, assez colossal, propose des chambres (143 au total) spacieuses et agréables. À partir de 80 € la chambre double.

– Fischgarten : Kościerska 1A, 80-328 Gdańsk. Quoi de mieux pour se remettre d’un concert d’orgues à la cathédrale d’Oliwa (9 km du centre historique de Gdańsk) qu’une bonne tablée au soleil ? C’est ce que propose Fischgarten en plus d’une carte très éclectique. Les traditionnelles soupes polonaises sont là, aux côtés de grillades, pitas et salades. 7 € la soupe et 15 € le plat (un plat et une soupe environ 22 €).

– Fino : Grząska 1, 80-833 Gdańsk. Deux adresses Fino à Gdańsk et Gdynia. Nous n’avons essayé que celle de Gdańsk, dans ce qu’on appelle la Ville principale (Glowne Miasto). Et on n’a pas été déçus par le menu dégustation qui alterne les plats travaillés et goûteux : poulet à l’orange et à la pistache, chou-fleur à la truffe, canard à l’artichaut et à la rhubarbe pour ne citer qu’eux ! Menu dégustation 75 € (soupes environ 8 €).

– Goldwasser : Długie Pobrzeże 22, 80-888 Gdańsk. Une brasserie typique avec sa vue aux petits oignons sur l'île Ołowianka. Les plats font la part belle aux produits de la mer et du terroir. Goûtez aussi la Goldwasser, une liqueur rehaussée de paillettes d’or, qui a vu le jour à Gdańsk. Ça chauffe le gosier, on vous prévient. Soupes à 7 €, pierogi à 9,50 €, steaks entre 28 € et 60 €.

– Maly Holender : Żelichowo 31A, 82-100 Żelichowo. Dépaysement garanti dans cet établissement niché dans une maison à arcades de 300 ans. Après la visite du château de Malbork, on prolonge donc le voyage dans le temps dans un restaurant qui fait honneur à la cuisine locale. On retrouve les éternelles soupes mais aussi des pierogi (les fameux raviolis polonais), des écrevisses, des boulettes de viande et des galettes de pommes de terre. Le cadre champêtre reste un gros plus. Soupes à 6,50 €, les 12 écrevisses à 10,50 €, les pierogi à 7,60 €.

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Texte : Florent Oumehdi

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