Carte d'identité Nouvelle-Zélande

- Superficie : 268 680 km², îles tropicales et subantarctiques incluses, sauf dépendances dans le Pacifique Sud (îles Cook, Niue, Tokelau).
- Population : plus de 5 millions d'habitants (estimation 2020).
- Capitale : Wellington, sur l’île du Nord.
- Densité : 18 hab./km².
- Villes principales : la population est urbanisée à près de 80 %, mais la plupart des villes sont petites (moins de 100 000 habitants).
- Régime : démocratie parlementaire, État membre du Commonwealth.
- Chef de l’État : Élisabeth II d’Angleterre. Désigne le gouverneur général.
- Gouverneur général : Patricia Reddy, dite Patsy Reddy, depuis septembre 2016. Désigne le Premier ministre à l’issue des élections législatives.
- Premier ministre : Jacinda Ardern, depuis octobre 2017.
- Formations politiques : le Parlement, unique chambre représentative, compte 120 députés élus pour 3 ans.
- Monnaie : le dollar néo-zélandais.
- Langues : l'anglais et le maori sont les 2 langues officielles.
- Religions : protestantisme, anglicanisme, catholicisme.
- Ethnies : les Néo-Zélandais de souche européenne représentent 67,6 %, les Maoris 14,6 %, les Asiatiques 9,2 %, les insulaires venus du Pacifique Sud 6,9 %, le reste (1,7 %) étant d’origines mêlées ou non spécifiées.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le parc national de Tongariro (1990) ; Te Wahipounamu, au sud-ouest (1990) ; les îles sub-antarctiques de Nouvelle-Zélande (1998).

Économie

Traditionnellement agraire et tournée vers l’ancienne puissance coloniale britannique, l'économie néo-zélandaise a effectué dans les années 1980 et 1990 une longue transition vers une économie de marché plus industrialisée et diversifiée. Le libéralisme a été introduit par une série de mesures.

Le secteur primaire n’emploie plus que 4 % de la population active. L'agriculture (produits laitiers, viande, bois, fruits et légumes, fruits de mer, blé, orge, produits de la pêche) représente près de 6 % du PIB. Les produits de la pêche et de horticulture sont largement exportés. Le pays est donc très dépendant des cours des produits agricoles et de la conjoncture internationale. Le commerce extérieur joue un rôle majeur dans l'économie nationale avec l'exportation de produits agricoles.

L’industrie (bois, transformation des aliments, mines, matériel de transport, construction et maisons préfabriquées) représente près de 20 % du PIB, et emploie à peu près la même part de la population active (estimation 2018),.

Les services, secteur florissant (services financiers, services immobiliers, tourisme et restauration, commerce de détail et de gros), représentent près de 73% du PIB et occupe la même part de la population. Le tourisme est l'une des principales sources de devises. Auckland est le principal moteur et pôle d’attraction économique de la Nouvelle-Zélande.

Le taux de chômage, oscillant autour de 5,3 % en 2020, est l'un des plus faibles des pays les plus riches de l'OCDE, et la Nouvelle-Zélande affiche un niveau de vie élevé.

Petite devinette : saviez-vous pourquoi les étals de nos supermarchés moutonnent de gigots d’agneau néo-zélandais ? C’est le résultat d’un accord à l’amiable en 1985 (par l’entremise de Margaret Thatcher) visant à faire passer la mauvaise pilule du Rainbow Warrior (le navire de Greenpeace coulé par les services secrets français dans le port d’Auckland).

En 2020, la crise sanitaire a engendré une forte baisse du PIB néo-zélandais, notamment du fait de la fermeture des frontières du pays aux étrangers et des commerces non essentiels. Néanmoins, en 2021 la croissance du PIB s'est relevée surtout grâce au secteur agricole qui n'a presque pas été touché par la crise.

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