Traditions et coutumes Sardaigne

- Les Italiens ont l’habitude le matin de se contenter d’un café et d’un croissant sur le zinc au lieu d’un copieux petit déjeuner.

- Vous passerez pour un touriste si vous commandez un cappuccino après 11h.

- Dans tous les hôtels, un cordon – signalé par un discret panneau – pend le long du mur de la douche ou de la baignoire. Un dispositif de sécurité imposé par la loi, en cas de malaise : une traction déclenche une sonnerie à la réception. Mais vu le nombre de clients qui pensent que c’est le cordon de la ventilation, voire une corde à linge... il est plutôt rare que quelqu’un prenne la peine de se déplacer.

La sieste (il pisolino) fait partie des traditions italiennes depuis l’Antiquité (particulièrement dans le sud du pays). L’été surtout, la ville s’endort après le déjeuner. Les boutiques ferment, la circulation ralentit et les travailleurs de la 6e heure (sieste vient de sexta hora) sont l’exception.

Llittéralement « la promenade ». C’est le petit tour que font bras dessus, bras dessous les Italiens en fin de journée, juste avant le coucher du soleil. C’est également le moment de la journée où la queue devant les glaciers s’allonge à vue d’œil.

La religion occupe une place importante dans la vie des Sardes. Non seulement parce qu'à l'exception des temples antiques, tout ou presque de ce qui est à voir dans l'île s'appelle duomo ou chiesa, mais aussi parce que la religion imprègne encore fortement la vie quotidienne.
La plupart des grandes festivités sont les fêtes patronales, qui demeurent autant d'occasions de vénérer le saint ou la sainte qui, dans le passé, a marqué l'histoire de la ville. Ces manifestations sont donc de grands moments pour montrer sa dévotion : il suffit d'avoir suivi l'une des commémorations des fêtes de Pâques à Iglesias, Sassari ou Castelsardo pour comprendre la ferveur des Sardes et leur sens du rituel !