Traditions et coutumes Brésil
Religions et croyances
Le Brésil noir et mystique
Si le Brésil est le plus grand pays catholique du monde, il n'en demeure pas moins que c'est aussi le plus grand pays de religion africaine yoruba, qu'on désigne sous le terme global de candomblé. On compte sûrement plus de dévots du candomblé au Brésil qu'en Afrique ; à peu près autant que de catholiques brésiliens.
Le dimanche matin, à la messe, tout le monde est catholique, mais le lundi soir, ou n'importe quel autre soir de la semaine, les mêmes iront au terreiro de candomblé pour célébrer les dieux africains avec la même ferveur que lors de l'eucharistie.
Le candomblé
Religion où la beauté des rituels fait partie de la fête, le candomblé caractérise chaque orixá par une foultitude d'attributs : objets, matières, jours de la semaine, parures, bijoux, plantes, couleurs, chants, tambours, préparations culinaires et sacrifices spécifiques, lieu qui l'abrite... toutes choses qui manifestent sa présence, mais peuvent varier selon les régions du Brésil.
Les cérémonies et fêtes ont pour but de faire se manifester ces divinités parmi les vivants, par la transe.
Les terreiros de candomblé
Le culte des orixás, au Nigeria, hormis les grandes fêtes communautaires, est essentiellement domestique. Les conditions de survie des cultures africaines au Brésil ont fait naître les terreiros de candomblé comme véritables lieux de culte communautaires au milieu d'un quartier.
C'est une petite maison paroissiale, entouré(e) d'une petite communauté d'assistants directs, et qui fait appel à ses initiés quand il (elle) a besoin d'eux pour un rituel important. Le terreiro assure l'assistance à tout le quartier.
Le syncrétisme
Le candomblé dut user de pseudonymes : au lieu de nommer et de représenter les orixás à la façon yoruba, les terreiros et leurs adeptes les recouvrirent de l'image des saints de la mythologie chrétienne, trouvant dans ces images pieuses un détail, une couleur, un objet qui manifestaient la présence de l'orixá.
Cela a fini par créer une espèce de syncrétisme brésilien où l'on ne sait plus toujours quel saint on honore, chrétien ou yoruba.
Sectes diverses et évangélisme
Il existe toutes sortes de religions, depuis les plus classiques (chrétiens orthodoxes, réformés de divers courants, juifs, musulmans, bouddhistes, shintoïstes), jusqu'aux plus exotiques, en passant par les sectes les plus extravagantes.
Différente et préoccupante, en revanche, la montée en puissance dans les quartiers pauvres : la percée des sectes en général, et des évangélistes pentecôtistes en particulier.
Le chamanisme
Dans un univers, où le sacré se mêle au profane, le chaman (sorcier) est l'un des personnages les plus importants des communautés indiennes. Si l'on excepte les Indiens guayakis et les Gés, chez qui l'on n'en trouve nulle trace, le chamanisme est bien l'un des traits de culture communs à tout le bassin amazonien.
Savoir-vivre et coutumes
- Une caractéristique commune au peuple brésilien, c’est bien la chaleur des contacts humains. Si vous demandez votre chemin ou un renseignement à un Brésilien, vous êtes presque sûr qu'il se mettra en quatre pour vous aider et vous gratifiera d’un « Tudo bem », « Beleza » ou « Valeu » lancé le pouce levé, signifiant à la fois « OK », « Bonne route » et « Salut » ! Ce geste de lever le pouce est d’ailleurs utilisé à toutes les sauces, pour saluer, marquer son accord, remercier, féliciter...
- Les Brésiliens ont le contact facile et se donnent fréquemment l’abraço (l’accolade) ; c’est d’ailleurs un mot employé pour dire au revoir.
- Le rapport au corps est très libre le long des côtes, le climat tropical et la plage incitant à se vêtir légèrement. Petit, gros, sexy, jeune ou vieux, le Brésilien s’exhibe naturellement. Rien de provocant, donc, à se promener torse nu pour les hommes et en minishort avec un haut de maillot pour les filles. En revanche, le topless sur les plages reste tabou (!), comme le naturisme.
- Comme vous aurez souvent à utiliser le langage des mains pour communiquer avec vos interlocuteurs, sachez que pour désigner le chiffre 1, on ne lève pas le pouce mais l’index. Quant à 2 et 3, ce sont le majeur et l’annulaire que vous dresserez aussi, en gardant le pouce à l’intérieur de la main. Voilà pour éviter les petits malentendus.
- La patience est une des grandes vertus de chaque Brésilien, indispensable pour affronter les files d’attente qui se forment aux arrêts de bus, à la poste, dans les banques et devant chaque guichet « officiel ».
- On voit partout dans la rue, à l’entrée des maisons, des sortes de paniers en bois ou en métal à claire-voie, surélevés comme des cabanes à oiseaux, où sont perchées les poubelles pour éviter qu’elles ne soient éventrées par les animaux.
- Partout dans le pays, que ce soit dans un boui-boui ou un hôtel de luxe, on jette le papier toilette dans une poubelle et non dans les w.-c., car le système d’évacuation des eaux usées et les égouts sont encore loin d’être au point.
- Important : si vous circulez au Brésil en voiture, vous remarquerez à chaque stationnement dans la rue des personnes qui se chargent de vous aider dans la manœuvre et de garder un œil sur votre voiture.
La fonction de ces « gardiens », gamins ou personnes âgées, n’est pas officielle, mais elle est reconnue par tous. On laisse donc toujours 1 ou 2 Rls (ça dépend de la durée de l’absence) à son retour. Idem pour un autre petit travail : gardien de parapluie... On en trouve parfois à l’entrée des magasins dès qu’une averse survient !
- En règle générale, le marchandage est assez mal vu dans une boutique d’artisanat ou même sur les marchés. À la rigueur, on obtiendra une ristourne de 5 à 10 % en insistant bien, mais jamais au-delà. Toutefois, sur les marchés très touristiques, ne pas hésiter à négocier les prix.
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