Santé et sécurité Croatie

Le camping sauvage est INTERDIT. Cela vaut aussi pour les camping-caristes, qui doivent passer la nuit dans un camping. Des lecteurs qui avaient passé la nuit dans leur véhicule en dehors d'un camping ont eu la mauvaise surprise de se faire cueillir au réveil : amende, procès, frais de procès et de traduction à payer... Ils ont été assimilés à des « campeurs sauvages ».
Dans pas mal de cas, il semble que la police se contente de déloger les camping-caristes ou de les verbaliser. Pas très agréable, d'autant que l'amende est salée...

Plus la pression touristique est forte, sur la côte ou à proximité, plus le risque est grand, l'arrière-pays étant sans doute plus tolérant.

Pour ceux qui ont choisi de ne pas se cantonner à la côte dalmate, sachez qu'il existe en Croatie des régions encore minées. Environ 1,2 million de mines auraient été posées sur le territoire croate pendant la guerre. Beaucoup de ces zones ont été assainies, mais pas toutes tant il s'agit là d'un travail de fourmi très coûteux.

Ces régions correspondent essentiellement aux anciennes lignes de front entre l'armée croate et les forces serbes, ainsi qu'aux territoires occupés par les séparatistes serbes, c'est-à-dire l'ancien territoire de Krajina, la Slavonie orientale et les environs des villes de Sisak, Benkovac, Karlovac, Knin, Osijek et Vukovar.

Les zones minées sont en général très bien indiquées par des panneaux à la tête de mort évocatrice et des rubans jaunes qui quadrillent les champs. Précaution simple mais impérative, que l'on soit à pied, en deux-roues ou en 4x4 : ne jamais s'aventurer hors des routes ou chemins régulièrement empruntés et ne jamais entrer dans une ruine ou une maison abandonnée.

Ne pas croire qu'il faut être loin de la côte pour être confronté à cette réalité : il suffit de quitter Šibenik en direction de Drniš pour tomber, un peu avant cette localité, sur un village aux maisons abandonnées et ces panneaux à tête de mort.