Itinéraires conseillés Suisse

• Jours 1 et 2 : Genève. Il faut bien cela pour visiter la vieille ville (cathédrale Saint-Pierre, musée d’Art et d’Histoire ; balade sur les rives du lac Léman, le jet d’eau). Puis visite des hauts lieux de la Genève internationale (palais des Nations unies, musée de la Croix-Rouge).
• Jours 3 et 4 : Lausanne. Sur la route qui longe le lac, étape-déjeuner à Rolle ou Morges, puis découverte de la « Cité olympique ». Son centre-ville mêlant ancien et moderne (la vieille ville avec la place de la Palud, la magnifique cathédrale, le quartier du Flon, très contemporain) ; le lendemain, le Musée olympique sur les rives du lac ou encore le fascinant (et dérangeant) musée de l’Art brut.
• Jours 5 et 6 : Montreux. Base idéale pour sillonner la Riviera, où nombre de vedettes se sont installées, dans un décor d’exception face aux Alpes françaises. Rien d’inoubliable en soi, mais dans un rayon de 15 km, vous visiterez les vignobles de Lavaux, le château de Chillon (monument le plus visité de Suisse) ou le Chaplin’s World, aux environs de Vevey.
• Jours 7 et 8 : on prend de la hauteur, direction les Alpes vaudoises et les Préalpes fribourgeoises, en passant par les Diablerets avant de filer sur le Pays-d’Enhaut, autour de Château-d’Oex, puis de redescendre sur Gruyères et son célèbre château.
• Jour 9 : Fribourg. La vieille ville séduit par son cœur médiéval préservé, sa cathédrale Saint-Nicolas et son musée d’Art et d’Histoire, mais on y célèbre également la création contemporaine avec l’Espace Jean-Tinguely-Niki-de-Saint-Phalle.
• Jour 10 : Estavayer-le-Lac. Après la visite de Morat, étape dans cette autre adorable petite ville au bord du lac, au centre historique bien préservé.
• Jour 11 : Neuchâtel. Au bord de son lac, Neuchâtel est une ville agréable avec une collégiale perchée et une vieille ville intéressante, mais s’il faut retenir une visite, c’est celle du Laténium, un musée d’archéologie passionnant.
• Jour 12 : La Chaux-de-Fonds. Cette ville singulière (pas des plus sexy, on en convient) est à voir pour son industrie horlogère et pour les maisons construites par Le Corbusier, l’enfant du pays.

• Jour 1 : Berne. La capitale fédérale offre un centre très homogène : la vieille ville, autour de laquelle s’enroule l’Aar, permet de jolies visites (maison d’Einstein, musée des Beaux-Arts…) et, à l’extérieur de la cité, il y a le fabuleux centre Paul-Klee.
• Jours 2 et 3 : direction les montagnes de l’Oberland bernois (Alpes bernoises) avec une étape à Interlaken, d’où l’on monte en train à crémaillère au glacier du Jungfraujoch, pour une journée inoubliable.
  Puis Brienz, pour un tour du lac en bateau ou (si vous n’êtes pas rassasié), le téléphérique du Schilthorn.
• Jour 4 : Lucerne. Si la ville n’a pas une renommée égale à celle de ses voisines, c’est à tort. À voir : le pont de la Chapelle et le Wasserturm, quelques musées de bonne facture et, pourquoi pas, faire une excursion au mont Pilatus (téléphérique).
• Jours 5 et 6 : Zurich. La vieille ville est riche en monuments et musées (Grössmunster, le musée des Beaux-Arts…), mais c’est aussi une ville étudiante très vivante, où la culture alternative occupe une grande place.
• Jour 7 : les chutes du Rhin. Tout près de la frontière allemande, les chutes du Rhin sont un spectacle à ne pas manquer. Nuit à Schaffhouse ou Stein-am-Rhein.
• Jours 9 et 10 : Bâle. La ville frontalière propose une offre culturelle sans pareille en Suisse : musée des Beaux-Arts, Musée historique, musée des Instruments de musique, musée Tinguely, Fondation Beyeler… On ne sait plus où donner de la tête tant ils sont nombreux…

Les 3 cantons « méridionaux » que sont le Valais, le Tessin et les Grisons emmènent loin des grandes villes à la découverte de la Suisse des grands espaces.

• Jours 1 à 3 : le Valais. On débute par Martigny. Une agréable cité de caractère où l’art occupe une place importante (Fondation Gianadda).
  On quitte, ensuite, la vallée du Rhône pour monter en direction du val d’Hérens, idéal pour la randonnée.
  Après avoir admiré les vaches noires de la race d’Hérens, il est temps de rejoindre son point de chute à Évolène.
  Il faut déjà reprendre la route, repasser par la vallée et entamer une autre montée pour atteindre, dans un tout autre style, la station huppée de Zermatt au pied du Cervin. Une douzaine de sommets à 4 000 m forment un paysage unique.
• Jours 4 à 6 : le Tessin. Ici, ce n’est plus vraiment la Suisse, mais déjà presque l’Italie. Une fois franchi le Saint-Gothard, on bascule dans le Tessin par une route vertigineuse qui permet de rejoindre Airolo.
  De là, direction Bellinzone et ses châteaux, puis Locarno, le lac Majeur et les îles de Brissago.
  Un peu plus au sud, Lugano, d’où se fait l’incontournable excursion au Monte San Giorgio, facile et instructive.
• Jours 7 à 9 : les Grisons. Cap vers le plus grand canton de Suisse qui s’enfonce entre Italie et Autriche. Des paysages grandioses, des cols, des cimes enneigées et des stations réputées…
  Le col San Bernardino donne accès à la route qui, via le col de l’Albula, conduit vers Saint-Moritz. La vallée de la haute Engadine donne, ensuite, accès au parc national Suisse et au val Müstair.
  Puis c’est le retour vers le nord avec une étape à Klosters, autre centre touristique important, alternative à Davos.
• Jour 10 : Appenzell. On reste dans une note rurale, avec une fin de parcours à Appenzell, dans l’est du pays, pour une immersion dans une Suisse qui arbore fièrement ses traditions.