Il est tout à fait normal que des appareils bourrés de mécanique, d’électronique et d’électricité, sans compter les fortes contraintes qu’ils subissent liées à la météo, aux températures très basses en altitude, les variations considérables de pression, etc. subissent des pannes, des dysfonctionnements qui amènent les PNT, entraînés pour ça, à gérer ces aléas (mesures prises au cours du vol le plus souvent suffisantes, atterrissages en urgence forte ou le plus souvent en urgence relative).
Si on ne recensait pas ces dysfonctionnements (qui impliquent à chaque fois a posteriori une inspection attentive voire une enquête minutieuse), ce serait autrement inquiétant : cela ne signifierait pas qu’ils n’ont pas lieu, mais voudrait dire qu’ils échappent aux responsables.
Cela arrive tous les jours, des avions qui rencontrent des petits pépins en vol ou qui doivent se poser par précaution (atterrissage le plus souvent parfaitement normal ) ; mais les vraies catastrophes impliquant des vols commerciaux sont rarissimes : le plus souvent, on les compte sur les doigts d’une main chaque année. Cela à rapprocher pour comparaison des dizaines de milliers de vols quotidiens.
Le trajet en taxi qui mène à l’aéroport est infiniment plus risqué que le vol transatlantique qui suivra.