Le Transsibérien, de Moscou à Pékin

Pékin la bouillonnante

Pékin la bouillonnante
© Anissa Hammadi

En débarquant à Pékin (Beijing), on pense à Jacques Dutronc : « Sept cent millions de Chinois, et moi, et moi, et moi… ». L’été, la chaleur écrasante et les millions de touristes chinois risquent de gâcher un peu la visite des principaux monuments, comme la Cité interdite et le Palais d’Été.

En revanche, on s’attarde volontiers au superbe temple des Lamas, plus paisible. Après avoir été offert aux moines tibétains en 1732, il devient le principal lieu de culte lamaïste en dehors du Tibet. Des nuages d’encens s’élèvent un peu partout, brûlés par les touristes et les bouddhistes qui viennent y prier en nombre.

Le charme de Pékin réside surtout dans son dédale de hutongs, ces ruelles étroites où se nichent des petites maisons aux tuiles grises, les siheyuan. Une architecture traditionnelle aujourd’hui en voie de disparition. Il fait bon s’y perdre pendant des heures pour échapper au tumulte de la « capitale du Nord ».

Soyez attentifs aux détails : des portes ornées de gravures datant de la dynastie Qing, le linge qui sèche dans une cour carrée… Très pittoresques, les hutongs donnent un aperçu du mode de vie des Pékinois les plus modestes.

C’est dans la populaire rue Nanluoguxiang que l’on déniche des souvenirs très sympas. Autre ruelle bourrée de charme, Wudaoying hutong, tout près du Lama Temple. On y trouve une enfilade de boutiques de créateurs, d’ateliers d’artistes et de cafés décorés avec goût.

Un peu moins connu, le quartier de Beiluoguxiang est une bonne option pour boire un verre ou dîner à deux pas de la Tour du Tambour, le Big Ben local. La démonstration de tambours mérite à elle seule l’ascension.

Impossible de quitter Pékin sans gravir la Grande Muraille, serpent de pierre démesuré à l’image de la Chine. Même si l’édifice initial remonte à l’an 221 av. J.-C., la construction de la Grande Muraille actuelle a débuté en 1368 et s’est poursuivie pendant deux siècles. Difficile d’imaginer qu’elle ondule sur 6 700 km… Le point d’accès le plus proche est à Mutianyu, une portion particulièrement belle. Les Chinois osent tout : on peut redescendre la Grande Muraille… en toboggan !

Texte : Anissa Hammadi

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