Le Transsibérien, de Moscou à Pékin
Le voyage en Transsibérien : comment se passe-t-il ?
La vie à bord est rythmée par des rituels. Les Russes sont bien rodés : ils se mettent tout de suite à l’aise, en pyjama et pantoufles. Dans le couloir, on voit parfois une rangée d’hommes qui patientent devant leur compartiment pendant que les femmes se changent à l’intérieur.
De l’eau chaude potable est en libre accès. Tout le monde fait ses provisions de thé, de café et de nouilles instantanées avant d’embarquer. Chaque wagon est équipé de toilettes assez spacieuses pour se laver au lavabo et de prises électriques dans le couloir.
Les compartiments, eux, disposent d’une petite table, de la climatisation ou d’un ventilateur et de rangements suffisants pour quatre personnes (en deuxième classe). Si vous voyagez à deux, prenez une couchette en haut et une en bas pour bénéficier des avantages de ces deux emplacements.
Et qui dit Transsibérien dit provodnitsa (ou provodnik si c’est un homme), la responsable de wagon. Tirées à quatre épingles dans leur costume de travail, elles veillent au grain sur leur territoire et se relaient pour être disponible 24h/24. Elles fournissent le linge de lit, s’assurent de l’entretien des lieux et du bon déroulement du voyage.
- Intro
- Le Transsibérien, mode d’emploi
- Le voyage en Transsibérien : comment se passe-t-il ?
- Moscou, top départ
- 75 heures à bord du train n°006ЧА
- Le lac Baïkal, la « perle de Sibérie »
- Oulan-Bator, bouddhiste et festive
- La Mongolie steppe by steppe
- Bogie wonderland à la frontière
- Pékin la bouillonnante
- Fiche pratique
Texte : Anissa Hammadi