Le Transsibérien, de Moscou à Pékin

75 heures à bord du train n°006ЧА

75 heures à bord du train n°006ЧА
© Anissa Hammadi

Départ à 23h45 de la gare de Iaroslavl, l’une des principales stations du Transsibérien. Le train a pour terminus Oulan-Bator, la capitale mongole. Entre temps, il fait de multiples arrêts dans les villes sibériennes. Cette ligne de train, peu chère, est encore beaucoup empruntée par les Russes.

Même si les lits sont un peu durs, le ronronnement régulier du train est propice au sommeil. Au réveil, d’immenses forêts de pins et de bouleaux défilent inlassablement sur des kilomètres. Quand ils ne sont pas enneigés, les paysages de Sibérie sont assez monotones.

Au petit-déjeuner, les Russes partagent volontiers leurs petits gâteaux. Loin d’être un lieu de rencontre, le wagon-restaurant est souvent désert. Les passagers prévoient des provisions et mangent dans leur cabine. En traversant le train, on remarque que chaque wagon a sa propre identité : des odeurs différentes, une ambiance particulière, plus ou moins de désordre…

Au final, les journées sont vite comblées par la lecture, les jeux, les repas, les rencontres. Régulièrement, le train marque l’arrêt une vingtaine de minutes. On en profite pour se dégourdir les jambes et acheter quelques snacks sur le quai : poisson fumé, glace, plats préparés, etc.

Dans le train, toute notion du temps nous échappe et le décalage horaire achève de nous déboussoler. On en vient à manger n’importe quand, on ne prend plus la peine de calculer. Et c’est aussi un peu ça que l’on vient chercher : la déconnexion totale.

Texte : Anissa Hammadi

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