Bestiaire de Namibie

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Bien que moins connue, la Namibie n’a rien à envier aux destinations stars du safari photo que sont le Kenya,  la Tanzanie ou l’Afrique du Sud. Aidée par la Communauté Routard pour les préparatifs, Émilie Cabot, passionnée de photographie, s’y est rendue en décembre dernier. Revenue avec  140 Go de photos et vidéos, elle nous présente quelques-uns de ses superbes portraits animaliers.
À lire également l'interview d'Émilie Cabot.

Jeu de patience

Jeu de patience
© Émilie Cabot

Près d’Okaukuejo, Etosha. Nous avions repéré cet énorme éléphant en train de prendre un bain dans un point d‘eau très loin de la route, alors nous nous sommes postés là et avons attendu qu’il se rapproche. Il a vraiment pris son temps pour nous rejoindre, plus d’une heure à se jeter du sable et à grignoter en avançant doucement vers nous. Puis il a traversé la route juste devant notre voiture et nous avons réalisé à quel point il est massif !

Pause après la chasse

Pause après la chasse
© Émilie Cabot

Première journée en self-drive à Etosha. Il avait plu la nuit précédente, alors les trous d’eau  étaient désertés et nous avions peu d’espoir de voir des animaux sauvages en dehors des “plain game” habituels (antilopes, gnous, etc). Soudain au détour d’un chemin ma copilote a aperçu une douzaine de vautours sur une carcasse. Le temps que je prenne mon appareil et fasse la mise au point, les vautours se sont envolés, pourchassés par une lionne ! Elle a tiré la carcasse à l’abri sous un arbre, puis elle est venue sur la route, juste devant nous, boire dans la flaque. Instant magique…

Rencontre furtive

Rencontre furtive
© Émilie Cabot

Voici l’antilope la plus petite au monde, la dénommée Damara Dik-Dik. Elle ne dépasse pas les  40cm et est très craintive, je suis ravie d’avoir pu la rencontrer dans la réserve d’Okonjima.

Séance câlins dans le Pan

Séance câlins dans le Pan
© Émilie Cabot

Nous roulions près du Pan d’Etosha, et ne voyions qu’une étendue plate et argileuse à perte de vue… En regardant bien, ce joli couple d’otocyons faisait tranquillement la sieste et se câlinait. En nous voyant le mâle s’est levé et nous a regardé, protecteur envers sa belle :)

Kudu mâle à Okonjima

Kudu mâle à Okonjima
© Émilie Cabot

On reconnait facilement un kudu mâle à ses longues cornes en tire-bouchon. Il peut faire des bonds de plus de 2m de haut ! Le kudu est aussi un gibier délicieux ;)

Les reptiles prennent la pose

Les reptiles prennent la pose
© Émilie Cabot

Vus à Etosha, ce couple de lézards avait l’air de vouloir poser pour l’objectif ! Je ne sais pas de quelle espèce il s’agit, mais le mâle est celui qui a la tête colorée, et il est vraiment canon.

Sieste d’un super-prédateur

Sieste d’un super-prédateur
© Émilie Cabot

Le Lycaon est une espèce à part, bien qu’on l’a souvent confondu avec un loup ou une hyène. Ce sont des chasseurs hors-pair, avec un taux de réussite qui s’élève à 80% contre 10% pour les lions. Ils sont capables de traquer leurs proies sur des kilomètres. Pourtant, cette espère est menacée d’extinction. J’ai croisé celui-ci tranquillement couché au bord de la piste à Okonjima, en train de faire la sieste avec ses congénères.

Après-midi détente

Après-midi détente
© Émilie Cabot

Après-midi pluvieux à Halali (Etosha). Nous attendons au point d’eau qui reste désert, jusqu’au moment où un énorme rhinocéros arrive, tranquillement, pour  se désaltérer. Il a passé 1h à alterner entre boire, se frotter les cornes contre une souche et nous observer, avant de disparaitre à nouveau dans le bush…

Jeune effronté et sa mère

Jeune effronté et sa mère
© Émilie Cabot

Le soleil se lève tout juste sur la réserve d’Okonjima. Notre guide nous emmène traquer les léopards, mais notre première rencontre matinale se fait avec un bébé springbok, qui a moins de 15 jours, et sa maman. Le petit nous observe, curieux.

Rafraichissement après la pluie

Rafraichissement après la pluie
© Émilie Cabot

Première rencontre avec des guépards, une fratrie de trois dont celui-ci se désaltère dans une flaque fraîchement créée. Il a le pelage tout trempé par la première pluie de l’année qui vient de tomber sur la réserve privée d’Okonjima / Africat.

Chevauchée fantastique

Chevauchée fantastique
© Émilie Cabot

Nous avons vu beaucoup de zèbres à Etosha, et ils sont vraiment très photogéniques. Pour une fois au lieu de boire dans les flaques, en voilà un qui s’est mis à faire un sprint et nous avons voulu “faire la course” avec lui : résultat env. 50km/h au compteur, pas mal !

Chasse à l'aube

Chasse à l'aube
© Émilie Cabot

Croisé à l’aube à Etosha, aux alentours d’Okaukuejo, ce chacal farfouillait le bush à la recherche de son petit-déjeuner. Nous l’avons suivi un moment jusqu’à ce qu’il retrouve ses congénères pour un festin matinal, à partager une énorme carcasse avec une hyène. Mémorable !

Festin matinal

Festin matinal
© Émilie Cabot

Une meute de chacals festoyait d’une grosse carcasse au petit matin, quand une hyène est arrivée. Nous l’avons repérée de loin et elle s’est approchée, le cou tendu avec cette démarche si caractéristique. A son approche les chacals ont commencé par se disperser, effrayés, puis peu à peu sont revenus partager le repas avec la hyène est ses puissantes mâchoires...

Ecureuil à l’affut

Ecureuil à l’affut
© Émilie Cabot

C’est dans le magnifique paysage désertique de Palmwag, fait de roches rouges et d’euphorbias verts, que nous avons croisé cet écureuil, à l’affut sous un soleil de plomb (+45°C).

Portrait haut perché

Portrait haut perché
© Émilie Cabot

Nous avons rencontré nos premières girafes en arrivant à Okonjima. Il y avait là toute une famille avec des petits, et celle-ci était la plus haute des girafes. J’adore les regarder courir, façon “slow-motion”. On ne se rend pas toujours compte, avant d’en voir de près, à quel point elles sont immenses.

T’as de beaux yeux tu sais

T’as de beaux yeux tu sais
© Émilie Cabot

Incontestablement mon antilope naine préférée. Le Steenbok mesure entre  40 et 60cm de haut, et se distingue du Dik-dik par ses grandes oreilles. Je suis sûre que son regard doux est à l’origine de l’expression “avoir des yeux de biche” ! Vu à Okonjima.

Le vrai visage de Pumba

Le vrai visage de Pumba
© Émilie Cabot

"J’étais jeune pahcochèèèèreuh”. La première réaction de tous les européens devant un phacochère est la référence au Roi Lion : “PUMBAAAA !!!”. Autant je trouve que les animaux du dessin animé ont tous été dessinés de façon réaliste, autant Pumba a subi un profond lifting, car le pauvre est vraiment très moche en vrai. Ça ne l’empêche pas d’être très drôle quand il court, avec sa queue relevée, droite comme un i. Croisé un peu partout en Namibie, ici à Okonjima.

Sur la piste du léopard

Sur la piste du léopard
© Émilie Cabot

Okonjima / Africat. Après plusieurs heures à chercher des léopards, toujours rien, ce prédateur est décidément farouche. Enfin, notre guide capte son signal, il est à moins de 200m ! Nous nous lançons à sa recherche, mais notre véhicule s’embourbe alors dans une grosse ornière. Il va nous falloir sortir du véhicule et nous démener comme des fous pour le sortir de là, en espérant que le léopard du coin n’en profite pas pour goûter à la viande de touriste ! Peu après le sauvetage du véhicule, le voilà enfin, majestueux. Bien que brève, cette rencontre est incroyable...

Questions à Émilie Cabot

Le Routard : Aviez-vous envie de découvrir la Namibie depuis longtemps, pourquoi cette destination ?

Émilie Cabot : Cela faisait en effet plusieurs années que je rêvais de découvrir la Namibie, pour ses grands espaces, la variété de paysages qu’on peut découvrir littéralement d’une minute à l’autre, et sa faune incroyable. C’est en outre un paradis pour la photographie, tant en termes de paysages que de lumières. Je croyais que cette destination était réservée à quelques chanceux au portefeuille bien garni, mais finalement grâce à des conseils d’autres voyageurs ayant fait le voyage j’ai réalisé qu’en mode self-drive et camping c’est tout à fait raisonnable. A ce propos la communauté du Routard s’est révélée une aide précieuse pour les préparatifs du voyage, je les en remercie encore.

Le Routard : La photo semble prendre une place importante dans vos voyages…

Émilie Cabot : Je suis passionnée de photographie, au point que c’est devenu un facteur déterminant dans le choix de mes destinations de voyage. J’essaye d’organiser mon voyage en fonction des opportunités de photos que je peux rencontrer (ce qui, pour les compagnons de voyage non-photographes, peut se révéler fatigant j’en conviens !). Que ce soit un hybride pour un weekend “city-break” ou toute la panoplie photo pour un voyage comme celui-ci, j'emporte toujours un appareil photo dans ma valise. La photo représente l’occasion pour moi de graver dans ma mémoire un moment, une rencontre, un lieu… qui m’ont marquée. A posteriori quand je regarde une photo, c’est comme une madeleine de Proust, je suis transportée dans cet endroit, je revis ce moment, l’émotion vécue. Certains préfèrent rédiger un journal de voyage, moi je prends des photos...

Le Routard : Quels sont vos conseils photographiques, notamment avez-vous des astuces pour la prise de vue depuis un véhicule ?

Émilie Cabot : Pour un roadtrip comme celui-ci, mes conseils photo sont de bien s’équiper. On n’est pas obligé de dépenser une fortune de matériel, par exemple j’ai choisi de louer le téléobjectif (Canon 100-400mm II) plutôt que de l’acheter, car en dehors d’un safari je n’en ai pas l’utilité. Prendre des photos depuis un véhicule n’est pas évident, il faut être du bon côté, ne pas faire trop de bruit, la distance de l’animal n’aide pas forcément… Il est important de réussir à stabiliser l’appareil sur la portière (vitre baissée) et même si j’avais acheté un “bean bag”, en fait ce n’est pas vraiment nécessaire. L’astuce à moindre coût c’est d’acheter un gros paquet de riz ou de semoule (ou équivalent), le protéger dans une taie pour éviter qu’il ne crève (c’est du vécu) et le placer à cheval sur la portière, puis poser l’appareil photo dessus. Il est également important de couper le moteur pour éviter les vibrations, mais également pour ne pas effrayer la faune.

Le Routard : Quel post-traitement faîtes-vous au retour sur vos images ?

Émilie Cabot : Je shoote en raw, ce qui implique forcément un post-traitement avant publication. Toutefois j’effectue un post traitement minimal dans Lightroom, je ne suis pas une adepte des grosses retouches - vu le volume de photos prises ça reviendrait à y consacrer tout mon temps ! En général, je corrige la balance des blancs, je débouche les ombres, je rétablis la ligne d’horizon si besoin, je règle le contraste, etc. J’essaye de rester fidèle à ce que j’ai vu, et de réfléchir à ma photo avant d’appuyer sur le déclencheur afin de minimiser le temps passé en post-prod.

Découvrez les autres photos d’Émilie, notamment les paysages namibiens, sur ses comptes Instagram et Flickr.

Pour en savoir plus sur son voyage et préparer le vôtre, lire son compte-rendu dans le forum Namibie ainsi que notre guide pratique Namibie

À lire également, notre reportage Etosha, paradis du roi lion.

Enfin, impossible de clore ce portfolio sans vous présenter le magnifique light painting réalisé par Émilie en hommage à la Namibie. Impressionnant !

© Émilie Cabot

Après une journée dans le désert de NamibRand, nous avons profité des températures plus supportables du soir pour faire un feu et nous essayer au lightpainting. Le coeur rouge a été fait grâce à une braise tirée du feu. Beaucoup d’essais ont été nécessaires pour réussir cette photo !

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