Road trip : voyage en Namibie

Road trip : voyage en Namibie
© Drepicter - stock.adobe.com

Déserts multiformes, ethnies aux traditions vivaces, vie sauvage foisonnante… La Namibie : un rectangle de terre d’Afrique australe, grand comme deux fois la France, à découvrir dans un contexte d’aventure, de pistes à l’infini, d’animaux sauvages côtoyés au quotidien, aux bons soins d’une population solidaire face à ce milieu naturel hostile.

Même si l’on privilégie le côté baroudeur, au volant d’un 4x4 avec tente perchée sur le toit, le confort n’est jamais bien loin, pouvant virer au luxe dans des lodges très exclusifs. Certaines stations essence paumées sont autant de Bagdad Café qui égaient les traversées du désert d’un « Meilleur Apfelstrudel de Namibie » (sic), à déguster dans une salle à l’improbable authenticité.

Partons pour un road trip de trois semaines à travers la Namibie au départ de sa capitale Windhoek, avec comme principales étapes le parc d'Etosha, le pays Himba, le Damaraland, Sossusvlei, Swakopmund et la côte, le désert du Namib jusqu'à l'extrême sud de ce pays hors norme.

Une destination à l’âme forte. Des sensations au détour de chaque chemin… de traverse !

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La Namibie en roues libres

La Namibie en roues libres
© Fabrice Doumergue

Entre les quelques routes asphaltées et les nombreuses pistes secondaires, les modes de découverte de la Namibie sont multiples, du raid aventure en 4x4 au classique voyage en berline. Avant de se lancer bille en tête, rappelons que ce pays désertique est torride, et que l’on ne croise pas foule sur certaines pistes.

En véhicule léger standard, on se cantonnera aux routes goudronnées et à quelques pistes principales, en vérifiant à chaque étape les conditions de circulation du lendemain.

En 4x4, on apprend à éviter les cailloux acérés (crevaison), à déceler les sols meubles (ensablement) ou à se déchausser pour tâter du pied le lit d’une rivière avant de la traverser (embourbement).

Selon le terrain, on ajuste la pression des pneus et l’on bascule allègrement de 2 à 4 roues motrices.

En cas de pépin, l’entraide joue toujours, les Namibiens sont très solidaires et dévoués. Ils vous indiqueront volontiers le meilleur gué pour franchir une rivière, et l’état des pistes alentour.

Utile, surtout à la saison des pluies, où les axes sont mis à rude épreuve par des coulées de terre et de cailloux, des crues, des nids-de-poule qui se font nids d’éléphants (panneaux « potholes »). Par chance, la signalétique namibienne est efficace, ce qui n’exclut pas de se doter d’une bonne carte routière, et ensuite… en voiture Simone !

Etosha, fable de La Fontaine namibienne

Etosha, fable de La Fontaine namibienne
© Martin - stock.adobe.com

Le parc national d’Etosha, un incontournable de la Namibie situé à 400 km au nord de la capitale Windhoek, fut créé par les Allemands en 1907 comme réserve de chasse. Fort heureusement, on ne chasse plus dans cet espace grand comme 3 départements français où s’ébat (et se bat aussi) une riche faune protégée : lions, girafes, éléphants, zèbres, rhinocéros (noirs et blancs)…

L’altier grand kudu, le gracile springbok, l’oryx aux cornes en forme de cimeterre, le bubale roux, ou le gnou se livrent ici à un véritable concours d’élégance de cornes et de bois…

Côté félin, à chacun sa spécialité : le lion est roi (c’est madame qui chasse), le léopard, d’une force remarquable, hisse ses proies bien à l’abri des hautes branches des arbres, tandis que le guépard est champion du monde de vitesse : plus de 110 km/h !

Éléphants et rhinocéros sont les poids lourds de cet aréopage. Les oiseaux foisonnent également, du flamant rose à l’outarde et de l’autruche au marabout. De hautes termitières pointent de-ci, de-là, évoquant tantôt des stupas bouddhiques, tantôt des girafes étêtées... Elles adoptent la couleur de la terre qui passe du blanc au gris, au rouge et à l'ocre jaune.

Rassemblement au point d'eau à Etosha © R.M. Nunes - stock.adobe.com

Durant l’hiver austral (mai-octobre), l’immense lac salé qui occupe la partie nord du parc (le pan), est à sec. Les animaux se concentrent alors auprès des points d’eau. Dès le début de la saison des pluies (novembre-mars), les éléphants jouent les filles de l’air et s’égaient loin des pistes.

À Etosha, les 110 espèces de mammifères et plus de 300 espèces d’oiseaux sont en liberté et l’homme les découvre reclus dans son auto. Interdiction absolue d’en sortir, à l’exclusion de rares aires de repos et de 5 camps, préservés de la faune sauvage par de hautes clôtures.

Restaurant, bar, piscine, hébergements permettent d’y passer la nuit en attendant l’ouverture des grilles, à l’aube. C’est au petit matin que s’observent le mieux les animaux, en particulier les prédateurs. Au plus chaud de la journée, ça roupille dans les buissons !

En pays Himba

En pays Himba
Femme Himba © Fabrice Doumergue

Quatre heure de route à l'ouest, voici la ville d’Opuwoépicentre du pays Himba. Une ethnie de pasteurs demeurée typique, malgré le contact avec la société moderne.

Étonnant d'ailleurs de croiser au supermarché des femmes enduites de la tête aux pieds de l'argile rouge traditionnelle, arborant leurs tresses glaiseuses, pendentifs tribaux, bracelets aux bras et aux jambes, seins nus, et poussant un charriot entre le rayon du corned-beef et celui du cheddar !

Non moins étonnantes, les femmes de l'ethnie Herero, aux coiffes étrangement cornues, revêtues de très chics robes longues colorées. On rencontre ces communautés (Himba, Herero, Zembe…) en s’adressant à son hébergement ou au Kaoko information centre, en ville.

Chutes d'Epupa © Radek - stock.adobe.com

Elles peuvent également être approchées, dans des conditions moins commerciales, 180 km plus au nord, aux chutes d'Epupa, que l’on rejoint par une piste caillouteuse.

Dès le village-oasis d'Okangwati, l'horizon s’élève et l’on aborde une chaîne de montagnes arides. En fond de vallées, la forêt verdit : un paysage piqueté de baobabs ventrus et de très jolis chaos granitiques érodés par les siècles.

L'arrivée sur Epupa est aussi superbe qu'inattendue. Après ces paysages arides, au détour d'une courbe, surgit l'oasis où les palmiers rivalisent de hauteur. Une oasis longiligne qui suit la rivière Kunene et marque la frontière avec l'Angola. En guise de douaniers, des crocodiles dissuadent les intrépides qui auraient imaginé se baigner dans ces eaux limoneuses !

Les chutes d’eau sont assez spectaculaires : la rivière s'abîme avec fracas dans une profonde lézarde de roche rouge. De vénérables baobabs agrippés aux falaises ajoutent à la beauté sauvage de ce site.

Twyvelfontein : une destination dans l’art du temps

Twyvelfontein : une destination dans l’art du temps
Twyvelfontain © Fabrice Doumergue

Dans un décor martien de blocs de grès rouge qui dégringolent en chaos de la montagne, le site de Twyvelfontein, à quelque 350 km au sud d'Opuwa, est un joyau de l'art pariétal en Namibie.

Ce grès a inspiré les nomades San, quelque 5 à 6 000 ans avant notre ère. Ils y ont gravé de magnifiques pétroglyphes : un bestiaire des espèces locales, répertorié au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

La précision de ces représentations permet de distinguer les rhinos noirs des blancs... La girafe y tient une place de choix. Dans l’imaginaire bochiman, son long cou relie le monde des vivants à celui des dieux (qui tombent parfois sur la tête !). Plus étonnant, des otaries et des manchots attestent du nomadisme San, car la mer se situe à environ 100 km. Dans le même registre, les flamants roses n'ont pu être observés qu'à Etosha, 300 km plus à l'est.

La survivance des traditions San jusqu'à notre époque a permis d’interpréter cet héritage. S’il n’y figure pas de représentation humaine, ces Picasso des temps anciens ont signé leurs œuvres de leurs empreintes de pieds. D’autres empreintes gravées avaient un rôle éducatif : éland, zèbre, lion.... Dans ce lieu sauvage, il n’est pas rare d’observer aussi la trace toute fraîche d’un léopard : une « pétrogriffe » du présent parmi les pétroglyphes d’antan.

Forêt pétrifiée © Fabrice Doumergue

Au-delà de ce site préhistorique, toute la région du Damaraland est un livre de géologie à ciel ouvert, fait de roches vertes, rouges, noires, rosées, sublimées par le soleil. À 9 km de Twyvelfontein, la Burnt mountain, que les géologues supposent être un amoncellement de scories, jouxte une petite gorge dont les parois sont des orgues basaltiques (organ pipes). 50 km au nord-est, une incroyable forêt pétrifiée conserve pour l'éternité d’immenses troncs dont la matière organique a été remplacée par de la silice au cours des millénaires.

Peintures du site de la White Lady © R.M. Nunes - stock.adobe.com

Plus au sud, telle une massive forteresse de granit rose, le massif du Brandberg pointe le Königstein à 2 573 m (point culminant de la Namibie). Siège d’une riche faune, ce massif est surtout le Louvre des peintures préhistoriques San.

On atteint en 40 min de marche le site de la White Lady, dans une savante pagaille de blocs bruns enchevêtrés. Les teintes polychromes des peintures étaient tirées de matières naturelles. Coquille d'œuf d'autruche et lait d'euphorbe damarana pour le blanc, sang d'animal et poudre d'okwa pour le rouge, charbon de bois pour le noir.

Le personnage principal de ces scènes, qualifié de « Dame blanche » par l’abbé Henri Breuil (préhistorien du 20e s), est en réalité un sorcier enduit de peintures rituelles. En homme de robe, l’abbé s’est un peu emmêlé les pinceaux !

Swakopmund, la belle endormie

Swakopmund, la belle endormie
Fachwerk Biergarten © Fabrice Doumergue

Continuons vers le sud, à 350 km de Twyvelfontein, Swakopmund, au bord de l'océan, est sans conteste la plus charmante des villes de Namibie. La vie semble s’y être suspendue dans les années 1920, lorsque la colonie allemande du Sud-Ouest africain (la Namibie d’alors) est passée sous protectorat de l’Afrique du Sud, à l’issue de la Première Guerre mondiale.

Préférant le port de Walvis Bay, la couronne britannique laissa les larges avenues de Swakopmund et leur belle architecture coloniale germanique sombrer dans la torpeur. Aujourd’hui, les bâtiments pomponnés donnent à cette cité de 42 000 âmes un très agréable aspect désuet.

On dit Swakopmund être la ville « la plus blanche » d’Afrique australe, dotée d’une forte communauté allemande : en attestent la Bismarck Apoteke, la Bismarck Strasse, le Fachwerk Biergarten à la façade si bavaroise…

Côté front de mer, les hauts palmiers de Palm Beach renvoient plutôt à la Croisette de Cannes. Mais quelques otaries, jamais bien loin dans les vagues, rappellent à quel point l’eau est ici glaciale, refroidie par le courant de Benguela tout droit venu de l’Antarctique.

Walvis Bay © JUAN CARLOS MUNOZ - stock.adobe.com

En suivant d’ailleurs la célèbre Skeleton Coast, sur laquelle de nombreux bateaux s’échouaient jadis (d’où le nom), on atteint la Cape Cross Reserve et sa marée mouvante d’otaries. 200 000 dit-on, dont l’odeur rebutera les narines les plus sensibles.

À 35 km au sud de Swakopmund, Walvis Bay est notable pour son port en eaux profondes plus que pour la profondeur de son attrait touristique. Pourtant, à proximité, des salines offrent un patchwork époustouflant d'eaux colorées : du rose fluo au vert profond, dans des teintes variant au gré de la lumière ambiante et de leur teneur en algues, minéraux et micro-organismes. Imperturbables, des brassées de flamants roses paissent dans cette lagune aux côtés de pélicans.

Quiver Trees Forest et Giant’s Playground : géant !

Quiver Trees Forest et Giant’s Playground : géant !
Quiver Trees Forest © Fabrice Doumergue

Continuons notre découverte vers le sud de la Namibie à la rencontre d'arbres pas comme les autres... Au nord-ouest de Keetmanshoop, à l’orée du désert du Kalahari, se trouvent la Quiver Trees Forest (monument national depuis 1995) et le Giant’s Playground. Les quiver trees (aloe dichotoma), tels des pâtres ébouriffés, veillent du haut de leurs 200 à 300 ans sur des chaos de blocs anguleux de granit auburn. Qu'une pluie advienne et les pâtres se font princes d'un jour, régnant sur un royaume éphémère de fleurs jaunes que butinent des nuées de papillons.

Des caméléons bleus à queue jaune surveillent les allées venues du haut de murs cyclopéens naturels et de donjons merveilleux qui semblent appartenir à quelque cité antique délaissée par ses géants fondateurs. Au coucher du soleil, le rouge du granit est magnifié et les arbres lancent au ciel embrasé l'ombre de leurs multiples bras. Superbe !

Fish River Canyon : et au fond coule une rivière...

Fish River Canyon : et au fond coule une rivière...
Fish River Canyon © Janine Schwieger - stock.adobe.com

Tout au sud de la Namibie, le Fish River Canyon est avant tout un incroyable phénomène géologique. Sur une centaine de kilomètres, cette profonde entaille résulte de la formation il y a 500 millions d’années d’un fossé tectonique (graben), creusé un peu plus encore par une érosion glaciaire, 200 millions d’années plus tard. Difficile d’imaginer un glacier dans cette Namibie aujourd’hui torride et désertique !

Le canyon est le plus grand d’Afrique. Il serait même le 2e au monde, après celui du Colorado.

De fait, depuis le Main view point, la faille est impressionnante, étirant de multiples strates géologiques sur 550 m de profondeur et 26 km de large. Tout au fond, la Fish River serpente, limoneuse en diable.

Lüderitz, port du bout du monde

Lüderitz, port du bout du monde
Goerke Haus © pyty - stock.adobe.com

Au sud de la côte namibienne et  à tout de même 800 km de Swakopmund, Lüderitz a tout d'un port du bout du monde. Pour rejoindre cette petite ville, il faut traverser sur une centaine de km un désert où s’ébrouent de rarissimes chevaux déserticoles. Et pourtant Lüderitz n’est rien moins que le berceau du pays, créée en 1884 par Adolph Lüderitz, un commerçant allemand qui donna des idées de conquête au Reich en Afrique du Sud-Ouest.

Il demeure de ces temps prospères quelques nobles bâtiments de couleurs vives, parmi lesquels la chouette Goerke Haus, qui se visite. La cité est dominée par la Felsen Kirche, dont le clocher pointe ici tel le doigt de Dieu.

Ville fantôme de Kolmanskop © LUC KOHNEN - stock.adobe.com

Deux curiosités locales méritent une balade. La croix de Bartoloméù Dias marque le passage du Portugais en 1488 (la croix originale est à Berlin). Depuis le bord, on observe facilement des animaux marins (otaries, dauphins, flamants roses…) et même une colonie de manchots du Cap sur l’île de Halifax.

À 10 km de Lüderitz, la ville minière fantôme de Kolmanskop renvoie au début du 20e s où furent découverts des diamants dans la région allant jusqu’à la frontière sud-africaine. Un territoire aujourd’hui encore strictement interdit aux visiteurs !

Sossusvlei en guise de désert

Sossusvlei en guise de désert
Sossusvlei © Fabrice Doumergue

En remontant vers le nord depuis Lüderitz et à mi-chemin de Swakopmund, on arrive à l'un des plus beaux sites du pays. Du haut de ses 55 millions d’années d’aridité, le désert du Namib est le plus vieux désert au monde. Il couvre les 1 500 km de la façade maritime de la Namibie, sur 80 à 160 km de large. L’un des musts de cet univers impitoyablement hostile, et le plus visité en Namibie, est un ensemble de salars entourés d’une mer de dunes rouges hautes de 300 m. Autre record mondial !

Certaines années, la plus connue de ces cuvettes argileuses, Sossusvlei, est mise en eau par un oued qui finit ici sa course avant de s’évaporer. Le reflet des dunes orangées dans ces eaux éphémères est un phénomène que tout Namibien rêve de voir : heureux le voyageur qui en profite.

Deadvlei © gudkovandrey - stock.adobe.com

Juste à côté, dominé par Big Papa (la dune la plus haute, dont les courageux entreprendront l’ascension), le salar de Dead Vlei est particulièrement photogénique pour ses arbres morts pathétiques qui pointent leurs branches torturées vers l’azur du ciel. La visite s’effectue dès potron-minet, avant que la chaleur ne devienne insupportable.

Au lever du soleil, tout est sublimé : la teinte rouge du sable, les lignes de césure des crêtes, les craquelures de la croûte d’argile, l’ombre rampante des arbres morts qui s’étire à l’infini. On médite ces mots bénis de Saint Ex’, « On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… »

Fiche pratique

Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne Namibie.

Comment y aller ?

- En avion : pas de vol direct depuis la France. Vols avec escale avec Lufthansa, Ethiopian et South African Airlines. Trouvez votre billet d’avion.

- Visa : octroyé à l’aéroport pour une période de 90 jours.

Informations pratiques

- Parc national d’Etosha : informations générales sur le parc et ses 5 camps (hébergement, restauration…).

- African Tracks : prestataire sérieux et efficace. Propose des 4x4 avec tente sur le toit ou cabine équipée à l’arrière (campervan).

Où dormir ? Où manger ?

- House on Olof Palme : 146, Olof Palme St. Windhoek. Double 2 130 NAD. Perché dans un quartier résidentiel. Renette et Vries sont ces hôtes en or qui vous feront ne pas regretter votre séjour dans une de leurs coquettes chambres, au bord de la grande piscine. Ils se plient en quatre, et même en huit, pour rendre le séjour agréable, du plantureux petit déj jusqu’aux biscuits marmitonnés parfois pour le tea time. Un coup de cœur !

- Joe’s Bar : 160, Nelson Mandela av. Windhoek. Resto-pub popu, en plein air, où les potes passent une tranche de soirée festive. Belle ambiance au gré de courettes avec bars, fontaines, feu de camp. La bière coule à flot. On se met en appétit avec une charcut’ de kudu fumé. Ensuite, c’est pizza, burger ou gibier (zèbre, crocodile, oryx…). De quoi assouvir un appétit de lion !

- Opuwo Country Lodge : sur la colline dominant Opuwo. Doubles 2 400-3 200 NAD. Emplacement de camping 380 NAD. Une très belle adresse à deux visages. Un lodge de luxe d’une part, avec tout son confort. Un campement bien aménagé d’autre part, qui bénéficie des infrastructures du lodge. Dont la très belle piscine avec vue sur la vallée et le restaurant chic. Bon accueil.

- Epupa Camp : à l’extrémité d’Epupa. Tentes aménagées 1 500-3 700 NAD. Emplacement de camping 360 NAD. Le panneau avertissant des crocodiles (la rivière est à 10 m) n’est pas équivoque : on a ici un pied dans l’aventure et la tête dans les palmiers. Tentes bien aménagées et bar très agréable au bord de l’eau.

- Brandberg White Lady Lodge : à 12 km du site de peintures rupestres. Emplacement de camping 360 NAD. Une perle en plein désert, plein cadre sur le magnifique massif du Brandberg. Espaces communs agréablement agencés autour d’une belle piscine et d’un délicieux jardin de succulentes. Campement vraiment extra, au large, sous de beaux acacias avec, parfois, la visite matinale d’un éléphant déserticole : gaffe aux tartines !

- Tiger Reef Campsite : Südstrand St. Swakopmund. Emplacement de camping 360-540 NAD. Ces emplacements à toits de lattis, alignés comme à la parade autour d’une longue pelouse elliptique, évoquent un camp romain façon Astérix. Océan à deux pas et centre-ville accessible à pied.

- Village Cafe : 21, Sam Nujoma Av. Swakopmund. Une agréable adresse, faite de recoins et d'une courette ombragée avec un vieux combi Volkswagen aménagé en mini-salon. Murs aux couleurs vives et à la déco foisonnante, service diligent, excellente carte de cafés, thés, appétissantes pâtisseries. Et même, salades, burgers, wraps, steak. Il y en a pour tous.

- Gabriele's pizzeria : 15, Swakop St. Swakopmund. Les excellentes pizzas et spécialités italiennes virevoltent de la cuisine aux tablées babillantes, qui haussent le ton pour couvrir les chanteurs live, applaudissent et ovationnent, avant de reprendre le fil de leurs conversations. The place to be, le soir.

- Canyon Roadhouse : à 40 km du Fish River Canyon (Main viewpoint). Doubles 3 500 NAD. Emplacement de camping 500 NAD. Tout à la fois station-service, bar, restaurant, hôtel, camping, ce lieu est de ceux qui offrent du bonheur au voyage. Vieilles guimbardes omniprésentes, y compris dans l’immense salle vintage façon hangar. Piscine appréciable, regardant les environs arides. Chambres confortables et emplacements de camping espacés. Tout bon !

- Quivertree Forest Restcamp : à 15 km au nord-est de Keetmanshop. Emplacement de camping 530 NAD (entrée à la Quivertree forest et Giant’s playground inclus). Vaste camping qui jouxte la forêt d’aloès géants et permet d’en profiter à l’envi, du lever jusqu’au somptueux coucher de soleil.

- Diaz Coffee Shop : 25, Bismark St. Lüderitz. Salles joliment décorées sur un thème marine. Le temps coule entre capuccinos, savoureux gâteaux et petits plats qui ne renient pas les origines allemandes de la ville. Excellent service.

- Solitaire : à 80 km au nord de Sesriem. Double 2 700 NAD. Emplacement camping 450 NAD. Dans la famille « café de nulle part », un lieu plein d’âme, peuplé d’épaves de bagnoles, pompes à essence rouillées, épicerie, bar de Far-West… Un crumble accompagné d’un petit noir sous l’agréable tonnelle : le paradis en plein enfer.

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Texte : Fabrice Doumergue

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