Week-end alternatif à Budapest
Quelques classiques
On ne pouvait pas finir ce reportage sans vous communiquer
quand même les adresses incontournables des bains, restaurants et autres cafés-pâtisseries
qui font la renommée de Budapest. Voici notre « Pest of » :
- Pâtisserie Europa : Szent Istvan krt 7-9. Sur les
grands boulevards, une halte sympathique après la visite du Parlement, du Musée
d’Ethnographie et des antiquaires de la rue Falk Miksa. Goûtez le gâteau Somloi
Galuska, délicieuse génoise avec chocolat fondant et chantilly (430 forints,
soit 1,75 € la coupelle).
- Bar à vins de Tokaj : une halte très populaire plébiscitée
par les Hongrois pour un verre de blanc au comptoir. À noter celui de la rue
Falk Miska et de l’avenue Andrássy 20, près de l’Opéra.
- Rue des Antiquaires : se promener sur la rue Falk Miksa
à la recherche d’une nappe, d’une lampe Art Nouveau. Très belles boutiques aux
n° 10 et 18-20.
- Marché aux puces : dans la Bois de Ville, préférez celui
de plein air de la « Halle Petöfi », le samedi et encore mieux le
dimanche.
- Bains Széchenyi : les bains familiaux par excellence où
l’on vient pour se détendre ou pour une cure, plusieurs piscines et deux saunas.
Forfait de quatre heures ou plus, très convenable : on règle 1 500 forints,
6,10 € à l’avance (avec droit aux casiers) et, à la sortie, on vous rembourse
la somme correspondante aux heures non utilisés : 900 forints si vous
sortez avant deux heures, 600 avant trois heures…
- Manger sur le pouce : voici deux adresses où vous pourrez
trouver une alternative plus végétarienne aux ragoûts à des prix plus que raisonnables
pour des repas consistants. Essayez les légumes en sauce et les panés de Fozelek
Falo (environ 600 forints, 2,50 €), au n° 18 de la rue Nagymezö,
le « Broadway » de Budapest, entre l’avenue Andrássy et le musée de
photographie Mai Mano. Le resto Vegetarium situé en sous-sol de la rue Cukor,
juste derrière le bar Central, propose un menu midi à 540 forints (2,20 €).
- Avant qu’il ne soit trop tard ! Si vous voulez découvrir
comment étaient les magasins typiques sous le communisme, où le « gris
ouvrier » faisant face à « l’Occident coloré », arrêtez-vous
devant la boutique de souvenirs de la très touristique rue Vaçi Utça au n° 44,
Ajándék.
Texte : Claudio Tombari
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