Week-end alternatif à Budapest

Csepel : safari photo dans un paysage industriel communiste

Csepel : safari photo dans un paysage industriel communiste
Claudio Tombari

Csepel Müvek, l’îlot industriel de la ville, occupe à lui seul le 21e arrondissement de Budapest et héberge une sorte de Billancourt créée par les Soviétiques. Berceau du communisme hongrois, c’est ici qu’on produisait de l’acier pour la fabrication de machines industrielles et de vélos. Ironie du destin et volonté acharnée des chefs politiques et de leurs stratégies productives dites « de manque », il a fallu importer gaz et matières premières pour monter une zone sidérurgique d’une telle envergure, la Hongrie étant un pays plat et de tradition agricole. Aujourd’hui, on a transformé les entrepôts en petites usines et beaucoup d’entrepreneurs s’installent à Csepel bénéficiant de grands espaces ainsi que de faibles loyers tout en restant près de Budapest.

Si vous cherchez à visiter un endroit qui garde encore le gigantisme austère des années communistes et pas mal des symboles graphiques industriels, c’est à Csepel que vous trouverez votre bonheur lors d’un safari photographique dans une jungle de tôle en friche et de pancartes rouillées. Sachez également que les artistes investissent déjà ces usines en quête de grands espaces pour leurs répétitions, tout comme le font les acteurs, musiciens et danseurs du projet « Experidance » et, à l’heure actuelle, on trouve à Csepel un club de rencontres, le « Paratos Mulatos », où les célibataires viennent faire la fête.
Pour y aller (dans la journée de préférence, se renseigner sur les horaires de fermeture) : prendre le tram local à la place Boraros (tout au bout de la rue Ráday dans le 9e arrondissement) et descendre à l’arrêt Szent-Imre Tér. La durée du trajet est d’une vingtaine de minutes.
On peut combiner cette visite à celle du parc Szobor, dans le 22e arrondissement, un musée en plein air qui regroupe les statues déboulonnées de la période communiste. Marx, Engels, Lénine et plein de soldats soviétiques sont au rendez-vous, ainsi que les martyrs communistes. Certaines de ces œuvres font preuve d’une créativité assez poussée, les plus connues sont nettement plus rigides quoique chargées d’histoire. L’entrée coûte 300 forints ou 1,22 € et la boutique de souvenirs située à l’entrée propose des cartes postales d’époque à 400 forints (1,63 €). Demandez le dépliant en français au guichet, il vous aidera à situer les statues dans leurs emplacements d’origine. Consultez également le site www.szoborpark.hu.

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Texte : Claudio Tombari

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