Irlande, péninsule de Dingle

Un univers de pierre

Un univers de pierre
Anne-Marie Minvielle

Huttes, menhirs, dolmens, murs, maisons, toutes les pierres se confondent dans ce paysage minéral. Fréquentée primitivement par des chasseurs nomades, la presqu’île vit se planter, dans les derniers temps préhistoriques, des tombes et des mégalithes. Deux cents ans avant Jésus-Christ, arriva une population celtique honorant la déesse Dhuibhne qui donna son nom gaélique à la péninsule. Puis les Vikings, les Normands et les Anglais se succédèrent, laissant leurs marques sur cette terre aride.

On y parle l’irlandais, mais aussi le gaélique, et nombreuses sont les écoles qui donnent des cours de langue en été. Près de deux mille sites archéologiques témoignent du passé de la péninsule de Dingle : les cercles fortifiés en pierre ou clochàns, les menhirs gravés de la mystérieuse écriture ogha, les huttes aux toits de pierre ou beehives, les ruines de quelques forteresses.

Si l’alphabet irlandais comporte moins de lettres que l’anglais, l’alphabet ogham tient du rébus. Cette première tentative d’écriture gaélique date du IVe s iècle ap. J.-C. Elle n’existe pas sur le continent. Voici son secret : la position d’un trait gravé sur l’arête d’une pierre taillée, droite, en biais, traversant ou non l’arête, en détermine le sens. À vous de déchiffrer le message ! Les pierres ogham – au nombre de trois cent cinquante environ au sud et à l’ouest du mont Brandon – et les clochàns sont indiqués sur la carte de l’Ordnance Survey. Les indications routières sont toutes traduites en gaélique. Mais rassurez-vous, on peut aussi parler anglais.

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Texte : Anne-Marie Minvielle

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