A l'ouest de Progreso

Si vous décidez d'explorer cette côte et d'y séjourner quelques jours, les meilleures plages se trouvent du côté de Yucalpetén, premier site balnéaire à l'ouest de Progreso, qui bénéficie de l'ensablement produit par le gigantesque quai. Il s'agit d'une station populaire, tout comme Chelem, un peu plus loin en allant vers l'Ouest. Les hôtels sont plutôt des pensions et les restaurants ne payent pas de mine, le seul avantage de Yucalpetén, à part sa plage, est le fait d'être proche de Progreso, donc des transports. Voici une adresse de logement un peu plus chic, avec piscine et restaurant sur la plage : Hôtel Sian Ka'an, sur la calle 17, tél. : 00-52-96-99-35-40-17.

Si vous décidez de pousser jusqu'à Chelem, là, par contre le choix de restaurants est plus conséquent (le Costa Azul, par exemple, attention pendant le week-end, les gens de Mérida réservent leurs tables), mais hélas la plage ne sera bientôt qu'un vague souvenir car les effets néfastes de la houle généré par le quai érodent la côte par endroits. Sur la route de Chelem, beaucoup de vendeurs de spécialités au coco, le fruit frais bien sûr, mais aussi des cremitas (en gelée et à la cannelle) et du cocopie.

Au-délà de Chelem se trouve la plage de Chuburná, à laquelle on accède en bus depuis Progreso ou en voiture par la route goudronnée qui finit à hauteur du port de plaisance (le cyclone Gilbert ayant ravagé le reste de la piste jusqu'à Sisal). Le village a gardé son caractère de port de pêche et ses habitants une certaine nonchalance. Plusieurs restaurants au centre, comme La Conchita, El Cazador, El Compadre, des épiciers et une pharmacie. Le dimanche, on joue au base-ball avec les jeunes des villages voisins. Les caprices de la nature ont fait que sur ces plages l'ensablement est maximal ; l'homme de son coté, en l'occurrence un riche propriétaire qui ne souhaite pas voir tout le littoral bétonné, s'acharne à garder quelques kilomètres de plage vierge où un projet de cabanes vient de voir le jour.

Playa X-Tul se situe à l'extrême ouest du village (à 2 km), là où le béton se raréfie. Les bungalows se louent 18 € la nuit, avec gaz, électricité, eau et w.-c. à l'intérieur, vous n'avez qu'à apporter les hamacs. À côté, on trouve le restaurant tenu par la même famille où l'on sert des " ceviches " (fruits de mer avec jus de citron, coriandre et tomate) et du poisson abondant et frais à de prix très raisonnables. Vous pouvez même partir à la pêche à la pieuvre sur une lancha moyennant quelques pesos. Il n'y a que deux bungalows à ce jour, d'autres sont en préparation. Le soir venu, on s'installe sur la plage et, à la lueur du quai monumental qui brille au loin, on s'allonge sur le sable pour compter les étoiles. Les routards canadiens connaissent déjà l'adresse. Carretera Chuburná, km 2, tél. : 00-52-99-99-43-24-99 ou 43-59-21. Une attraction à ne pas manquer est l'arrivée des flamants roses au coucher de soleil dans les marais salants entourant Chuburná, à un kilomètre en direction de Sierra Papacal et de Sisal. Ils y vont par milliers, c'est féerique et gratuit !

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