Santé et sécurité Mexique

Il convient que soient à jour les vaccinations universelles : tétanos, poliomyélite, diphtérie, coqueluche, hépatite B. Vaccins contre l'hépatite A et la fièvre typhoïde très, très recommandés, car les infections d'origine alimentaire sont fréquentes. Celui contre la rage en cas de séjours ruraux ou prolongés.

• Consulter la liste des centres de vaccination antimarile en France.

Maladies transmises par les insectes et autres bêtes

- Le paludisme est confidentiel pour le voyageur (zones reculées du Chiapas et du Yucatán), et toujours dans sa forme mineure. Médicaments préventifs inutiles en pratique, mais moustiquaire , imprégnation des vêtements et répulsifs cutanés.

- Pas de fièvre jaune (pour commencer à en trouver, il faut descendre au sud du canal de Panamá).

- En revanche, il y a de la dengue, et de plus en plus, mais pas partout et pas toujours. Présence également dans certaines zones de la maladie à virus Zika. Se renseigner avant de partir : toutes les protections antimoustiques sont alors nécessaires, même de jour.

- Également transmise par les insectes, la leishmaniose, y compris dans sa forme grave (mais en zones rurales seulement).

- Enfin, ne pas marcher pieds nus à la campagne (puces, chiques) ni sur les plages fréquentées par les chiens (larva migrans).

- Présence d'« abeilles tueuses » dans tout le pays. Tarentules, veuves noires, scorpions, serpents à sonnette. Risques quasi absents dans les sites les plus touristiques.

- Vous entendrez peut-être parler de la maladie de Chagas, en augmentation : mais cette maladie, transmise par des punaises, ne concerne pas les sites touristiques.
N'utilisez pas de lotions achetées au hasard dans un supermarché ou une pharmacie. Recommandées par l'OMS et le ministère de la Santé : celles qui contiennent du DEET à 30-50 % (adultes), type Insect Écran ou Cinq sur Cinq.

Maladies transmises par l'alimentation et les boissons

Elles sont omniprésentes. Fièvre typhoïde, volontiers résistante aux antibiotiques. Hépatite A : partir vacciné. Hépatite E, amibes, etc., pour lesquelles la seule prévention est une hygiène alimentaire scrupuleuse : désinfection de l'eau par Micropur DCCNa® ou filtration microbienne type Katadyn.
La probabilité d'une turista est très élevée : selon certaines études, 40 % des voyageurs sont touchés. Le traitement d'une diarrhée simple, sans fièvre, sans pus ni sang, repose sur l'association d'un antibiotique et d'un inhibiteur de la sécrétion intestinale.

Attention au truandage, même dans les endroits les plus officiels : banques (faire les calculs de change avant), compagnies de cars, stations-service (pompe trafiquée ou arnaque à la monnaie), restaurants (recompter l'addition), taxis (vérifier que le chauffeur mette le compteur en marche... quand il y en a un), faux appartements ou maisons loués sur Airbnb (on arrive : ils n’existent tout simplement pas !)...

Les grands centres urbains, Mexico en tête, ne sont pas les endroits les plus sûrs du pays. Il suffit de respecter un certain nombre de règles élémentaires et de bon sens.

- Faites des photocopies de tous vos papiers et billets d'avion pour pouvoir les refaire plus facilement en cas de perte ou de vol. Les plus prudents laisseront les originaux dans le coffre de l'hôtel et n'emporteront en balade que le strict minimum.

- Globalement, évitez de sortir un peu tard le soir, surtout dans les grandes villes, évitez les quartiers non touristiques, surtout à la tombée de la nuit.

- Ne laissez rien dans votre voiture, même le temps d'une simple halte.

- Dans le bus, gardez toujours vos objets de valeur sur vous (vols de sacs sur les porte-bagages ou au sol). Dans le métro, ayez votre sac devant vous. Pas d'argent dans les poches arrière de votre pantalon.

- Dans les taxis, fermez le loquet de sécurité de la portière et la fenêtre. Idem si vous êtes en voiture. Dès la nuit tombée, ne prenez jamais un taxi ordinaire à la volée, mais appelez un taxi de sitio, plus cher mais sûr. Le mieux, c’est l’application Uber : pas de transaction financière, et le chauffeur sait exactement où il doit vous conduire.

- N'acceptez jamais de la nourriture ou des boissons proposées par des inconnus. Elles peuvent contenir des somnifères. Des cas ont été signalés, en particulier dans des boîtes de nuit.

- En cas d'agression, donnez tout, sans essayer de jouer au héros. Les voyous ne cherchent qu’un peu de liquide... et se contenteront généralement de 100 ou 200 pesos... Ayez donc toujours une petite somme de cet ordre dans une poche tandis que vous conserverez le reste de votre argent dans l’autre, afin de pouvoir la donner rapidement à un éventuel agresseur (le tout, c’est de ne pas se tromper de poche !).

- Les cas d’« enlèvements express » étaient en forte augmentation récemment : il ne s’agit pas tant de kidnapping que de forcer quelqu’un à faire le tour des distributeurs avec sa carte de crédit pour retirer tout l’argent qui peut l’être...

- En cas de problème, c'est à la police touristique ou aux bureaux de l'office du secrétariat au tourisme que vous devrez vous adresser. Ils sont présents dans la plupart des grandes villes.

Sachez que l’exportation des pièces originales est strictement interdite. En revanche, rien n’empêche d’acheter des reproductions, vendues soit à la sauvette sur les sites archéologiques (de qualité généralement médiocre), soit dans les grands musées, qui proposent de très belles pièces, mais chères.

Les drogues sont interdites au Mexique. Les autorités n’autorisent la consommation du peyotl et des champignons hallucinogènes qu’aux Indiens pour leurs rituels traditionnels.

Si le Mexique produit certaines drogues (cannabis et héroïne entre autres), c’est avant tout une énorme zone de transit de la cocaïne sud-américaine vers les États-Unis. Résultat : certains n’hésitent pas à comparer aujourd’hui la situation du Mexique à celle de la Colombie des années 1990, et à qualifier le pays de narco-État...

Évidemment, le camping sauvage est à exclure (évitez de dormir sur les plages) et, si vous avez loué une voiture, renseignez-vous bien sur les axes routiers que vous empruntez pour vous rendre d’une ville à une autre.

Dans le Chiapas, des bloqueos (barrages routiers) surviennent régulièrement, y compris sur les grands axes, et des échauffourées sont régulièrement signalées. Dans certaines régions, la police fédérale ou les militaires contrôlent souvent les véhicules dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, en particulier sur les routes menant aux plages discrètes.

Une institution au Mexique. Pour le fonctionnaire ou le policier corrompu qui la reçt un moyen d'éviter les lenteurs administratives ou les tracasseries policières. Le gouvernement tente de lutter contre ce fléau de la société mexicaine...oit, c'est le moyen d'arrondir ses fins de mois. Pour celui qui la donne, c’est un moyen d’éviter les lenteurs administratives ou les tracasseries policières.

Le gouvernement tente de lutter contre ce fléau de la société mexicaine... Des progrès sont à noter du côté de la police de la route (avec des exceptions régionales...).