Traditions et coutumes Oman

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Savoir-vivre et coutumes

- Tenue vestimentaire : le vêtement traditionnel (et officiel) du pays est la dishdasha, longue tunique couvrant hommes et femmes du cou jusqu’aux pieds. Il est donc conseillé de porter des vêtements convenables par respect pour vos hôtes. Manches courtes et bermudas sont tolérés par temps de grosse chaleur ; de même que les maillots de bain sur les plages ou à la piscine. Les femmes doivent toutefois préférer le maillot complet au deux-pièces.

- Tourist welcome ! L’hospitalité est de rigueur, plus encore chez les Bédouins. Ne refusez donc ni une petite tasse de café ni un morceau de halwa... En plus, c’est très bon !

- Photos : les femmes se cachent derrière leurs voiles colorés en présence des étrangers. Il est donc difficile voire impossible de dresser leur portrait. Leur père ou leur mari n’est jamais trop loin, demandez donc leur permission avant si vous y tenez vraiment.

- Sujets sensibles : les critiques au sultan. À l'instar des autres pays du Golfe, Oman présente un système politique efficacement verrouillé par le sultan lui-même, qui cumule les fonctions de chef de l'État et de Premier ministre. Bien que le processus de démocratisation et d’ouverture au monde opère très lentement (interdiction du multipartisme, absence de constitution et désignation par le sultan des principaux gouverneurs de province), les résultats de l'économie sont très prometteurs. Les Omanais ne sont donc pas peu fiers de leur monarque !

Tribus

Tribus bédouines

La civilisation originelle de l’Arabie du Sud, déjà clairement attestée par divers écrits et vestiges dès le VIIIe siècle av. J.-C., est assez bien connue. Dans cette zone, s’étaient succédés les prestigieux royaumes de Saba, de Malin, de Qataban, d’Hadramaout, et les pistes caravanières de ces régions reliaient le Moyen Orient au golfe Persique.

Premiers compagnons du Prophète, fer de lance des troupes parties à la conquête du monde, les Bédouins ont cependant tardé à se rallier à la cause de l’Islam. Mais depuis leur conversion, ils ont fait preuve d’une fidélité inébranlable aux lois musulmanes.

Ils commencent leur journée par la prière, qui se fait vers 5 h du matin. C’est dans le désert aux immenses dunes de Roub al-Khali que l’on trouve les « vrais Arabes », selon leurs propres termes, c’est-à-dire les Bédouins. Sans oublier les habitants des ports et des petites villes du littoral qui formaient un monde de pêcheurs, de marins et de négociants.

Mais les nomades évitent autant que possible de fréquenter les grandes villes, sauf pour s’approvisionner en vivres et divers produits manufacturés. De nos jours, la subsistance de ces tribus nomades dépend en grande partie du travail saisonnier de la culture du palmier dattier, de la récolte de céréales, de la pêche ou encore de l’élevage.

Le printemps est la période préférée de l’année pour les Bédouins : le désert, arrosé par la pluie, devient vert et les différents clans se dispersent dans les pâturages. C’est aussi l’époque des mariages et des alliances diverses. Pour beaucoup, ils ne se déplacent plus en chameau mais en voiture et, même s’ils continuent à vivre sous les tentes, ils les agrémentent de tous les éléments du confort moderne.

La tribu s’organise autour d’un système patriarcal strict. Le cheikh (ancien) ou sayyid (seigneur) est le chef traditionnel d’un clan ou d’une tribu. En vertu de la noblesse de son sang et du prestige de sa fonction, il se doit de perpétuer l’idéal bédouin qui s’appuie sur la tradition médiévale, faite de chevalerie et de courtoisie. Le gouvernement omanais déploie un nombre constant d’actions pour préserver le patrimoine de savoirs et de traditions porté par ces nomades.

Intimement liées au nomadisme, la poésie récitée ou chantée et la musique sont un fidèle reflet de la mentalité bédouine. Les valeurs du passé sont transmises par la tradition orale des sagas. Parmi les instruments de musique que l’on trouve chez les nomades, on compte la cornemuse, la flûte et le hautbois, le luth et le violon, les cymbales et deux formes de tambour : un conique sur pied et un autre sur cadre.

On recense à Oman plusieurs tribus nomades parmi lesquelles les Bédouins du désert, les montagnards et ceux installés près des côtes.

Bien que le port de la dishdasha, le vêtement officiel omanais, soit désormais courant, on reconnaît les hommes des différentes tribus aux couleurs de leurs turbans (masar) et à la façon de les nouer (le chapeau est réservé pour les habitants des villes), ainsi qu’aux couleurs chatoyantes des vêtements des femmes, composés d’un pantalon brodé et de tissus superposés aux motifs indiens et africains.

Bédouins des sables

Les deux tiers du territoire omanais sont occupés par les déserts et les dunes, où les points d’eau sont rares et la végétation inexistante. Les hommes qui parviennent à s’adapter à ces conditions difficiles évoluent dans les marges du désert Roub al-Khali, impropre à toute exploitation autre que l’élevage des dromadaires. De nos jours, l’irrigation par le système des falajs favorise les établissements permanents dans des villes-oasis. Mais au-delà de ce court rayon d’action, la nourriture est rare dans le désert.

Au désert, la femme, bien que soumise en principe à l’homme, possède certaines parties de la tente et des bagages, de même que la totalité des ovins. En revanche, ce sont les hommes qui discutent le prix des moutons et des chèvres au cours de longues palabres. Mais leurs compagnes surveillent de près les transactions et il faudra leur accord pour que le marché soit définitivement conclu.

Le montage de la tente est une activité féminine : elles posent les tapis à même le sable et disposent les nombreux coussins pour le repos. La partie des femmes est séparée de celle des hommes, le seul endroit de la maison autorisé aux étrangers.

Pendant la période où ils séjournent dans les oasis, les Bédouins confectionnent divers objets qu’ils utiliseront lors de voyages ultérieurs, comme par exemple les poteries.

L’hospitalité sous la tente est l’un des premiers devoirs du nomade et repose sur la notion de responsabilité collective. La répartition des tâches entre les sexes est strictement fixée par la coutume, en particulier en ce qui concerne la boisson, à laquelle est liée une symbolique très importante.

Bien que la richesse soit souvent limitée, chaque famille s’efforce de posséder de superbes ustensiles en étain ou en cuivre, notamment les dalla ou cafetières traditionnelles. La propriété individuelle est réduite au minimum, et chacun doit défendre les biens communautaires.

Le repas comporte des galettes faites de farine de blé ou d’orge cuites sous la cendre, de lait de chamelle froid ou bouilli avec des dattes. La viande de chèvre est la plus courante, et on abat un chameau pour fêter un grand événement. On achète le poisson séché aux peuplades du littoral. Les hommes sont servis en premier et finissent leur repas avant que les femmes ne se mettent à manger.

Bédouins des montagnes

Ces zones naturellement reculées et difficiles d'accès abritent des populations semi-nomades aux mœurs farouches. Bravoure et virilité sont les valeurs de référence. Aucun homme ne sort sans ses armes, parmi lesquelles le poignard à large lame recourbée, le khanjar. Dans les zones montagneuses, la vie est assez frustre, et les conditions de confort sont souvent rudimentaires. Les Arabes qui se déplacent selon des rythmes ancestraux perpétuent la tradition patriarcale et entretiennent des rapports distants avec les populations sédentaires.

L’économie bédouine de montagne repose sur l'élevage semi-sédentaire des ovins qui fournissent du lait, de la viande et du cuir. Les femmes ont souvent la charge du troupeau qu’elles mènent paître dans les rares arbustes. Les palmiers dattiers constituent la première ressource des oasis de montagne. D’énormes foires aux dattes ont lieu à Nizwa, perpétuant ainsi l’un des plus anciens rites agraires de cette partie du monde.

Une autre activité courante lors de périodes de sédentarisation est le tissage à l’ancienne sur les métiers traditionnels.

Les montagnards restent toujours très concernés par tout ce qui se rattache à la tradition courtoise de la chevalerie arabe, notamment au prestige des armes, fusils, poignards et revolvers. Pour les femmes, le respect de la charia ou loi islamique comporte le port du masque facial souvent aux couleurs chatoyantes, qui marquent leur appartenance à un clan ou à une famille.

Bien que la plupart des femmes omanaises n’utilisent pas le voile, les Bédouines portent toujours le burqa (masque noir, doré ou argenté) à la manière traditionnelle. Les bijoux féminins, exécutés en argent ou en or et reproduisant les motifs traditionnels, sont à la fois une parure esthétique et la preuve de la richesse et du rang social du mari.

Bédouins pêcheurs

Même si les travaux de la mer ne correspondent guère à l’imagerie associée aux Bédouins, ils mobilisent toutefois les hommes pendant plusieurs mois, que ce soit pour la pêche ou pour le ramassage des huîtres perlières. Le littoral de la mer d’Oman est connu dans les textes comme la côte des ichtyophages, ou mangeurs de poisson. De Quryat à Sour, la montagne laisse peu de place à la plaine côtière, là où les sardines, séchant à l’ombre des palmiers, font encore partie du paysage.

Tout le long de la côte d’Arabie orientale s’ouvre une fosse maritime à la fois très profonde et très proche de la côte. C’est une voie de migration saisonnière et des millions de sardines passent chaque année en bancs devant Ras al Jinz, la plage aux tortues. Au début du printemps, les Bédouins, nomades de la mer, les suivent. Le poisson frais (thon, maquereau géant) est vendu sur les marchés locaux ou exporté tandis que le poisson séché nourrira l’année durant les chèvres et les chameaux du sultanat.

Le gouvernement omanais favorise la sédentarisation des Bédouins pêcheurs en les aidant financièrement lorsqu’ils décident de faire construire une maison en dur. Mais les pêcheurs de la région ne peuvent se fixer définitivement, car ils vivent non seulement au rythme des migrations du poisson, mais ils partent aussi de juin à octobre dans une grande oasis de l’Oman intérieur, Bilad Bani Bu Hassan, afin d’y récolter des dattes. Durant les mois d’été en effet, avec les vents de mousson, la mer est trop agitée pour que l'on puisse s’y aventurer.

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