Au Vietnam, il y a du meilleur et du pire.
L’absence d’une politique générale de ramassage de déchets (sauf dans les grands centres urbains) transforme le pays en déchetterie insupportable. A quoi pensent les responsables qui dirrigent le pays depuis des décennies?
Cela a des conséquences terribles sur la santé de la population. Il y a des pollutions visibles qui incommodent les touristes, mais il y a aussi des pollutions insupçonnables nuisibles pour la santé des gens qui vivent sur place.
La population a maintenant la sécurité sociale (imparfaite comme ça se doit pour un début), les congés payés (14 jours par an), mais il n’y a pas de taxe d’habitation d’où pas de ramassage ni de traitement des déchets.
Quand j’ai mis les pieds sur Phú Quốc en 2005, l’ile était encore déserte, les chaumières bordent la longue plage de Long Beach, mais on aurait pu penser à des résidences pour milliardaires sur une super plage propre et une eau turquoise.
Tout ce territoire a été vendu à des hôtels de luxe qui interdisent presque complètement l’accès à la plage. Le sable a perdu sa virginité d’origine et devient de plus en plus sale, l’eau devient moins claire et teintée d’une couleur presque nauséabonde.
A l’heure actuelle, le Sud de l’ile et la côte Nord Ouest sont en pleine transformations, ce ne seront pas des hôtels, mais des résidences de luxe.
Il reste peu de coins encore vierges comme le Nord (Gánh Dầu) et une portion du Nord Ouest (Vũng Bàu), où il fait encore bon d’en profiter, sans oublier les petites iles encore préservées.