Merci Renaldito pour ces informations.
Bienvenu pegase35; je continue à répondre dans votre message.
Bon c’est vendu, je vais être autonome pour le salto del Guayabo. Effectivement, je ne vois (à priori) que les 15 dernières kilomètres qui sont un peu plus “rustiques” mais par rapport aux photos que j’en ai vu, rien non plus d’extraordinaire nécessitant d’être un pilote du rallye Paris-Dakar.
Exact.
Pour cette partie de mon périple Cubain, j’ai un hébergement à Guardalavaca et le suivant à Baracoa. Normalement je reste deux jours à Guardalava. La première journée est consacrée aux plages de Guardalavaca et la seconde je vais aller au Salto del Guayabo avec normalement retour à Guardalavaca pour repartir ensuite le jour suivant à Baracoa.
Si vraiment la route Nord est praticable, je resterai une seule nuit à Guardalavaca, le second jour j’irai au Salto del Guayabo et je resterai à dormir dans le coin ainsi j’aurai déjà une partie de la route de faîte pour Baracoa ;-).
Bien vu, c’est ce qu’il faut faire, puisqu’à Mayari vous aurez déjà effectué une partie de la route vers Baracoa. Restez “en haut”, soit aux Villas Pinares de Mayari. Quoiqu’il y ait de rares casas à Mayari, rien ne vaudra votre réveil en pleine nature aux Villas! De plus ce n’est pas beaucoup plus cher qu’en casa.
Au niveau du tronçon Moa - Baracoa qui est réputé difficile, il semble y avoir plusieurs ponts. J’ai entendu dire qu’ils avaient souffert avec les ouragans. Comment peut-on être certain que la route entre Moa et Baracoa ne sera pas coupée ce qui engendrerait un détour difficile et long (encore plus long au final que de passer par Guantanamo) ? Est-ce que cette partie Moa - Baracoa qui semble assez sauvage est sûre pour deux pauvres touristes français ? :-).
Il serait vraiment surprenant que cette voie de communication soit coupée. J’y étais en août dernier, et, depuis, pas de cyclone majeur. Ces ponts enjambent des petits rios tout près de leur embouchure, c’est un “deux pour un”, on a la rivière et la mer. Profitez-en pour vous arrêter et profiter du paysage, moi j’ai toujours fait la route en collectivo ou bus, sans pouvoir m’arrêter… ; (
Hormis les nids de poule et les routes non empiérées qui ralentissent automatiquement la vitesse sur cette partie, est-ce qu’il y a d’autres problèmes particuliers comme des passages de rivières à guêt, des routes qui peuvent-être coupées en fonction de la saison (sachant que nous y serons vers la mi-mars) ?
Il y aussi la partie juste avant Moa où il y a les installations pour le Nickel, est-ce que cela engendre de l’insécurité voir des problèmes vis à vis de touristes français avec un appareil photo autour du cou ?
Pas du tout. Vous ne serez ni les premiers ni les derniers touristes à y passer! Moa n’a pas bonne réputation à cause de la pollution minière, et souffre d’un manque d’infrastructures touristiques, mais ce n’est pas un enfer perdu. À la mi-mars, saison sèche, la route devrait être correcte, quoique la région de Baracoa soit la plus pluvieuse du pays. J’ai souvenir de petites portions de routes transformées en petits étangs, ça passait en scooter… mais on était en décembre, fin de saison des pluies. Et puis la route est maintenant mieux entretenue.
Cela dit, question tourisme 101, un des tout premiers conseils que je donne à mes amis pour un premier voyage à Cuba, c’est de savoir résister poliment mais fermement aux petites arnaques. Il faut faire la différence entre les professionnels qui prennent avantage des touristes et les gens généreux sans arrière pensée. Ce serait dommage de se couper de la gentillesse des Cubains!
Juste pour info, nous ne sommes pas des “Rambo” ni des sportives de l’extrême mais nous sommes cependant assez robustes et nous acceptons de se faire secouer un peu sur la route (sauf par des bandits de grand chemin ) si cela permet de remplir la carte de l’appareil photo :-).
Voilà. Bien qu’assez aventureux j’aime un certain confort; et je vous rejoins sur la photo, je ne fais que ça à Cuba! En passant, par rapport à vos questions sur votre équipement à la douane cubaine, pas de souci à se faire. J’apporte toujours ordi, disques durs, cartes mémoire, piles, chargeur, câbles, liseuse… Les taxes douanières s’appliquent sur les importations, donc sur les cadeaux éventuels que vous laisseriez au pays. Au pire, j’ai dû remplir un formulaire pour mon ordinateur à l’arrivée, et on a vérifié que je l’avais toujours en ma possession à la sortie. En de nombreux voyages, c’est tout, et encore, c’était il y a plusieurs années.
J’ai toujours des difficultés à faire la part des choses entre les avis des gens hyper baroudeurs et les avis des personnes hyper trouillardes ;-).
Hahaha, je comprends! Je ne me donne pas en exemple quant à mes aventures kilométriques en scooter, d’accord. Je ne recommanderais pas non plus à tout le monde mon dernier parcours Moa-Baracoa sous la pluie battante, sur la banquette tape-cul à l’arrière d’un petit Jeep… mais en fin de journée j’apprécie autant que possible une douche chaude, un lit confortable et mon verre de blanc…
Voilà si vous pouviez m’en dire un peu plus, je suis preneur. En vous remerciant par avance.
Michel