Après notre découverte de Séville en 2020, nous rentrons d’un petit séjour en Andalousie à bord de notre fourgon aménagé.
Nous avons passé 9 jours pleins sur place, principalement entre Córdoba et Granada avec de belles étapes (Ronda, les villages Blancs, Guadix, Baeza, le Caminito del Rey, etc.).
Si le voyage vous tente, vous pouvez monter à bord de notre fourgon 
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Jour 1 : Córdoba (Alcázar, Judería …)
Nous sommes arrivés à Córdoba juste à l’heure pour aller déjeuner. Sitôt garés, je passe un coup de fil au restaurant “La Regadera” que j’avais sélectionné avant de partir.
Du parking, il faut une quinzaine de minutes de marche le long du Guadalquivir. Le spectaculaire Puente Romano nous accueille dans la vieille ville.
Puente RomanoNotre séjour à Cordoue commence par un très bon repas au Soleil, très appréciable en février 
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Mon cochon de lait est délicieux 
Sitôt le déjeuner terminé, nous revenons au niveau du pont romain pour passer sous la Puerta del Puente qui malgré son air de faux arc de triomphe était une des deux portes fortifiées permettant de rentrer dans la vieille ville.
Nous commençons la découverte de la ville par l’Alcázar de los Reyes Cristianos.
Ne vous précipitez pas vers la porte d’entrée de l’Alcázar car les billets s’achètent au kiosque situé dans le jardin en face du palais .
La visite débute par une des tours de l’Alcázar qui offre une vue panoramique.
Ce sont d’ailleurs les jardins que l’on vient voir car l’intérieur de l’Alcázar est pratiquement vide.
Ces jardins qui s’articulent autour de l’eau sont beaux même en février .
La visite de l’Alcázar prend moins d’une heure à moins que l’on veuille juste se poser sur un des bancs et profiter de la quiétude des lieux (en été, misez plutôt sur l’ombre que sur la quiétude !)
Pour le reste de l’après-midi, j’avais prévu un petit circuit passant par le quartier de la Judería.
Cet entrelacs de ruelles aux murs blancs autour de la mosquée est le quartier pittoresque de Córdoba. Nous y reviendrons le lendemain dans l’espoir de voir quelques patios.
La Judería, comme son nom l’indique, est l’ancien ghetto juif. On peut visiter (c’est gratuit pour les ressortissants de l’UE) une minuscule synagogue datant du XIVe siècle.
A deux pas de la synagogue, l’entrée du Museo Taurino est très belle.
Suivant les conseils du guide du Routard, nous sommes allés jeter un coup d’œil à la chapelle de San Bartolomé. L’entrée n’est pas chère (1,5 €) mais la visite sera courte puisqu’il n’y a qu’une salle. Allez, ce sera notre contribution à la sauvegarde du patrimoine cordouan 
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Nous avons poursuivi notre balade dans les quartiers entourant la Judería.
Ma placette préférée est celle del Potro. Au Moyen-Âge, c’était la place principale de la ville.
Sur cette place, vous trouverez deux petits musées : celui des Beaux Arts et celui consacré à Julio Romero de Torres dans ce qui fut sa maison natale.
Même si vous ne comptez pas les visiter, rentrez dans la cour plantée d’orangers pour voir la façade du musée de Julio Romero, elle ne ressemble à aucune autre à Cordoue.
Le musée des Beaux Arts se visite vite et a l’avantage d’être gratuit pour les ressortissants de l’UE. Il y a quelques jolies toiles et c’est d’ailleurs là que j’y ai vu les deux tableaux de Julio Romero de Torres que j’ai préférés (le lendemain je suis revenue pour visiter son musée).
Pereza andaluza de Julio Romero de Torres
Plus au nord, la Plaza de la Corredera surprend par son style très castillan et m’a rappelé la plaza Mayor de Madrid. On y a fait des autodafés, des corridas et ne nos jour, elle sert d’immense café à ciel ouvert.
Pour finir l’après-midi, nous sommes rentrés sans chemin précis, découvrant au hasard de notre déambulation de très beaux endroits.
Le parking où nous avions garé notre Pössl était le soir rempli de camping-cars. Un excellent endroit pour dormir gratuitement aux portes de la vieille ville de Córdoba (coordonnées ici), en sécurité et au calme .
Pour retrouver les différents endroits dont j’ai parlé, vous pouvez également jeter un coup d’œil à mon circuit dont j’ai enregistré le tracé.
Demain, suite de notre visite de Córdoba avec la mosqué et le palais de Viana puis route vers notre premier village Blanc.
Bonjour Avo6,
Quel plaisir de savoir que vous suivez mon petit carnet !
Je sais que vous connaissez bien l’Espagne. Pour moi qui ne connaissais que la Cantabrie au nord, l’Andalousie a été une vraie découverte et m’a enchantée.
Jour 2 : Córdoba (Mezquita, Palacio de Viana, etc), route vers Setenil de las Bodegas
Si vous êtes disposé à vous lever tôt, lisez bien ce qui suit : le matin de 8h30 à 9h20, la visite de la Mezquita (la mosquée) est gratuite !
Je passe sur le plaisir d’économiser 11 € que vous imaginez facilement, pour parler du deuxième avantage de cette visite matinale. Vous rentrez dans ce lieu extraordinaire quand il n’y a encore personne ! Je vous assure que le ressenti est fantastique .
Je ne pensais pas être aussi émerveillée par la vue de cette immensité de colonnes. Il en reste très exactement 814 sur les 1000 initiales.
Au XVIe siècle Charles Quint donna son accord pour construire une cathédrale en plein cœur de la mosquée avant de découvrir ce lieu unique et de constater amèrement “vous avez fait ce qui peut se faire n’importe où et avez détruit ce qui était unique au monde” !
Il n’avait pas tord mais le résultat est tout de même très beau car la cathédrale s’intègre harmonieusement.
A 9h20, la Mezquita-Catedral ferme aux visites touristiques pour laisser place à la célébration de la messe, elle ouvrira de nouveau à 10h00.
En sortant, c’est le bon moment pour déambuler dans la cour des Orangers qui reste ouverte. Il parait qu’Isabel la Catolica était friande de confiture d’oranges amères et y aurait fait planter des orangers.
Avant de poursuivre notre visite de la ville, nous sommes allés prendre une petite collation au Aromas café sur la Plaza del Doctor Emilio Luque .
Les clients des autres tables n’ont pas commandé une viennoiserie comme nous mais du pain grillé avec de la tomate. Eh oui, nous sommes en Andalousie !
Autre possibilité pour un petit déjeuner version andalouse : verser un filet d’huile d’olive sur du pain grillé et saupoudrer de sucre. Essayez, vous verrez que cette association insolite est très bonne.
Février, vous vous en doutez, n’est pas la période idéale pour voir des patios en fleur !
La ville propose tout de même une liste de quelques patios ouverts à voir seul (les visites guidées ne commençaient que fin février). Sur les quatre de la liste, seuls deux étaient ouverts lors de notre passage, ceux des n° 20 et 44 de la calle San Basilio.
Le premier, celui au n°44 c/ San Basilio correspond à un patio ouvert à l’année car il abrite des petites boutiques. Lors de notre passage, des peintres profitaient d’ailleurs de la période hivernale pour redonner toute leur blancheur aux murs.
Ne pas pouvoir profiter des patios en fleur est le seul inconvénient que j’ai vu à cette visite en février. Et encore ! Ayant horreur de la foule, je ne suis pas sure d’être capable de les apprécier quand ils sont envahis de visiteurs.
La propriétaire du dernier patio nous avait demandé si nous avions bien vu une belle sculpture à l’entrée du quartier et nous a donné un plan pour en voir deux autres. Nous les verrons l’après-midi.
La veille, comme déjà raconté, nous avions visité le Musée des Beaux Arts dans lequel j’avais beaucoup aimé deux tableaux de Julio Romero de Torres.
En préparant le voyage, je n’avais pas prévu de visiter son musée car je ne suis pas particulièrement fan de sa peinture mais une fois à Córdoba, je me suis dit que je regretterais peut-être de ne pas l’avoir fait. Le musée est très petit et heureusement pas très cher (4 € en 2023). Les photos étant interdites, vous ne verrez rien.
Quelques toiles m’ont plu mais moins que les deux exposées au musée des Beaux Arts, en face qui est gratuit !
J’avais espoir de pouvoir manger de bonne heure mais trouver un restaurant qui sert le déjeuner avant 13h00, est pratiquement mission impossible en Espagne.
Nous sommes allés à la “Taberna La Cuarta” située en face du temple romain. Encore un repas très bon. Cette fois une cuisine traditionnelle bien réalisée mais sans chichi.
Je me suis régalée avec un plat local à base de queue de taureau (rabo de Toro guisado con patatas) conseillé par le serveur à qui je demandais conseil. En entrée, un plat mélangeant champignons et gambas a été très bon aussi.
Pour l’après-midi, j’avais prévu de voir les jardins du palais de Viana qui sont gratuits le mercredi après-midi de 14h à 17h de septembre à juin. Outre les 7 € économisés, je me doutais qu’à 14h, il y aurait peu de monde et effectivement, nous étions pratiquement seuls. Un vrai bonheur pour finir notre visite de Córdoba !
Bilan de notre séjour à Córdoba :
Nous avons beaucoup aimé ! L’ambiance est très agréable, il y a quantité de belles choses à voir mais tout est regroupé dans un périmètre assez réduit.
En hiver un jour et demi, voire une grosse journée suffisent si vous organisez bien vos visites et ne faites pas la grasse matinée.
En été, vu qu’il n’est pas possible de sortir aux heures les plus chaudes, comptez plutôt deux jours.
Nous avons repris la route vers le sud à 16h00.
Il faisait encore jour en arrivant à Setenil de las Bodegas et nous avons pu en profiter pour visiter ce premier village Blanc.
La difficulté, c’est de se garer. Si vous voyez une place le long de la route en lacets au dessus de Setenil (route CA-4223) garez-vous tout de suite !
J’ai beaucoup aimé ce village qui a deux rues très atypiques puisque construites sous la falaise.
La rue Cuevas del Sol était déserte à cette heure tardive en hiver mais il y a des terrasses sous la falaise qui doivent être agréables en été.
Après avoir traversé la rivière, nous avons jeté un coup d’œil à la rue Cuevas de la Sombra sur l’autre rive. Elle porte bien son nom puisqu’elle est complètement recouverte par la falaise et on ne peut plus à l’ombre !
Pour éviter de remarcher le long de la route, nous sommes remontés par la calle Cantaria Baja puis celle de Cantaria Alta. De là, on a une très belle vue sur le village qui est finalement assez grand.
Sur mon application fétiche Park4Night bien connu des camping-caristes et vanlifeurs, j’avais repéré un parking avec vue panoramique sous le village blanc de Zahara de la Sierra.
Nous y sommes arrivés de nuit. Dommage que je n’ai pas pu faire une photo du village éclairé car c’était très beaux !
Au réveil, la vue promise était là ! Regardez la suite demain pour la voir .
Coucou Alix,
Je vois que ton fourgon est bien rentabilisé et a l’air de te donner toute satisfaction.
C’est avec plaisir que je vais suivre ton récit agrémenté de très belles photos.
Il a l’air de faire beau et bon en février dans cette région !
A + pour la suite ! 
Bonjour Krikri,
Je ne regrette pas que nous ayons attendu si longtemps pour aller enfin en Andalousie car le faire sans se soucier de savoir combien de nuits sont nécessaires à chaque étape a été un vrai plus et nous a permis de changer le planning en fonction de la météo.
Il a fait plutôt beau avec tout de même deux journées très nuageuses ; le matin il faisait frais mais l’après-midi nous avions une vingtaine de degrés.
Aller en Andalousie en hiver me parait une bonne idée car il y a peu de monde et il vaut mieux avoir un peu froid le matin que chaud toute la journée !
Pour cet été, nous allons peut-être nous décider à aller jusqu’aux Lofoten. Je relirai de nouveau avec attention ton carnet de voyage avec le Pössl .
Bon dimanche !
Oui, en effet sauf au nord sur la côte atlantique, il fait très chaud l’été en Espagne. A Santander, je dors toujours avec une petite couverture en été .
Non, pas de fleurs d’oranger par contre il restait encore beaucoup d’oranges dans les arbres, ce qui était très beau .
Jour 3 : Ronda et quelques villages Blancs
A notre réveil au pied du village de Zahara de la Sierra, nous déjeunons avec cette vue :
N’ayant pas vu à temps le panneau d’interdiction pour les camping-cars, nous sommes montés jusqu’au sommet du village de Zahara de la Sierra. Avec notre fourgon qui ne fait que 2,05 m de large, c’est passé mais avec un camping-car n’essayez surtout pas !
Tout en haut de Zahara de la Sierra, nous voyons bien où nous avons dormi.
Avant de poursuivre notre circuit des villages Blancs, nous avons fait une petite halte à l’aire CC de Algonodales. Les services (services = vidanges des eaux grises et noires et remplissage de la cuve d’eau) y sont gratuits ce qui est toujours une source d’étonnement pour moi !
Les paysages font partie intégrante du plaisir que procure ce circuit des villages Blancs. On ne s’attendait pas à les voir si verts !
Nous n’avons fait que passer dans le village de Bornos. Notre principal arrêt a été pour Arcos de la Frontera.
Tous ces villages Blancs sont magnifiques quand on les voit de loin mais il est difficile de s’arrêter pour faire une photo.
Nous nous sommes garés sur l’immense parking en bas de Arcos de la Frontera pour monter tranquillement à pied jusqu’au mirador tout en haut du village.
On atteint enfin le sommet au mirador de Abades
Si vous voulez voir où sont ces lieux sur une carte, regardez mon tracé.
Après cette visite d’un peu moins d’une heure et demie, il était encore trop tôt pour manger à l’heure espagnole, tant pis pour les bons restaurants que j’avais sélectionnés 
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Nous sommes donc revenus à notre fourgon pour y déjeuner à l’heure française.
En passant devant une épicerie fine, nous avons tout de même pu acheter un pot de miel andalou à la fleur d’azahar (fleur d’oranger), délicieux !
En passant sous Arcos de la Frontera, on comprend mieux pourquoi la montée était raide ! 
Nous sommes arrivés à Ronda à 17h00. J’avais initialement prévu de visiter la ville le lendemain mais cette arrivée en fin d’après-midi a été providentielle, vous allez comprendre pourquoi en regardant les photos suivantes :
Le fabuleux pont de Ronda appelé Puente Nuevo est à voir en fin d’après-midi lorsqu’il est éclairé par le Soleil couchant.
Il constitue une véritable prouesse technique puisque les piliers du ponts qui reposent sur le lit de la rivière mesurent presque 100 m !
Pour y descendre, juste après le pont, prenez à droite la calle Tenorio. Tout au bout, il y a des jardins et le début du sentier qui descend au Mirador del Cristo. Vous aurez le pont en face de vous !
Il y a beaucoup d’autres choses à voir à Ronda qui est une très jolie ville. Allez vers le Puente Viejo pour un autre point de vue sur les gorges.
Du Puente Viejo, on surplombe de nouveau les gorges puis on remonte par des jardins qui longent la falaise.
Le Puente Nuevo, très beau à la nuit tombée
Si vous voulez situer ces différents endroits sur une carte, regardez mon tracé.
Notre visite de deux heures s’est terminée de nuit ce qui nous a permis de profiter du pont éclairé.
Quelle belle journée !
Pour le dodo, un petit parking plein de CC majoritairement allemands a été parfait.
Vous m’avez donné envie de m’en faire une tartine 
!
L’avantage de faire les visites en hiver, c’est qu’il y a peu de monde. J’imagine qu’aux beaux jours c’est assez différent mais Ronda offre beaucoup de belles choses à voir et ce serait dommage de ne pas y faire un arrêt si on en a l’occasion.
Jour 4 : A la recherche des amandiers en fleur et Málaga
La visite de Ronda ayant été faite la veille, nous avions une journée “cadeau”. Nous nous sommes dit que ce serait bien de voir des amandiers en fleur.
Avant de nous lancer dans notre recherche d’amandiers, nous avons commencé par un petit crochet pour monter voir le Mirador de los Tres Embalses. On se gare juste en face d’un sentier qui monte au mirador et pour un effort minime, on a une vue splendide même par temps couvert.
Comme je suis bonne camarade , je vous donne les coordonnées de cet endroit 36.950881, -4.800865
Vous pouvez aussi jeter un coup d’œil à la carte sur mon tracé.
En regardant mes tracés GPS sur Google Earth, j’ai mieux compris où se situe ce mirador de los Tres Embalses par rapport au Caminito del Rey programmé pour le surlendemain.
Cet ensemble de lacs qui servent de retenues d’eau pour la production d’énergie hydroélectrique est spectaculaire !
Les quelques recherches sur le Net pour trouver des amandiers, nous ont menés à Almogía mais hélas pas de champs d’amandiers en vue ! 
Juste avant le village d’Almogía, nous nous sommes arrêtés à côté d’un mirador pour déjeuner avec une belle vue, ce qui est toujours agréable .
De là, on voyait, une petite route qui descendait en lacets dans la montagne (elle relie Almogía à Casabermeja) et qui a attiré notre attention. Les paysages se sont avérés magnifiques !
Nous n’avons vu qu’un seul champ d’amandiers mais beaucoup d’arbres en fleur ici et là. Un très beau souvenir.
En résumé, nous avons fait une très belle balade. Aux alentours d’Almogía,
le contraste entre ces terre rouge valonnées et le vert des champs et des oliviers est extraordinaire mais pour les amandiers, il va falloir affiner la recherche !
Málaga n’étant pas très loin, nous nous sommes dit que ce serait bien d’y faire un saut.
Après avoir un peu tourné pour trouver une place, nous avons pu aller découvrir le centre et y manger une glace. Les rues autour de l’imposante cathédrale sont très animées avec quantité de bars et restaurants. Une ambiance très agréable.
Je ne mets que deux photos :
Pour le lendemain, j’avais prévu une randonnée dans le secteur de Ardales d’où part aussi le Caminito del Rey.
Nous sommes donc remontés vers l’intérieur des terres pour passer la nuit sur un site très panoramique avec une vue splendide sur la retenue d’eau Conde de Guadalhorce. Il n’y avait qu’un camping-car sur le très grand parking.
Le soir, un vent incroyable s’est levé et le fourgon a tremblé toute la nuit. J’ai eu l’impression d’être dans un bateau en pleine tempête !
Jour 5 : Nerja et Frigiliana
La veille déjà, la météo prévue n’était pas bonne. Au réveil les nuages bien noirs et les rafales de vent persistantes ont définitivement mis fin à l’idée de monter randonner au Pico Huma.
Pour savoir par quoi remplacer cette randonnée, j’ai bêtement regardé la météo et les seuls endroits sans pluie annoncée étaient sur la côte du côté de Nerja.
Heureusement que les autoroutes andalouses en plus d’être majoritairement gratuites passent au milieu de beaux paysages et sont peu fréquentées car nous avons de nouveau fait beaucoup de kilomètres dans la journée.
Nous avons commencé par aller visiter la grotte de Nerja qui se trouve à quelques kilomètres de la ville.
On parle de cette grotte dans tous les guides. Elle est certes très grande mais les stalactites sont très grisâtres et franchement, j’ai été assez déçue. Nous n’y avons passé que 20 min. Donc si vous n’avez pas trop de temps et voulez économiser 15 €, à mon avis vous ne ratez rien d’essentiel.
Seule bonne chose, en février le parking qui coûte normalement 2 € était gratuit. Il était de plus bien horizontal et idéal pour préparer le déjeuner dans notre fourgon .
Après le repas, départ pour Nerja que je connaissais grâce à la série Verano Azul, très populaire en Espagne au début des années 80.
L’immense parking gratuit du Carabeo ressemblait à une foire exposition de camping-cars. Certains étaient tellement grands que notre petit fourgon aurait tenu dedans !
Nerja a quelques petites plages mignonnettes et un très beau promontoire appelé Balcón de Europa. Même en février, il y avait un monde fou alors je n’ose pas imaginer l’été.
Après une petite heure de visite, nous voilà partis pour Frigiliana qui a été mon village Blanc préféré.
Il y a un grand parking souterrain à l’entrée du village mais également des places le long de la route.
Frigiliana a la particularité d’être divisée en deux parties. A droite la partie récente appelée Casco Nuevo qui est déjà agréable et à gauche, la vieille ville, le Casco Antiguo qui est la plus belle. Partout des maisons blanches et des escaliers joliment pavés.
Nous en avons profité pour acheter quelques légumes dont des avocats locaux et d’excellents fromages de chèvre. Celui au “pimenton” (paprika) était délicieux.
De retour sur la place centrale, une table libre au Soleil nous a fait de l’œil. Le petit vin doux commandé était tellement bon que j’en ai acheté deux bouteilles .
Après cette belle visite, retour vers Ardales car pour le lendemain, j’avais réservé de longue date notre entrée pour faire le Caminito del Rey.
Jour 6 : Caminito del Rey, Antequera (El Torcal et dolmens)
Si vous visitez l’Andalousie, le Caminito del Rey est à mettre en haut de la liste des choses à faire. Cet ancien chemin accroché à une paroi rocheuse fut réalisé pour les besoins de la construction de deux barrages au début du XXe siècle. Il a été réhabilité en 2015 et constitue une randonnée exceptionnelle .
Mais faire le Caminito del Rey s’anticipe car il n’y a que 1100 entrées par jour dont une majorité avec guide !
Quelques conseils :
Achetez votre entrée bien à l’avance (site officiel) car le jour même il ne restera au mieux que les entrées avec un guide donc plus chères et en haute saison, vraisemblablement plus d’entrées du tout.
Le sentier se fait du nord au sud. On commence à Ardales et on finit à El Chorro.
Vous pouvez soit vous garer sur le très petit parking del Chorro et prendre la navette pour aller au point de départ à Ardales. La première navette part à 7h50 et permet de choisir la visite de 9h00. En 2023, le billet valable toute la journée coûtait 2,5 € (prévoyez de la monnaie !).
Soit aller vous garer sur le grand parking à Ardales (2€) ou à proximité si vous trouvez une place gratuite. La navette vous amène devant les deux sentiers possibles qui mènent au point de contrôle des billets. A la fin de la randonnée, vous reprenez la navette avec le même billet pour revenir sur le parking.
Pour arriver au point de contrôle des billets, deux sentiers sont possibles (regardez la carte plus bas) :
Le premier sentier débute au niveau d’un petit tunnel situé sur la route. La navette vous dépose quelques mètres devant. Il faut ensuite marcher 15 min jusqu’à point de départ du Caminito del Rey.
La deuxième entrée un peu plus loin se fait par un tunnel à côté du restautant El Kiosko. Il faudra marcher 40 min jusqu’à l’entrée du Caminito del Rey.
Une fois à l’entrée du Caminito del Rey, on vous donne un casque et il ne reste plus qu’à bien ouvrir les yeux et profiter de cette randonnée exceptionnelle d’environ 7 km en tout .
Le sentier se finit à El Chorro d’où part la navette qui ramène au parking.
Nous avons bien failli ne pas pouvoir faire la randonnée ! 
La veille, nous avions dormi à 2 min del Chorro pour y prendre la première navette mais alors que notre entrée était réservée pour 9h00, nous nous sommes réveillés à 8h25 (problème de réglage du réveil 
). Donc départ en catastrophe vers Ardales. Mon mari s’est habillé en 30 secondes et a démarré en trombe. Moi, je me suis préparée pendant les 15 min du trajet sur la route sinueuse.
S’habiller quand on tient à peine debout et que l’on doit ramasser tous les objets qui tombent dans le fourgon à chaque virage car évidemment nous n’avions pas tout rangé avant de nous coucher, c’est sport ! 
A notre arrivée au parking de Ardales à 8h50 ceux qui plaçaient les automobilistes ont été particulièrement sympas, nous expliquant que notre retard n’aurait pas de conséquences puisque nous n’avions pas une visite guidée.
Nous sommes descendus de la navette au 1er arrêt pour prendre le sentier court de 15 min et sommes arrivés devant le point de contrôle des entrées à 9h15. Personne ne nous a rien dit ouf !!! 
Quelques photos des endroits les plus spectaculaires car entre les gorges du début et de la fin, le sentier a une portion sur la terre ferme.
Et on profite également des paysages !
En prenant le sentier court, nous avons mis en tout 2h15 pour faire le parcours d’un peu moins de 7 km.
Je mets le lien vers mon tracé.
Nous avons fini le Caminito avec la chance d’arriver devant l’arrêt de bus à l’instant même où la navette partait.
Nous n’avions mangé depuis notre réveil en catastrophe qu’une compote et quelques madeleines mais bizarrement nous n’avions pas très faim. Nous avons donc pris quelques petites choses à grignoter et sommes partis de suite vers Antequera.
La raison de notre départ hâtif, c’est que les trois dolmens à voir à Antequera ferment le dimanche à 15h et n’ouvrent pas avant le mardi.
Nous avons commencé par ceux de Miera et Menga.
Prévoyez une bonne heure car ils sont situés dans un grandiloquent parc avec un chemin en colimaçon très long à parcourir. L’entrée est gratuite mais il faut tout de même aller la retirer au musée.
Sur les deux dolmens, le premier, celui de Miera est très petit donc on rentre par groupe de 4, ce qui prend du temps.
Le dolmen del Romeral se trouve à 5 min en voiture de là. La visite est beaucoup plus rapide car il y a beaucoup moins de monde et l’entrée se situe à côté du parking.
Nous avons fini la visite du dolmen del Romeral juste avant sa fermeture.
Comme il ne faisait pas trop mauvais, nous sommes partis directement au parc El Torcal à une vingtaine de minutes de Antequera.
La route qui monte à plus de 1000 m d’altitude est très belle avec des vues panoramiques.
Dans le parc, il y a des sentiers balisés de différente longueur ; il est d’ailleurs interdit de se promener ailleurs.
Tout est bien expliqué sur le site du parc qui permet même de télécharger les tracés GPX des différents sentiers.
J’avais enregistré sur mon GPS la trace du sentier jaune (“Ruta Amarilla”) qui nous a pris environ 1h30. Pas de difficultés mais il faut évidemment des chaussures correctes.
Je vous mets le lien vers mon tracé.
Nous sommes revenus à Antequera pour nous garer sur un petit parking au pied de l’Alcazaba.
Une nuit au calme avec au réveil une très belle vue . Le parking a un accès qui parait un peu compliqué pour un camping-car mais sans difficulté majeure pour un fourgon.
Demain, nous visiterons Antequera et partirons vers Grenade.
Je le guettais, ce Caminito del Rey .
Ayant déjà prospecté sur les choses à faire dans cette région sans jamais sauter le pas, j’avais effectivement repéré ce parcours.
Les Espagnols sont très forts dans l’aménagement de ce type de parcours. Nous avions expérimenté quelque chose de similaire dans la Sierra de Guara et dans le Congost de Mont-Rebei. Pour ces deux-là, pas de restriction d’accès (du moins pas à l’époque, je ne sais pas si ça a changé).
En tout cas, tu expliques tout très bien !
A+ 
Bonsoir Krikri,
Je viens de regarder ton carnet de voyage en Aragon et Navarre. Les paysages sont spectaculaires ! 
Je mets la région dans la liste des lieux où aller pour faire entre autre les deux randonnées aériennes dont tu parles ; c’est magnifique !
Vous aviez un 4x4, est-ce que la plupart des lieux te semblent accessibles avec un fourgon ?
Je n’en suis pas revenue de la gadoue aux Bardenas Reales que je ne connais pas non plus.
Pour en revenir au Caminito del Rey, j’avais passé beaucoup de temps pour essayer de comprendre les différents points de départ et trajets des navettes. Je suis contente que mon résumé soit clair .
Bonne soirée !
Un SUV.
En Sierra de Guara, pas de probème.
Au Congost de Mont-Rebei, le point de départ de l’auberge de Montfalco (où nous avions démarré la rando) est accessible via une piste pas en très bon état (à éviter à mon avis avec un fourgon), mais le parking à l’extrémité opposée, La Masieta, est accessible via une route. Ce parking est payant en saison, je crois (à vérifier). Actuellement, les passerelles sont en réfection, mais d’ici quelque temps elles seront à nouveau ouvertes, à vérifier également.
Dans le désert des Bardenes Reales, pas de problème, me semble t-il, pour circuler en fourgon sur les pistes principales (sauf intempéries).
Nous avions aussi emprunté une piste pour accéder au départ de la randonnée de Sestrales alto, pas très roulante au début, mais tu peux lire dans le lien ci-dessous ce qu’en dit Marie : que c’est faisable avec un fourgon non 4 x 4 mais avec une garde au sol correcte.
Bonne journée ! 
Merci Krikri pour toutes ces infos
Vous aviez fait ce voyage fin novembre, il me semble. Ce serait donc possible aux vacances de la Toussaint après vérification de la pluviométrie dans le coin.
Jour 7 : Antequera, Granada
Le matin, nous entamons vers 9h00 notre visite de Antequera, il fait aux alentours de 15°C mais le vent est froid.
Nous ne faisons ni la visite de l’Alcazaba qui est encore fermée ni celle de l’église del Carmen qui n’ouvre pas le lundi.
Il ne nous reste plus qu’à nous promener pendant deux petites heures pour voir les points les plus intéressants de la ville et prendre une petite collation pour nous réchauffer.
Le parking où nous avons passé la nuit est idéalement placé puisque l’on est à côté de la Plaza del Portichuelo et de l’Arco de los Gigantes qui donne accès à la Plaza del Escribano et à la Alcazaba.
Si vous voulez voir ces lieux sur une carte, voici mon tracé.
Avant de quitter Antequera, nous passons à l’aire CC pour y faire les vidanges et le plein d’eau. Là aussi, c’est gratuit !
Et nous faisons nos achats traditionnels de produits espagnols que nous ne trouvons pas en France au Carrefour du coin (chorizo sans conservateurs, lomo, mejillones en escabeche, etc.).
A notre arrivée à Grenade vers 15h30, nous nous garons sur le parking de l’Alhambra, cher mais pratique et sécurisé et nous partons vers la vieille ville en passant devant l’Alhambra prévue pour le lendemain.
Grenade, contrairement à Séville ou Cordoue, ne m’a pas particulièrement séduite.
Dans le quartier de l’Albaicín seule la vue depuis le mirador de San Nicolás m’a semblé intéressante.
J’ai par contre beaucoup aimé la Capilla Real où sont enterrés les rois catholiques. L’extérieur de style gothique est très beau et l’intérieur absolument magnifique. Dommage que les photos n’y soient pas permises 
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Quelques photos de notre promenade de près de 10 km dans Grenade :
Si vous voulez retrouver l’emplacement de ces différents endroits, vous pouvez regarder mon tracé.
Demain, visite de l’Alhambra, réservée de longue date .
Oui, je pense que c’est tout à fait faisable pendant les vacances de la Toussaint.
Alors destination validée pour notre Pössl
Jour 8 : Granada (Alhambra) et Guadix
Avant toute chose, quelques conseils et informations :
Achetez bien à l’avance votre entrée pour l’Alhambra (sur le site officiel, évidemment). Préparez votre carte d’identité ou passeport qui vous sera demandé lors de l’achat en ligne. Le jour de votre visite ayez sur vous le document d’identité dont vous avez donné le numéro. Il vous sera demandé plusieurs fois sur place. Je suppose que le but est de lutter contre les trafics de billets.
Lors de l’achat, on va vous demander de choisir une heure de visite pour les Palais Nasrides et il faudra s’y tenir. Le reste peut être fait à l’heure qu’il vous plaira.
Il y a 5 espaces différents dans l’Alhambra :
Alcazaba, c’est la forteresse qui est la partie la plus ancienne de l’Alhambra.
Palacios Nazaríes (les Palais Nasrides), c’est un petit bijou ! Chaque nouvelle salle se découvre avec émerveillement jusqu’au Patio de los Leones qui est le point d’orgue de la visite !
Partal , ce sont des jardins entre les Palais Nasrides et le Generalife.
Generalife , vous y retrouverez des jardins vus mille fois en photo et dans la Folie des Grandeurs .
Palais de Carlos V (Charles Quint), il date du XVIe siècle et se limite à une cour circulaire à l’intérieur d’un bâtiment carré très massif. On y trouve deux musées.
Nous avions réservé la visite des Palais Nasrides pour 10h00 mais nous sommes entrés dans l’Alhambra à 8h30. Nous avons donc eu le temps d’aller tranquillement vers l’Alcazaba qui a été notre premier espace de visite.
Nous avons poursuivi en entrant dans le Palais de Charles Quint qui se visite très vite. Il n’a jamais été fini ; il manque entre autre la toiture. C’est un bâtiment qui dénote par rapport à tout le reste par son manque de subtilité en comparaison des merveilles de finesse que l’on voit aux Palais Nasrides.
A l’étage on a accès à deux musées. Nous sommes rentrés dans celui de l’Alhambra qui se visite vite également.
Le meilleur arrive ensuite avec la visite des Palais Nasrides .
Difficile de faire un tri dans les photos tant il y a de belles choses !
A la sortie des Palais Nasrides, on arrive dans les jardins du Partal qui permettent de rejoindre le Generalife. En février, ces jardins étaient un peu tristounets.
Le Generalife est avec les Palais Nasrides le plus bel endroit de l’Alhambra. On traverse plusieurs jardins où l’eau est omniprésente.
Au total notre visite de l’Alhambra aura duré pratiquement 4 heures.
Nous avions garé notre fourgon sur le parking de l’Alhambra qui du côté réservé aux camping-cars est déjà cher en hiver et hors de prix en été (voir ici) mais évidemment c’est pratique.
Nous sommes partis pour Guadix en début d’après-midi ; il y a un peu moins d’une heure de route.
Guadix, c’est la ville la plus surprenante que l’on ait visitée en Andalousie.
En l’espace de deux heures, nous avons vu des ruines romaines, une cathédrale extraordinaire, les ruines de l’Alcazaba datant du XIe siècle, des maisons troglodytiques, un mirador à la vue fabuleuse et j’ai eu la peur de ma vie .
En s’éloignant du centre où il y a quelques très belles demeures qui témoignent d’un riche passé, on atteint l’Alcazaba qui était en rénovation lors de notre passage.
Et on arrive au quartier des maisons troglodytiques.
L’entrée du quartier était jolie mais au fur et à mesure que nous montions vers le mirador, l’endroit ressemblait de plus en plus à un bidonville !
Je ne sais pas si nous avons emprunté la seule ruelle glauque (la calle Cañada Ojeda) mais plus on montait et plus je me demandais ce que je faisais là : des détritus de partout, des chiens hurlant à la mort et tout d’un coup, un pitbull surgissant d’une cour tout crocs dehors 
!
Mon guide Michelin disait “La visite du quartier des grottes et des maisons troglodytiques devrait ravir les plus petits” … je rajouterais juste : s’ils ne sont pas dévorés tout cru par un molosse !
C’est donc les jambes flageolantes que je suis arrivée au mirador et là, une vue INCROYABLE !
Autant dire que pour redescendre, je n’ai pas cherché à retrouver une petite rue pittoresque ! Nous avons pris les escaliers et la calle Cuatro Veredas qui était une rue normale, ouf !
Si vous voulez retrouver les emplacements de ces différents lieux, jetez un coup d’œil à mon tracé.
Pour nous éviter de la route le lendemain, nous sommes repartis vers Úbeda pour y dormir dans l’aire CC très proche du centre ville.
Bonjour alix …
Je ne suis pas choquee par ce que vous ecrivez .
Vous decouvrez l espagne depuis peu et pour l andalousie vous faites le circuit “normal” que font tous les touristes.
J ai l avance sur vous de connaitre l espagne depuis ma naissance, d avoir de la famille en catalogne , d y vivre la moitie de l annee avec les pyrenees orientales , d etre nee frontaliere d une famille paternelle espagnole .
Le “bidonville” de guadix avec les chiens , si vous sortez du circuit que font tous les touristes avec les lieux touristiques ou tout est bien “leche”, propet, etc … vous verrez beaucoup de bidonvilles.
C est certain que votre circuit etant 80% celui qu emprunte tous les touristes vous le verrez moins , de meme que sur la cote ou vivent 80% des expats plutot riches europeens , canadiens ou americains .
J ai une amie qui vit depuis 7 ans dans une cueva de guadix avec son mari et leur fille.
Les cuevas furent pendant tres longtemps les habitations des gitans (avant eux cela a ete le refuge des maures)…
Dans les pyrenees orientales on a a Perpignan les quartiers St Jacques , St Mathieu et Vernet qui sont les quartiers gitans de la ville , plus grand nombre de gitans sedentaires de france et c est pire que le bidonville de Guadix …
Il y a aussi le quartier gitan de Figueres que je ne vous conseille pas d aller visiter …en tant que gadji il pourrait vous arriver plein de choses .
Las cuevas de Guadix ont bien change depuis le 20e siecle .
J ai des photos qui datent de 1965 , c est dommage que je ne sache pas mettre des photos sur le forum, je n ai pas d ordinateur et avec le telephone je ne sais pas comment faire , sur ces photos on voit toute la misere de ces gitans et habitations sans eau ni electricite alors qu a cote se trouvaient les maisons de riches , ou celles des touristes sur les plages qui touchaient les masures des gitans donnant sur la mer…
tout cela a ete demoli petit a petit.
Sur ces photos, on voit ces familles gitanes, qui habitaient encore en 65 les cuevas , devant leurs maisons qui n etaient pas alors blanchies a la chaux mais de roches apparentes .
Ils sont tous dehors avec leurs nombreux enfants , les enfants jouent a meme le sol poussiereux .
Au moment de prendre les photos, a l epoque pas de touristes pour visiter les cuevas , une femme leve sa canne .
Quand le photographe veut la photographier elle se detourne .
La venue du photographe ecrira le reporter declenchera "clameurs et menaces "…
Bonjour Igualtat-catalunya
Merci pour ces précisions très intéressantes sur Guadix.
J’ai été assez surprise par le quartier des grottes car les guides consultés ne parlaient pas de cet aspect un peu bidonville, en tout cas dans la rue empruntée. Me retrouver avec mon appareil photo en main m’a mise très mal à l’aise par son côté un peu voyeur. Quant au pitbull, j’ai eu bien la trouille
C’est en effet une première découverte de l’Andalousie que j’ai adorée de part sa richesse architecturale, la beauté des paysages et les gens rencontrés tous très sympathiques.
Je ne connais que le nord de l’Espagne et principalement Cantabria d’où est originaire ma famille (j’ai une double nationalité et l’espagnol est ma langue maternelle) et il est vrai que c’est très différent.
Jour 9 : Úbeda et Baeza
Úbeda est classée au patrimoine mondial de l’Humanité avec Baeza. Ces deux villes ont toutes deux un patrimoine architectural important avec de beaux palais et églises d’époque médiévale ou Renaissance.
Nous avions dormi sur l’aire CC de Úbeda, c’est donc au petit matin que nous avons commencé notre visite.
A 8h30, les rues d’Úbeda étaient désertes et le sont restées pendant l’heure et demie qu’a duré notre balade. Cela a certainement contribué à ce que nous ne soyons pas particulièrement séduits par la ville.
Parmi les choses à voir, je citerais la Plaza Vázquez de Molina, plantée d’orangers et la chapelle del Salvador.
Voici quelques photos :
Pour retrouver l’emplacement de tous ces endroits, voici mon tracé.
Notre petit tour de Úbeda terminé, nous sommes partis visiter Baeza qui se trouve à un quart d’heure à peine.
Là encore, il y a une aire de service à quelques rues du centre ville, jolie et gratuite ; que demander de plus !
Notre visite de Baeza commence avec Antonio Machado ou plutôt sa statue. C’est une passante qui me dit que cette sculpture représente le poète. Il a en effet enseigné et vécu à Baeza.
Si vous avez fait de l’espagnol au lycée, vous avez certainement appris le poème Caminante, no hay camino dont voici un extrait :
Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace el camino,
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
sino estelas en la mar.
Antonio MACHADO (Proverbios y Cantares)
En 1939, Antonio Machado mouru à Collioure épuisé après avoir traversé les Pyrénées suite à la chute de la République espagnole ; avec Lorca, il est une des victimes les plus connues du franquisme. Petite-fille de Républicains espagnols ayant fui la dictature, c’est avec tristesse que je pense à eux 
.
La statue se trouve calle San Pablo, à côté du Palacio de los Salcedo.
On continue la promenade jusqu’à la plus belle place de Baeza, la Plaza de los Leones ornée d’une fontaine qui lui donne son nom. Plusieurs édifices Renaissances sont remarquables.
Toujours sur la Plaza de los Leones également appelée Plaza del Pópulo, on trouve un autre édifice remarquable , la Antigua Carnicería qui correspondait aux anciens abattoirs.
On arrive ensuite devant le plus bel édifice de Baeza, le Palacio de Jabalquinto, une petite merveille du gothique flamboyant qui abrite des salles de l’université Antonio Machado qui y enseigna. Il faut entrer dans le patio pour y voir un très bel escalier.
Et pour terminer, une photo d’une des annexes de l’université à côté de la cathédrale. Décidément, les étudiants à Baeza sont des petits vernis !
Les inscriptions sur les murs étaient faites par les étudiants avec du sang de taureau .
Pour retrouver sur une carte tous ces endroits, voici mon tracé.
Si vous n’avez pas le temps de visiter les deux villes, je vous conseille vivement de choisir Baeza.
En 1h30, on fait sans problème le tour des édifices importants.
Et c’est avec ces dernières belles images en tête que nous avons pris le chemin de retour vers Nice, les bonnes choses ont toujours une fin !
Bonjour Igualtat-catalunya
“Celle ci fut terrible, en arrivant côté français les républicains en exil furent mis dans des camps dans les P. O sans soins, sans chauffage en plein hiver, avec peu de nourriture et beaucoup d enfants, surtout, et d adultes moururent dans les camps.”
Hélas, cette phrase résume bien ce qui s’est passé pour des milliers de Républicains exilés. Mon grand-père paternel est passé par le camp de Saint-Cyprien où les conditions de (sur)vie ont été très difficiles .
Je suis ravie que ce petit carnet puisse vous aider dans vos préparatifs de voyage !
Bilan de nos vacances andalouses
Je savais avant de les avoir visitées que j’allais adorer Córdoba ou encore l’Alhambra de Grenade mais je n’imaginais pas les paysages andalous aussi beaux, aussi vallonnés et colorés.
Si je devais faire un petit classement de mes coups de cœur, je citerais :
Pour ne rien gâcher, les Andalous sont foncièrement sympathiques, les infrastructures routières sont excellentes avec des autoroutes gratuites et cerise sur le gâteau, c’est une destination où l’on mange bien .
Nous avions déjà visité Séville (mon petit topo ici) donc ces 9 jours sur place, nous ont permis de faire à peu près tout ce que nous voulions. Mais si nous avions voyagé de façon classique avec hôtels et voiture, il aurait fallu plus de temps.
Donc je dirais que la visite des principaux points touristiques en Andalousie demande au minimum 15 jours et trois semaines ou plus ne sont pas de trop.
Un conseil : réservez vos entrées pour l’Alhambra et le Caminito del Rey bien à l’avance.
Quant à la saison, je valide l’hiver car il ne fait pas trop froid (les après-midis en février, la température oscillait entre 15 et 21 °C) et on échappe à la foule.
Concernant notre mode de déplacement en fourgon aménagé, c’était juste parfait. On trouve facilement des coins où passer la nuit en sécurité et souvent avec une très belle vue. Aucune difficulté pour trouver des aires où faire les vidanges et pleins d’eau. Bref, des vacances 10/10 !
Demain pour terminer, je mettrai quelques infos sur notre organisation du voyage en mode “vanlife”.
Infos sur notre Vanlife (dire “fourgonlife”, serait plus juste mais moins glamour )
Depuis octobre 2022, nous avons un fourgon aménagé acheté un peu sur un coup de tête et attendu pratiquement 1 an !
C’est seulement notre deuxième voyage dans notre mini maison roulante mais nous avons très vite pris les marques et apprécié tous les avantages de ce nouveau mode de transport.
Présentation de notre fourgon :
Notre Pössl Summit 600 Plus est équipé d’un petit coin cuisine avec un réfrigérateur de bonne taille, de toilettes, d’une douche et d’un grand lit de 1,95 m de long.
Pour l’électricité nous avons un panneau solaire efficace et dès que l’on roule un peu, la batterie se recharge rapidement. Par contre pas de prise 230 V à moins de dormir dans un camping.
Pour l’eau et les vidanges, à deux avec une douche quotidienne (rapide évidemment), il faut prévoir une aire équipée de services tous les quatre jours au maximum. En France et en Espagne, il n’y a aucune difficulté à en trouver. Et j’ajouterais qu’à mon grand étonnement, toutes celles utilisées en Andalousie étaient gratuites.
Pour deux personnes, le fourgon est un bon compromis entre le van qui passe partout mais manque de confort et le camping-car qui est plus confortable mais encombrant.
Nuits
Sur les 14 jours, qu’à duré notre voyage depuis Nice, nous n’avons passé que 2 nuits dans un camping à Valencia car les différents commentaires lus ne nous ont pas donné envie de dormir n’importe où.
Et en raison de sa situation privilégiée, nous avons passé 2 nuits sur le parking assez cher de l’Alhambra à Grenade. Ailleurs nous avons stationné gratuitement sans problème en choisissant les emplacements sur l’application Park4Night.
Si vous voulez la liste des emplacements où nous avons dormi, c’est ici.
Voilà, ce petit carnet est fini, merci à tous ceux qui l’ont lu jusqu’ici !
