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Calabre

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S’il est une terre en Italie sur laquelle les dieux se sont penchés, il s’agit de la Calabre ! Il suffit de traverser cette région, la plus au sud de la « botte », pour s’en rendre compte. Les vignes s’étalent à perte de vue, les cultures d’agrumes colorent les paysages, sans oublier les kakis, les figues de Barbarie et les grenadines. Ici, la nature n’est pas avare de ses charmes.

Malgré ses atouts, la Calabre n’est pas envahie de touristes, à l’arrivée des beaux jours. Au contraire, elle cultive soigneusement son mythe, celui d’une terre secrète et sauvage. La seule façon de percer le mystère est de s’y rendre, de s’attarder dans les villages de montagne, avant de faire un plongeon dans l’eau cristalline.

Car l’extrémité de la péninsule italienne conjugue avec bonheur mer et montagne. Elle est bordée de 800 kilomètres de côtes ; la mer Tyrrhénienne à l’ouest, la mer Ionienne à l’est. Partons à la découverte de cette terre sauvage, au cœur du Mezzogiorno.

Que faire en Calabre ?

La gastronomie en Calabre

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Que faire en Calabre ?

Arpenter la Costa Viola

Une des richesses de la Calabre, ce sont ses légendes. Ulysse est passé par là. Les monstres, Charybde et Scylla, symbolisent les dangers qui guettent les marins, dans le détroit de Messine. Dans cet étroit passage entre l’Italie et la Sicile, Ulysse a réussi à éviter le tourbillon de Charybde, mais six de ses compagnons ont perdu la vie, en se heurtant au récif de Scylla.

Aujourd’hui, la ville de Scilla a retrouvé le calme typique des petits ports méditerranéens. Les pêcheurs y traquent l’espadon et emmènent parfois des touristes sur leurs embarcations. Une occasion rêvée pour découvrir la Costa Viola. Au crépuscule, cette partie de la côte ouest décline ses reflets violets sur une cinquantaine de kilomètres, entre Reggio de Calabre et Palmi.

Non loin de là, se trouvent les îles Eoliennes, dont la beauté n’est pas sans rappeler celle des îles grecques. L’archipel volcanique compte 17 îles, dont seulement sept sont habitées. Elles se prêtent facilement à une escapade de quelques jours… ou de quelques heures, comme l’île de Stromboli. L’ascension du célèbre volcan vous rappellera la scène finale du film éponyme de Rossellini.

Dolce vita en Calabre

En Calabre, on cultive un certain art de vivre qu’on peut résumer en deux mots, la dolce vita ! Avec les beaux jours, fleurissent des « paillottes » au bord des plages. En sortant de l’eau, on s’arrête au lido pour déguster « un gelato » ou boire « una granita ». Le soleil se couche et on reste boire un prosecco, écouter de la musique et danser.

Soverato, sur la côte ionienne, ainsi que Tropea et Reggio de Calabre, sur la côte tyrrhénienne, sont connues pour leurs soirées festives.

Autre rituel en Calabre, la passeggiata. C’est une tradition bien ancrée : les boutiques baissent le rideau à l’heure de la sieste et ne le relèvent que vers 17 heures. C’est alors le moment de cette promenade lascive, sans autre but que de profiter enfin d’un peu de fraîcheur. Les filles soignent leur tenue et les regards s’aiguisent. On s’observe, on se toise, on s’aborde…

La Calalabre côté terre dans le massif des mafiosi

La journée s’achève, un verre de vino greco à la main. Ce vin liquoreux de Gerace est un avant-goût de la suite du périple. Trois massifs montagneux (l’Aspromonte, la Sila - photo - et le Pollino) composent la colonne vertébrale de la Calabre.

Tout au sud, le massif de l’Aspromonte n’est pas le plus accueillant. Ses montagnes hostiles sont connues pour avoir longtemps servi de repaire à la Ndrangheta, la mafia la plus influente d’Italie. Point fort de l’Aspromonte : les vues sur le détroit de Messine sont incomparables.

Par temps clair, on aperçoit même la Sicile, distante de la côte calabraise de seulement trois kilomètres, l’Etna et son panache de fumée. Les itinéraires fléchés sont rares. Il est conseillé aux promeneurs de s’y aventurer en compagnie d’un guide.

Certains organisateurs de circuits proposent des randonnées allant d’un village à l’autre, le long des sentiers, de Pentedattilo à Amendolea. Un peu à la manière du voyageur et peintre anglais, Edward Lear qui a traversé ainsi la Calabre, en 1847, accompagné d’un âne pour transporter ses bagages.

Découverte des vestiges grecs en Calabre

Ici, la montagne est encore habitée par des bergers et des paysans comme nulle part ailleurs en Italie... Dans certains villages, on parle encore un dialecte proche du grec. N’oublions pas que la présence grecque a marqué la Calabre : elle remonte au VIIIe siècle avant J.-C., au temps de la Magna Graecia, la « Grande Grèce ».

Visibles principalement à Locri et à Sybaris, les vestiges de cette occupation sont malheureusement en mauvais état. Les fouilles se poursuivent toujours et le manque de signalisation rend la visite difficile. En guise de consolation, il faut se rendre au musée d’archéologie de Reggio de Calabre. Là, les Guerriers de Riace – deux statues en bronze – sont très bien conservés.

Éprouvée par les tremblements de terre, la ville de Reggio de Calabre ne présente pas un grand intérêt… à part pour son musée et son front de mer. Le lungomare est « le plus beau kilomètre d’Italie », comme l’a décrit Gabriele d’Annunzio, au début du XXe siècle. C’est surtout une promenade agréable qui offre le spectacle du scintillement nocturne de la côte sicilienne.

Avant de quitter l’Aspromonte, nous nous arrêtons à Gerace, la « ville aux cent clochers ». Elle en compte, en réalité, « seulement » 19… Sans oublier une cathédrale et une crypte du XIe siècle, aux dimensions impressionnantes.

Avec ses portes baroques, ses tours normandes, son portail arabisant et ses chapelles byzantines, Gerace est un condensé de l’histoire calabraise. De son glorieux passé, la petite ville a aussi conservé la production artisanale de céramique… et une certaine douceur de vivre ! Ici, les uns flânent, tandis que d’autres jouent aux cartes, sur une table posée sur un coin de trottoir.

Visiter les églises de Calabre

Pieuse, la Calabre ne cache pas sa ferveur chrétienne. De nombreuses madones ornent les lieux saints. Le moindre village compte souvent plusieurs églises, en général très bien entretenues.

Là, à Serra San Bruno, en 1091, saint Bruno a fondé le premier couvent de Chartreux en Italie, avant d’y mourir en 1101. Aujourd’hui encore, une dizaine de moines vit reclus, en silence, hors du temps, dans cet ermitage perdu dans la forêt. Le temps s’y écoule doucement au rythme des prières, des repas pris ensemble et du travail solitaire, chacun disposant d’un atelier attenant à sa cellule.

À ne pas manquer non plus : la Cattolica de Stilo est un joyau de l’architecture byzantine. Cette minuscule église en briques est coiffée de cinq petites tours au charme discret.

S'aventurer dans la nature calabraise au massif de la Sila

Nous poursuivons notre périple vers le nord de la Calabre, dans une nature coupée du monde. Vert et humide, le massif de la Sila garde le souvenir de l’immense forêt qui recouvrait jadis la péninsule méditerranéenne. On l’appelle la « petite Suisse calabraise ».

Ses sentiers faciles, ses lacs et son Canyon des Valli Cupe (les « vallées sombres ») font le bonheur des randonneurs, attirés autant par les paysages reposants de la Sila que par la fraîcheur apportée par l’altitude.

En Calabre, la cuisine est copieuse, à l’image de la nature, très généreuse… C’est ce qui fait la richesse de cette région méconnue… et de ses habitants. Avis aux curieux, à la recherche d’une Italie authentique : la Calabre est une invitation au bonheur.

La gastronomie en Calabre

Dans les ruelles étroites, il n’est pas rare de croiser de vieilles dames vêtues de noir qui préparent leur sauce tomate, dans une cuve géante. Les tomates cuisent à feu doux et embaument tout le quartier. La sauce tomate (sugo di pomodoro) est ensuite mise en bouteille. Ainsi conservée, la sauce accompagnera les plats de la famille tout au long de l’année.

Car la cuisine est une composante essentielle de cet art de vivre à la calabraise. Place aux charcuteries, aux fromages, à l’huile d’olive et aux vins locaux ! Sans oublier le peperoncino, le fameux piment calabrais. On le trouve dans de nombreux plats typiques, notamment dans la n’duja. Ce pâté de saucisse, fabriqué avec des piments rouges, s’étale sur du pain. Très relevée, la sauce aux piments mérite bien son surnom : la bomba…

À Tropea, « la perle de la côte tyrrhénienne », l’oignon rouge est roi. C’est la cipolla dolce di Tropea… En tresse ou en vrac, cet oignon doux trône sur tous les étals de la ville. Chose originale : on le retrouve même sur la pizza !

En Calabre, les fruits ne sont pas en reste, notamment les agrumes : sur les étals des marchés, les oranges, les mandarines et les bergamotes rivalisent avec les kakis, les grenadines et les figues. Et, pour finir en douceur, rien ne vaut le tartufo. Ce dessert artisanal venu de Pizzo est une boule de glace pralinée qui renferme un cœur de chocolat. Irrésistible !

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