Maroc : Essaouira, l’échappée belle

Maroc : Essaouira, l’échappée belle
Office National Marocain du Tourisme

Installée sur son rivage atlantique, Essaouira recèle mille et un attraits, entre son port de pêche, sa médina blottie au creux des remparts de la cité, ses riads, ses boutiques d’artisanat, ses galeries d’art, son immense plage battue par les vents et son extraordinaire lumière. L’endroit rêvé pour un break dépaysant, accessible en vol direct low cost

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Balade dans la médina

Avec ses remparts qui font face à l’océan, Essaouira a des allures de Saint-Malo marocain, et le hasard n’y est pour rien. C’est Théodore Cornut, un architecte français, grand admirateur de Vauban, qui a conçu les plans de la ville au 18e siècle. Derrière ses hautes murailles, se cache la médina, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

Pour se plonger dans l’ambiance de l’ancienne Mogador, rien de mieux que de commencer par se perdre dans ses ruelles blanches, ponctuées du bleu des portes et des volets. Dans ce dédale où la vie semble s’écouler dans une douce torpeur, on s’abandonne à la flânerie, découvrant au passage les galeries d’art, les souks aux poissons et aux épices, abrités sous les arcades de petites places.

Dans les nombreuses boutiques d’artisanat, on trouve de tout : céramique, poterie, bijoux, lampes en fer forgé, instruments de musique, sacs de cuir, babouches en raphia, tapis de laine et objets en bois de thuya, la grande spécialité de la ville étant l’ébénisterie et la marqueterie. Sans oublier la fameuse huile d’argan et autres produits tirés de l’arganier, l’arbre endémique du Sud-Ouest marocain (voir notre Zoom sur l’huile d’argan).

Puis, vient l’heure du thé à la menthe, pris à la terrasse d’un café ou dans le patio fleuri d’un riad. Enfin, tout gourmand qui se respecte fera une halte chez Driss, l’une des plus anciennes pâtisseries d’Essaouira (1928), où l’on trouve, dit-on, les meilleures cornes de gazelle de toute la ville.

L’air du large

À Essaouira, la mer est omniprésente. La ville possède le troisième port sardinier du Maroc. On y accède en passant sous l’arche de la porte de la Marine (1769), au sud-ouest de la médina.

Après la pêche matinale, les chalutiers en bois et une flopée de barques bleues se prélassent dans la rade, tandis que, sur les quais, on remaille des filets. Dans le ciel, filent des nuées de goélands, dont il est bien difficile d’éviter les projections de guano !

De la Sqala du port, on a une vue panoramique sur la rade, la médina et les murailles, au pied desquelles viennent s’échouer les rouleaux de l’Atlantique. Avant d’être remanié par l’architecte Cornut au 18e siècle, l’imposant bastion en pierre de taille était une forteresse appartenant aux Portugais.

La promenade sur la longue esplanade, où des canons européens s’alignent dans les créneaux du rempart, a de quoi décoiffer. Il faut dire qu’ici, le vent du large s’arrête rarement de souffler, ce qui fait de la province d’Essaouira une destination de choix pour les amateurs de surf, windsurf ou kitesurf.

Dans un périmètre de 30 km autour de la ville, les plages de Moulay Bouzerktoun et de Sidi Kaouki sont des spots particulièrement prisés.

La cité des artistes

Il règne à Essaouira une extraordinaire créativité artistique. Parmi la dizaine de galeries que compte la ville, on retiendra Othello, Bab Sbaa, et surtout Damgaard, la plus connue, qui expose des artistes souiris. À noter que le Centre d’Art contemporain d’Essaouira se situe à Ifitry, à 50 km de la ville.

Côté musique, la ville n’est pas en reste, avec trois grands festivals organisés chaque année. Le classique est mis à l’honneur en avril pendant le Printemps musical des Alizés. En octobre, les Andalousies atlantiques célèbrent le métissage entre les cultures arabo-andalouses et judéo-marocaines.

Enfin, au mois de juin, pendant le Festival Gnaoua et Musiques du monde, la Cité blanche vibre au son des rythmes entraînants des guembris, des gangas et des crotales, les instruments des Gnaouas, descendants d’esclaves d’Afrique subsaharienne.

Mais nul besoin d’attendre le festival pour écouter de la musique gnaoua à Essaouira : des concerts ont lieu toute l’année dans les cafés ou les riads. Notamment au Taros, le café branché de la vaste place Moulay Hassan, où il fait bon prendre l’apéro en regardant l’horizon, du haut de la terrasse.

Le samedi soir, l’ambiance s’y fait électrique et éclectique, les Souiris se mêlant aux touristes internationaux, en mode clubbing. Une expérience à vivre, avant de finir la nuit dans le calme apaisant d’un riad.

Fiche pratique

Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne Maroc 

Office du tourisme du Maroc

Comment y aller

Transavia propose deux vols directs Paris-Essaouira chaque semaine, les lundis et vendredis (à partir de 125 € aller-retour).

Où dormir ?

Pour profiter pleinement de l’atmosphère d’Essaouira, l’idéal est de loger dans l’un des riads de la médina. À noter que, la plupart du temps, on peut également s’y restaurer.

Riad Lyon-Mogador : une ancienne demeure du 18e s. rénovée par un jeune couple lyonnais… d’où le nom. Ambiance sereine et superbe terrasse offrant l’une des plus jolies vues de la ville. Compter à partir de 50 € la nuit.

Riad Al Madina : belle demeure du 19e s. dont les chambres sont disposées sur deux étages autour d’un chaleureux patio. Le toit-terrasse, avec ses multiples niveaux, est particulièrement agréable. À partir de 80 € la nuit.

Dar L’Oussia : un riad joliment décoré avec des matériaux traditionnels. Du haut de la terrasse, la vue panoramique sur la baie est magnifique. À partir de 90 € la nuit.

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Où manger ?

– Tawrirt : 2, rue Oujda. Tél. : 05-24-47-67-24. Fermé le ven. Un resto sympa où toute la cuisine marocaine se donne rendez-vous. Excellente pastilla poulet-amandes. Repas autour de 10-15 € (100-150 Dh).

Le Sirocco : 15, rue Ibn-Rochd. Une cuisine marocaine de qualité. Musique arabo-andalouse et tours de magie certains soirs. Bonne ambiance. Repas autour de 20 € (220 Dh).

L’Heure bleue : 2, rue Ibn-Batoula. Si vous ne vous offrez pas une nuit dans ce superbe Relais & Châteaux, faites honneur à sa table qui est l’une des meilleures d’Essaouira. Menu à partir de 580 Dh (51 €).

Où boire un verre ?

Au café restaurant Taros, sur la grande place Moulay Hassan. Une institution à Essaouira.

À faire dans les environs

Visiter une coopérative de femmes produisant de l’huile d’argan

Goûter au vin du Val d’Argan

À un quart d’heure de la ville, près d’Ounagha, le Val d’Argan est le seul vignoble du Maroc exclusivement dédié aux cépages de la vallée du Rhône. C’est aussi le seul à avoir obtenu la certification bio Écocert. À sa tête, un Français : Charles Melia, propriétaire d’un autre domaine en France, à Châteauneuf-du-Pape. Qu’ils soient rouges, blancs, rosés ou gris, ses vins, qui n’ont pas manqué de soleil, ont un caractère bien trempé et se retrouvent sur la table du restaurant L’Heure bleue, à Essaouira. La dégustation sur place est gratuite (si vous souhaitez l’accompagner d’amuse-bouches, comptez 100 Dh). Un déjeuner-dégustation est aussi proposé (250 Dh). Enfin, il est possible de dormir sur le domaine, dans de paisibles chambres d’hôtes.

Texte : Olivia Le Sidaner

Mise en ligne :

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